Les amendements de Jean-Paul Lecoq pour ce dossier

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Cet amendement et l'avis de la rapporteure font réfléchir. Vous savez que je suis député du port du Havre.

Je sais combien le métier de douanier est dangereux, tout comme le métier de docker – vous savez ce qui se passe dans nos ports, monsieur le ministre délégué, vous savez les trafics qui s'y font et vous savez que les ennemis, en face, n'hésitent pas. C'est pourquoi si, aux côtés des douaniers professionnels qui sont fonctionnaires et bénéficien...

Mais le ministre délégué a dit que ce n'était pas possible, qu'on ne pouvait mettre en danger les réservistes !

M. le ministre délégué et Mme la rapporteure séparent les futurs réservistes en deux catégories. Pour schématiser, il y aura ceux qui viendront des métiers de la sécurité, c'est-à-dire de la police, de la gendarmerie, voire de l'armée, et il y aura les autres, issus de la société civile. Il conviendrait donc que la loi précise clairement la dis...

S'agissant des réservistes de la première catégorie, pour répondre à mon collègue venant de l'autre côté de l'eau – expression que les habitants de l'agglomération havraise connaissent –, il ne s'agit pas seulement de bien viser, même si c'est toujours préférable, mais d'avoir été formé à se retenir d'utiliser son arme, à ne pas paniquer lorsqu...

Pour le reste, j'adhère à vos propos concernant l'uniforme, monsieur Blanchet. Comme j'étais électricien, quand je suis devenu député, j'ai demandé une formation à la questure et on m'a envoyé au palais de justice de Lille où, comme je n'étais pas en robe, tout le monde n'a regardé que moi lors des sessions. De la même manière, quand on m'a env...

Pour en revenir à la clause de durée, j'ai souvenir que, pendant la crise du covid-19, on a fait sauter toutes les références – la présidente de séance ne me contredira pas sur ce point. Les réserves ont été mobilisées aussi longtemps que nécessaire. Notre présidente en faisait d'ailleurs partie.

Toutes les réserves sanitaires ont été mobilisées le nombre de jours nécessaires pour protéger les Français. Il y a donc une contradiction entre le fait d'inscrire dans la loi une durée et l'idée selon laquelle la réserve est censée agir en cas de besoin – c'est en tout cas ainsi que vous la présentez – qu'il conviendrait d'éclaircir.