Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

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Nous étions pourtant, dans cette assemblée renouvelée, débarrassée d'une majorité pléthorique, en situation de mettre fin à la saignée que représente l'ARENH pour l'entreprise publique EDF.

L'addition de nos forces pour l'intérêt supérieur de la nation aurait contraint le Gouvernement à abandonner la logique de marché et à cesser d'obliger EDF à vendre à ses concurrents une énergie produite à bas coût, ce qui revient à se faire concurrence à elle-même. En se contentant d'amender cet article et en acceptant le sous-amendement du Go...

Ce que la ministre ne dit pas, et qui empêche de définir une politique publique énergétique souveraine, c'est que toutes ces questions sont encadrées par la Commission européenne et que nous sommes au garde à vous, le petit doigt sur la couture du pantalon

quand il s'agit de déterminer les prix pour l'ARENH. Nous militons pour une exception énergétique française, à l'image de l'exception culturelle française, parce que la définition d'une politique publique énergétique relève de la souveraineté. L'amendement en discussion n'est pas la panacée mais, comme aurait dit ma grand-mère, « c'est moins pi...

Cet article, c'est du jamais vu ! Le Gouvernement entend valider par la loi un décret visé par plusieurs procédures contentieuses internes et pourrait même faire l'objet d'un contentieux européen. Le Gouvernement confirme le peu de cas qu'il fait du respect des pouvoirs en contournant la justice. Je veux le répéter et le souligner : l'article 1...

Madame la ministre, vous faites comme s'il n'y avait pas d'alternative : l'ARENH ou rien, le marché ou rien. Ce n'est pas le cas. Nous vous proposons de sortir la politique énergétique du carcan du marché et de fixer des tarifs réglementés pour les collectivités et l'ensemble des professionnels et des industriels – nous mesurons à quel point le...

Ce n'est pas tout ou rien, Bruxelles ou le plat de lentilles ; il faut considérer que la politique énergétique française est une exception dans le cadre européen. Voilà la solution alternative que nous proposons à votre siphonnage d'EDF et à votre incapacité. Moi aussi, je rencontre les entreprises dans ma circonscription. Allez voir chez les ...

Allez voir, chez nous, les entreprises de l'automobile, vous verrez combien le prix de l'énergie pèse sur leur compétitivité. Vous verrez bien alors que votre bouclier tarifaire ne marche pas – pas davantage dans les collectivités locales qu'ailleurs.

Naguère, dans les années 1970, un chaudronnier-soudeur qualifié, fier de son travail, pouvait nourrir sa famille, partir en vacances et financer les études de ses mômes. Certes, il ne roulait pas en Porsche ou en Alpine, mais il vivait de son travail.

Désormais, la France qui travaille, celle qui a fait tourner les machines pendant la crise, celle qui a pris soin des aînés et des enfants en situation de handicap – avec, souvent, des femmes en première ligne – a le sentiment de ne pas arriver à boucler les fins de mois. La valeur du travail a été dégradée de façon colossale.

Les responsabilités sont partagées, mais relèvent toutes d'une approche libérale déployée dans la durée. Vous dites vouloir stimuler le dialogue social pour rehausser les salaires, mais votre stimulation est tellement douce qu'elle en devient homéopathique ! Le président des riches, le président de « l'Uber République » et de la République des ...

ce président qui a plus d'amis milliardaires que d'amis chaudronniers-soudeurs, ne sera décidément pas le président du pouvoir d'achat.

Puisque vous voulez des stimulations efficaces, utiles et concrètes, nous proposons, de façon largement concertée, que des conférences annuelles de branche soient convoquées afin de négocier les grilles de salaire pour prendre en compte les effets de l'inflation sur le pouvoir d'achat.

Nous proposons également de conditionner les aides publiques à une obligation de résultat en matière de négociations salariales. Dans un souci d'équité et de partage, nous proposons d'introduire l'échelle mobile des salaires. Enfin, nous proposons de réduire de quatre à deux ans la fréquence des négociations, car plus le temps passe, plus la Fr...

Monsieur le ministre, ne sous-estimons pas l'extrême gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Nous avons affaire à un changement de monde. La deuxième partie du texte contient d'ailleurs des mesures de guerre devant s'appliquer à l'énergie. C'est dire à quel point vous avez été incapables, pendant le quinquennat précédent, de p...

…votre incapacité à répondre aux propositions que nous vous faisons, nous mènent à conclure que vous n'êtes pas en mesure de parler aux tripes des Français, ni de remplir leur ventre.

L'article 54, alinéa 5, du règlement prévoit que « dans l'intérêt du débat, le Président peut autoriser à s'exprimer un nombre d'orateurs supérieur à celui fixé par le présent Règlement. »

Attendez ! Elle le peut, si elle considère que, dans l'intérêt du débat, le sujet le justifie. La question des retraites et le sort des retraités ne sont-ils pas des sujets suffisamment importants pour permettre à chacun des groupes – à chaque groupe, pas à trente-six orateurs par groupe ! – de s'exprimer ?

Madame la présidente, je vous demande donc de laisser au moins un orateur par groupe défendre son point de vue sur la question du sort réservé aux retraités.

Merci, présidente, d'avoir accepté que nous consacrions à un sujet de cette importance le temps qu'il mérite. Pour en revenir au sort réservé aux retraités, j'ai l'impression que l'incapacité des « marcheurs », des libéraux, de leurs alliés…