Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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Et ArcelorMittal, au Luxembourg ? Et la fraude massive de McDonald's ? Et General Electric, McKinsey ? Toutes ces boîtes qui ne paient pas d'impôts en France pratiquent l'optimisation fiscale, comme on dit sur vos bancs, ou plutôt la fraude, comme on dit sur les nôtres ! Tous ceux-là vont-ils eux aussi bénéficier de la prime Macron, ou allez-vo...

Madame la rapporteure, nous sommes en train de parler de Stellantis – 14 milliards d'euros de bénéfices, pas d'impôt sur les sociétés en France –, et vous voulez nous faire pleurer sur leur sort ?

Si, si ! Votre texte le montre ! Vous ne défendez pas les intérêts de la France : vous défendez ceux des actionnaires, des patrons, des firmes !

Voilà ce que vous faites tous les jours ! Et quand vous nous dites agir dans l'intérêt des PME et des TPE, je vais vous dire ce dont il s'agit vraiment : avant la Révolution française, sous l'Ancien régime, chaque fois que le haut clergé était attaqué, chaque fois que les évêques étaient critiqués pour leur luxe, leur luxure, leur stupre, que f...

Voilà ce que vous faites avec Macron depuis cinq ans ! Votre rôle majeur dans le monde politique et économique actuel, c'est d'être les protecteurs de ces grands seigneurs qui pillent le pays. Vous en êtes les complices !

Le débat entre salaire et prime pose une question qui peut intéresser nos collègues du groupe Rassemblement national : comment fait-on nation ?

Comment fait-on pour que la collectivité, pour que tous les Français avancent ensemble, en évitant qu'une partie seulement d'entre eux progresse ? Comment préservons-nous l'égalité, au cœur de notre triptyque républicain ? Il existe 600 euros de différence entre le montant de la prime versée aux salariés des grands groupes et celle dont bénéfi...

…et au bon pouvoir des entreprises, lesquelles ne la versent pas forcément à tous les salariés. En instaurant une prime plutôt qu'en augmentant les salaires, on crée une injustice.

Le fait d'agir sur les salaires garantit l'égalité entre les salariés, donne la possibilité à toutes les branches d'avancer de concert et évite que seuls certains salariés soient récompensés – on parle de récompense. Quand nous disons que 4 millions de salariés ont touché la prime, cela signifie concrètement que 22 millions ne l'ont pas reçue. ...

 « Nous prenons tout ce que nous pouvons », nous dites-vous, monsieur Tanguy. Mais, en l'occurrence, il n'y a que du vent. Le problème que pose votre attitude consistant, ce soir, à être la main dans la main avec le Gouvernement ,

c'est que vous faites croire aux Français que ce vent va se transformer en argent, dans leur porte-monnaie. Ce n'est absolument pas le cas. Pourquoi ? Répétons-le : la prime moyenne versée aux Français a été de 500 euros, alors que le plafond était de 2 000 euros. Or ce n'est pas en triplant ce plafond – le portant donc à 6 000 euros – que ça v...

Surtout, sachez-le, pour ce qui est des programmes, je suis sans doute l'un des plus fervents lecteurs de Mme Le Pen et de votre groupe.

Je lis votre programme économique depuis les années 1970. Or, pas une seule fois – pas même dans « Mon programme présidentiel » de Mme Le Pen en 2022 – ne figure le mot « profits », le mot « dividendes », le mot « firmes », le mot « bénéfices ».

Le taux de marge des entreprises après impôt n'a jamais été aussi élevé. Les rémunérations des grands patrons ont doublé. Le CAC40 a battu tous ses records l'an dernier – si bien qu'on peut parler d'hyperprofits. Et, sur tout cela, pas un mot de votre part, rien. Le partage de la valeur, ça ne vous intéresse pas. Nous pensons, nous, qu'il y a m...

À quelle question devons-nous répondre ? Nous devons répondre à un taux d'inflation de 5, 6, 7 ou 8 %, qui touche 67 millions de Français, en particulier 27 millions de salariés dont les salaires ne sont pas indexés sur l'inflation. L'érosion du pouvoir d'achat concerne tous ces salariés. Or vous apportez une réponse inégalitaire, puisque certa...

Le mot « patron » est comme le mot « poisson », il ne veut rien dire. Dans les poissons, il y a les requins et il y a les sardines : croyez bien que nous sommes, sur nos bancs, tout à fait aptes à faire la différence entre les requins du patronat et les sardines qui font vivre tous les jours les TPE et les PME des Français. Que se passe-t-il da...

À cette injustice s'en ajoute une autre : non seulement le CAC40 pompe toute la plus-value, mais il refuse de payer ses impôts ! Le taux de l'impôt sur les sociétés (IS) atteint 24,7 % pour les PME et les TPE, alors que la majorité des entreprises du CAC40 paient moins de 4 % d'IS ! Nous sommes la voix des TPE et des PME…

…qui prélève la valeur ajoutée pompée par le CAC40, pour la redonner aux TPE et aux PME, afin que des mesures égalitaires soient prises pour tous les salariés du pays.