Les amendements de Pierre Dharréville pour ce dossier

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Nous en aurions pourtant bien besoin pour faire face au défi des pénuries mais aussi à celui des médicaments biologiques, dont la fabrication devrait s'appuyer sur les outils publics et sur une relance ambitieuse de la dynamique du don avec l'Établissement français du sang (EFS). Le droit à l'autonomie n'est toujours pas pris au bon niveau. On...

Vous vous en prenez aux arrêts maladie pour récupérer 300 millions d'euros, en donnant le pouvoir au médecin diligenté par l'employeur face au médecin qui suit le salarié ; vous court-circuitez ainsi le médecin-conseil, c'est-à-dire la sécurité sociale.

Vous allez également limiter les arrêts prescrits par téléconsultation alors même que vous encouragez par ailleurs ce système dont il faudrait mieux encadrer la pratique pour qu'elle ne soit pas le cheval de Troie d'une financiarisation de la médecine de ville.

Vous feriez mieux de vous interroger sur les causes des arrêts maladie. Nous ferions mieux d'agir vraiment pour la prévention, de faire de la santé au travail une grande cause nationale, de nous occuper de santé environnementale, de transformer nos modes de vie, de production, de vie, de consommation. Nous avons également ouï dire que vous env...

Mais ce n'est pas tout. Après vous être acharnés à maintenir un top niveau d'exonérations pour le capital, vous venez piquer dans les cotisations des salariés, celles des retraites complémentaires de l'Agirc-Arrco et celles de l'Unedic. Pour l'Agirc-Arrco, dont la gestion est paritaire, alors que les cotisations ont pour seule destination les ...

Vous voulez gagner au grattage et au tirage ! C'est d'autant moins défendable qu'en augmentant les pensions, comme c'est prévu, les partenaires sociaux vont contribuer à faire épargner au régime général des versements du minimum contributif.

Pour l'Unedic, après avoir réduit les droits des assurés, vous entendez prélever 11 milliards d'euros d'ici à 2027 sur les cotisations chômage des salariés pour financer votre mauvais projet France Travail. Vous devenez des spécialistes du hold-up sur les cotisations, des orfèvres du casse social.

Comment voulez-vous que nous soutenions un tel projet ? Comment voulez-vous, même, qu'il trouve ici une majorité ? En réalité, vous n'en avez cure. Vous voulez la sécurité sociale rabougrie et domestiquée. Fidèles à Ambroise Croizat, nous voulons la voir porter haut ce principe essentiel : « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoi...

 « Tandis que nous parlons, le temps jaloux s'en va », écrivait Horace. « Carpe diem. Cueille le jour et crois le moins possible au lendemain. » Avec ce que vous semez, il n'y aura pas grand-chose à cueillir. Nous ne vous suivrons pas. Nous voulons croire au lendemain, au lendemain où on prend soin, si je puis m'exprimer ainsi.