Intervention de Bernard Farges

Réunion du jeudi 2 novembre 2023 à 10h40
Commission d'enquête sur les causes de l'incapacité de la france à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale et notamment sur les conditions de l'exercice des missions des autorités publiques en charge de la sécurité sanitaire

Bernard Farges, président du Comité national des interprofessions des vins à appellation d'origine et à indication géographique (Cniv) :

Il faut relativiser l'expérimentation des fermes Dephy, notamment en matière de coût et de moyens engagés, pour un résultat contestable et difficilement duplicable. Avoir un dixième de techniciens à disposition en permanence sur son exploitation n'est pas viable. On a créé des emplois, mais attention à la généralisation. Pour nos prochains dispositifs d'accompagnement, prenons garde à ne pas dépenser d'argent de manière inconsidérée.

La séparation du conseil et de la vente rencontre un succès relatif. Un vendeur ne fait pas forcément un mauvais conseiller. Au lieu de séparer systématiquement le conseil de la vente, développons des structures capables de dispenser un conseil stratégique tous les deux ou trois ans, afin de tendre vers des objectifs et de faire évoluer les pratiques. De telles structures pourraient être financées par une partie du produit de la RPD, la redevance pour pollutions diffuses. En tant qu'exploitant qui voit le travail de ses fournisseurs, je trouve que la séparation du conseil et de la vente n'est pas forcément utile et efficace.

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