Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

88 interventions trouvées.

…à remédier au problème du pouvoir d'achat des salariés modestes transforme la fierté de classe en humiliation de classe ;…

…s'agissant des retraités, elle aboutit en outre à la négation pure et simple de ceux qui ont consacré leur vie au travail. Désormais, ils ont le sentiment de ne plus pouvoir faire plaisir à leurs petits-enfants, d'avoir perdu cette dignité qui consiste à offrir un cadeau pour Noël, ou seulement à subvenir à leurs propres dépenses quotidiennes....

Je ne connais pas le parcours de l'orateur qui vient de s'exprimer. Il semble si bien connaître le sujet qu'il a peut-être conseillé les gouvernements successifs sur le détricotage du droit du travail. Je vous confirme que la dernière réforme du droit du travail a été l'occasion d'inverser le principe de la hiérarchie des normes. Vous avez ren...

Vous masquez mal, à travers ce faux texte sur le pouvoir d'achat, votre volonté de transformer le salarié en une marchandise à part entière…

Le respect et l'écoute, d'accord, mais actons que nous ne défendons pas les mêmes personnes. Ce n'est pas très grave.

Assumez le fait que vous êtes au chevet de ceux qui font du pognon en dormant et nous, au chevet de ceux qui font tourner le pays en travaillant.

On parle ici des oubliés, on parle des invisibles, de ceux qui ont fait tourner la France au cœur de la crise, de ceux qui prennent soin de nos aînés, de nos mômes et des handicapés, on parle de ceux qui vont au charbon avec des salaires de misère !

…ne prend pas en compte la situation de ces salariés-là. La question n'est pas de savoir si les salaires ont bougé mais s'ils bougent suffisamment pour amortir l'uppercut que représente l'inflation. Et la réponse est non : vous refusez de prendre en compte cette réalité pour donner du sens à la valeur du travail. Nous, nous le faisons avec des ...

Un pays qui ne se préoccupe pas de ceux qui exercent des métiers du lien n'a pas de dignité. C'est le sens de ces amendements.

Il se fonde sur l'article 100, qui traite de la discussion des amendements. Vous savez le respect – et même l'amitié – que je vous porte, madame la présidente.

L'article 100 du règlement de l'Assemblée prévoit que les amendements des groupes soient défendus par un orateur de groupe. De même, en réponse aux avis de la commission et du Gouvernement – en l'occurrence, à la longue intervention de Mme la ministre déléguée –,…

…nous devons pouvoir nous exprimer. Le fait que nous déposions des amendements identiques et nous tenions en rangs serrés pour combattre une mauvaise majorité n'implique pas de piétiner le droit des groupes à s'exprimer. Ceux-ci doivent être autorisés à exposer des idées similaires avec des sensibilités différentes. Je revendique donc pour le g...

Permettez-moi le plaisir d'une analyse. Ce qui est bien avec la droite, c'est qu'elle met des mots sur les intentions des libéraux ; elle les déchiffre ; elle les décrypte et nous permet de mieux les comprendre. En effet, ils parlent le même langage, mais la droite s'exprime, en un sens, avec beaucoup plus de franchise, de manière décomplexée.

J'avais cru comprendre que ce texte était un ensemble de mesures d'urgence destinées à amortir le choc de l'uppercut que représente l'inflation dans la vie des gens. En fait, on observe un glissement presque naturel vers la dérégulation – il est vrai que les libéraux glissent facilement là-dessus et rejoignent l'extrême droite, l'extrême argent...

On constate des convergences de points de vue assez faciles à comprendre : tout est bon pour déréguler ; tout est bon pour diviser ; tout est bon pour démanteler la loi qui protège, la loi qui prend soin, la loi qui préserve, la loi qui régule, la loi qui fixe des règles collectives. Le caractère collectif de la prime d'intéressement me fait d...

C'est dire à quel point ce dispositif est collectif. En somme, cette mesure est inefficace pour augmenter le pouvoir d'achat de nos concitoyens .

Pourquoi y a-t-il un débat entre la gauche de l'hémicycle et ceux qui nous font face ? Vous considérez que pour les chefs d'entreprise tout est précaire, que rien n'est prévisible et qu'il faut donc leur permettre de se servir des rémunérations comme d'une variable d'ajustement.

En poussant à l'extrême, vous nous direz bientôt que le salaire doit suivre la même variation que tout le reste puisque rien n'est prévisible pour les chefs d'entreprise. Le problème est que la prime est aléatoire et dépend du bon vouloir des chefs d'entreprise. Seulement, les dépenses auxquelles sont confrontés les Français – qu'il s'agisse d...

Nous voterons donc en faveur de cet amendement car nous considérons que la prime Macron, qui ne touche qu'un petit nombre et non pas ceux dont les salaires sont les plus modestes, ne répond pas au problème de pouvoir d'achat qui touche la plupart des Français. Voilà ce qui oppose l'extrême droite et l'extrême argent représentés de l'autre côté ...

à la gauche, qui considère que la seule réponse au besoin de pouvoir d'achat, c'est la hausse des salaires.