Les amendements de Matthias Tavel pour ce dossier

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Vous pouvez priver l'opposition présente dans cet hémicycle d'une voix, pas les Français opposés à votre réforme.

Au bout du compte, c'est bien votre texte que vous devrez retirer. La brutalité que vous avez montrée contre l'un des nôtres n'a d'égale que la brutalité de votre réforme pour les Français, à qui vous voulez voler deux ans.

L'article 2 est en quelque sorte le « su-sucre » que vous leur présentez pour leur faire avaler la pilule de cette réforme profondément injuste. Nous ne sommes pas dupes de cette opération de camouflage, de diversion, ni de votre volonté de vous défausser en écrivant quelques lignes sans objet sous la dictée du Medef alors que vous méprisez l'i...

Votre réforme est injuste ; le report de l'âge légal aggravera encore la précarité et le chômage des seniors, qui sont déjà nombreux à percevoir le RSA. Votre réforme est injustifiée sur le plan économique car, si nous étions dans la situation de plein emploi que vous prétendez atteindre, il ne serait pas besoin de quelque réforme que ce soit ...

c'est un cavalier qui n'a rien à faire dans un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale. Enfin, votre réforme est tellement inaboutie, brouillonne, mal faite, que cet article renvoie à un décret, que l'emploi des seniors fera, dites-vous, l'objet d'un autre projet de loi et qu'il faudra rediscuter des droits familiaux ...

Il se fonde sur les articles 70 et 100 de notre règlement. Nous représentons tous la nation : nous en sommes d'accord. Or, à l'heure où je vous parle, la nation est opposée à ce texte. Que ses représentants acceptent donc de la représenter ,

qu'ils rejettent cette réforme, sans quoi nous créerons un précédent extrêmement dangereux pour le pays, pour la démocratie, pour la nation elle-même !

Si vous voulez que les Français partent en bonne santé, ce n'est pas à 62, ni à 64, ni à 67 ans – comme le propose Mme Le Pen – qu'ils le pourront ,

Je m'étonne d'entendre, du Rassemblement national à la Macronie, des députés se plaindre que nous ayons déposé des amendements. Vous n'en avez déposé que très peu, mais il ne faut pas faire de votre paresse parlementaire une vertu.

…vous alimentez l'antiparlementarisme, alors que nous sommes fidèles à la volonté populaire, qui s'exprime dans la rue contre votre réforme. En cela, nous agissons ici en tant que représentation nationale, conformément à notre devoir.

Il est vrai que travailler à la RATP, c'est avoir un métier pénible. La preuve : vous n'avez trouvé que ce pauvre Jean Castex pour la diriger !

Notre collègue Balanant a eu l'honnêteté de reconnaître que les tunnels peuvent être pénibles. Cependant, les tunnels d'amendements ne sont pas les pires : les plus pénibles sont les tunnels dans lesquels travaillent tous les jours les conducteurs de métro ; c'est l'exposition quotidienne des conducteurs de métro et de bus à des taux de polluti...

Voilà pourquoi ils ont le droit de partir à la retraite plus tôt que les autres : pour partir en bonne santé.

C'est ce que nous demandons en soutenant cet amendement. À la pollution s'ajoutent les horaires décalés, le travail souterrain, les vibrations – tous les aspects que nous soulignons parce que, dans ce débat, nous défendons les agents de la RATP et tous ceux qui exercent des métiers dans lesquels ils sont confrontés aux mêmes conditions pénibles...

Vous avez d'ailleurs sans doute besoin que nous répétions certains arguments puisque, manifestement, vous ne semblez pas avoir été suffisamment sensibles à la « pédagogie », comme vous dites, avec mépris, en faire en direction des Français. Vous affirmez vouloir remercier certaines professions, et singulièrement les électriciens et les gaziers...

Vous affirmez défendre le principe d'universalité mais votre réforme ne propose rien d'autre que l'universalité de la régression, l'universalité de l'injustice, alors que nous défendons, nous, l'universalité du progrès social et le rôle pionnier des régimes spéciaux en ce domaine.

Nous parlons non pas d'un privilège mais d'une compensation pour les salariés du service public qui en assurent la continuité avec talent, avec dévouement, avec sérieux, nuit et jour, 365 jours par an, quelles que soient les conditions climatiques. Si, aujourd'hui, il y a des problèmes sur le réseau électrique, ce n'est pas à cause des électric...

C'est à cause d'une majorité, incarnée ici par le groupe Les Républicains, qui a, en son temps, privatisé EDF et fait voter la loi portant nouvelle organisation du marché de l'électricité, la loi Nome.

Si, aujourd'hui, les tarifs explosent, ce n'est pas à cause de la taxe finançant le régime des électriciens et gaziers, c'est à cause de l'impôt privé que prélèvent les multinationales de l'énergie sur les factures des Français.

Vingt milliards, c'est le montant des profits de Total, qui exploite des centrales au gaz et à qui vous avez prévu d'offrir le terminal méthanier flottant du Havre, au mépris des règles élémentaires de sécurité. 2 milliards, c'est le montant des dividendes versés aux actionnaires d'Engie, qui s'appelait Gaz de France avant sa privatisation.