Interventions sur "service"

93 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

Je soutiens évidemment cet amendement. Nous avons débattu ce week-end des quelques centimes de ristourne octroyés par Total, mais pour les avoir comptées, je peux vous dire qu'il y a très peu de stations-service Total dans nos circonscriptions rurales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

L'aumône consentie par Total est donc nettement insuffisante, et c'est pourquoi il faut impérativement adopter des mesures de baisse pérenne du prix des carburants et soutenir les stations-service indépendantes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Portes :

Prenez la mesure de la situation, renationalisez la SNCF, rouvrez des lignes ferroviaires et mettez de l'argent public dans le service public qui est le patrimoine de celles et ceux qui n'en ont pas, ce que vous n'arrivez pas à comprendre dans cet hémicycle !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Lépinau :

L'amendement pose un problème d'honnêteté intellectuelle. On nous demande un scrutin public sur une mesure qui ne peut être prévue dans un PLFR puisque l'embauche de pompiers professionnels est de la compétence des services départementaux d'incendie et de secours – SDIS.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

 « Bonsoir madame, je suis fonctionnaire territorial, sapeur-pompier professionnel depuis dix-sept ans en Haute-Garonne. Nous avons besoin de vous car les mots rationalisation, optimisation et efficience ont pris le pas sur la qualité du service rendu au public. En ce moment, des centres de secours sont construits afin de resserrer le maillage territorial. Ce projet est une nécessité. Cependant, les moyens humains ne suivent pas. On passe de douze pompiers par jour à six. Six pompiers représentent la capacité d'un fourgon incendie, ce qui signifie que lorsque le fourgon est en intervention, il n'est plus possible d'armer une ambulance. L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

Parce qu'il est hallucinant, alors qu'il s'agit tout simplement de notre survie, que le Gouvernement persiste à vouloir faire des économies sur nos services publics, sacrifiant ainsi notre avenir sur l'autel de la dette.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Lenormand :

J'ajoute que, plus important encore, la collectivité, qui est l'un des animateurs économiques de cet archipel et qui assure un service de desserte inter-îles, est évidemment touchée par les augmentations de carburant. Nous pouvons estimer cette surcharge à 600 000 euros, ce qui contraindra le budget de mon territoire au point de probablement l'amener à revoir ses programmes d'investissement. Par cet amendement, je demande donc d'appliquer une compensation, afin d'obtenir un minimum d'égalité entre les territoires et de tenir co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Votre bilan sur l'hôpital public, ce sont 17 900 lits fermés et 4 milliards d'économie. Aujourd'hui, l'hôpital public est à terre, les soignants ne savent plus comment crier leur souffrance et 120 services d'urgence sont en détresse, obligeant certains à fermer partiellement. Les vagues de chaleur que nous connaissons conduisent à une augmentation de la fréquentation des urgences. L'hôpital Avicenne a ainsi connu une augmentation de 15 % de sa fréquentation en une semaine et le CHU de Rennes a connu une augmentation de 20 %. Les incendies, autre conséquence du réchauffement climatique, ont égale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Naillet :

...très rapidement, partager trois éléments. Une étude récente du cabinet Ernst and Young a démontré que les coûts structurels du système hospitalier ont augmenté de 4 points. Le CHU de la Réunion soigne non seulement les Réunionnais, mais aussi nos frères et nos sœurs de l'océan Indien. Je me suis rendu au CHU la semaine dernière, avec le ministre Darmanin. Nous y avons rencontré le personnel du service de réanimation. Tous ont dit au ministre qu'ils avaient affronté le covid au plus fort de l'épidémie, mais qu'ils ne pourraient plus faire face à une nouvelle vague.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarlos Martens Bilongo :

...rt de l'INSEE datant de 2021, 41 % d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté, cette proportion tombant à 21 % pour les mineurs français dans leur ensemble. Afin d'aider ces mères qui, sans aide pour assurer le quotidien, subissent la pression de la société, nous demandons que soit créé au sein de la mission "Solidarité, insertion et égalité des chances" un programme Tarifs sociaux dans les services publics pour les familles monoparentales, destiné à ce que les services publics locaux appliquent aux parents isolés des tarifs spécifiques. Les fonds – 100 millions d'euros en AE et en CP – seraient transférés du programme 304 ; toutefois, nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

...aunes, pour faire part de leur détresse. Il n'y avait pas grand monde alors pour dire qu'il ne fallait pas les écouter. Nous étions nombreux, de tous les bords politiques, à nous demander ce que nous pouvions faire pour celles et ceux qui élèvent seules leurs enfants – déjà eux-mêmes isolés et exclus –, souvent dans la plus grande précarité. Notre amendement, qui tend à favoriser leur accès aux services publics, fait certainement écho à des situations que vous rencontrez dans vos circonscriptions. Il porte sur l'un des sujets importants que notre assemblée doit traiter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

...ez pas me répondre, messieurs les ministres, mais j'espère que vous parviendrez cette fois à m'entendre. Comprenez la détresse des travailleurs sociaux. De toutes parts, ils nous disent leur épuisement. Les associations et les collectivités territoriales, qui les emploient, ne parviennent plus à recruter des personnels qualifiés. Or la fatigue, la sous-qualification et les sous-effectifs dans les services sociaux conduisent à la maltraitance des usagers. Tel est le résultat d'une politique, menée de longue date, de sous-financement du secteur. Concrètement, un éducateur spécialisé, titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur, commence sa carrière avec un salaire de 1 400 euros par mois. Dans ces conditions, il est normal que le système s'effondre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

En tant qu'éducatrice spécialisée, je voudrais compléter les propos de mon collègue : dans les services – notamment éducatifs – du secteur médico-social qui prennent en charge ceux que personne ne veut voir, comme les enfants placés, certaines professions bénéficient du Ségur de la santé alors que d'autres n'en bénéficient pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

Ces personnels éducatifs travaillent auprès des enfants et font vivre les services. Il est profondément injuste d'instaurer à leurs dépens une concurrence et un traitement différencié, en particulier à l'heure où la précarité augmente et où l'on a le plus besoin d'eux. Ils sont en première ligne et il faut au contraire les soutenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarina Ferrari :

...sous forme d'un complément de traitement indiciaire, le fameux CTI. Plus de 98 % des salariés relevant d'un financement assuré par les départements ont été servis, mais les 2 % restant sous financement CNSA ont été oubliés. Ce sont les personnes que nous voulons prendre en compte dans cet amendement : 1000 salariés travaillant dans une dizaine d'EHPAD et 500 autres employés d'une cinquantaine de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) relevant de l'ADMR seraient actuellement concernés. Cette situation conduit à une différence de traitement pouvant aller jusqu'à plus de 200 euros par mois entre les salariés de ces structures, selon qu'ils dépendent d'un SSIAD ou d'un EHPAD au sein de l'ADMR concernée. C'est ainsi qu'il y a des personnels des SSIAD relevant de l'avenant 43 qui ne bénéfici...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Nous avons besoin de recruter des infirmiers, afin de soulager les médecins qui exercent dans des déserts médicaux. Dans plus de 10 % des communes, il faut attendre un mois avant de rencontrer un généraliste. Dans un tiers du territoire, notamment dans les zones rurales, quatre mois sont nécessaires pour consulter un dentiste. Les infirmiers et les services d'urgence se trouvent en première ligne. Bien sûr, notre proposition n'est pas la panacée. L'idéal serait qu'il y ait suffisamment de médecins dans toutes les communes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

...tes. Ainsi, plusieurs de mes élèves ont dû attendre des mois, au détriment de leurs résultats scolaires, avant de rencontrer un orthophoniste ou un ophtalmologue. Tel est le résultat d'une politique nationale qui, depuis des décennies, sacrifie la santé publique, la sécurité sociale, la médecine générale et spécialisée, l'hôpital public, la médecine du travail, la médecine scolaire ou encore les services de la protection maternelle et infantile (PMI).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bex :

Perdre 25 % de pouvoir d'achat, c'est perdre trois mois de rémunération. Nous proposons simplement une amorce de rattrapage au moyen d'une revalorisation de 10 % du point d'indice, afin de poser les bases d'une redistribution, d'une reconstruction et d'un regain d'attractivité de nos services publics, pour l'intérêt général dans l'ensemble des territoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

...naux et 47 % des radios généralistes –, au lendemain de lois qui ont fragilisé le travail des journalistes – la loi relative à la protection du secret des affaires, la loi pour une sécurité globale préservant les libertés –, après un « plan social de près de dix ans » – je cite Delphine Ernotte, à la tête de France Télévisions – au sein du groupe et des trajectoires baissières dans les budgets du service public de l'audiovisuel qui ont fragilisé nos services publics et mis en danger les salariés – on l'a vu avec « l'affaire des plannings » à Radio France –, après les inquiétudes exprimées au sujet de l'orchestre et du chœur de Radio France, après enfin les difficultés apparues dans le monde de la création artistique et culturel – on sait le poids du service public de l'audiovisuel français dans l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Comme viennent de le souligner mes collègues, la suppression de la contribution à l'audiovisuel public proposée par l'article 1er soulève de graves difficultés. Elle fait d'ailleurs l'objet d'une opposition massive des salariés du secteur, qui craignent pour leur avenir et pour celui du service public de l'audiovisuel. Par ailleurs, se passer de toute concertation est une drôle de méthode. La transformation de la contribution à l'audiovisuel public aurait pu être envisagée beaucoup plus intelligemment, dans le cadre d'une concertation avec les salariés et les dirigeants du secteur. La question du financement est évidemment la première qui se pose – mes collègues l'ont dit. Avec la supp...