Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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Que comptez-vous faire pour ces secteurs ? On n'entend rien. Si votre réponse c'est la prime, je vais redire ce qu'a exposé mon collègue Maudet : dans les transports, 82 % des salariés n'ont pas touché la prime Macron ; dans les services aux ménages, c'est 93 %. C'est la même chose pour l'aide à domicile : une très large majorité des salariés d...

Madame la rapporteure, madame la ministre déléguée, on vous demande ce que vous comptez faire pour les métiers essentiels dont le Président de la République a dit le plus grand bien au cœur de la crise covid. On vous dit que la prime Macron que vous proposez ne fonctionne pas et que les négociations au niveau des branches aboutiront peut-être d...

Que comptez-vous faire pour ces métiers essentiels ? Rien, apparemment, parce que les deux réponses contenues dans le texte de loi sont nulles et non avenues.

Dans la lignée des précédents, il demande l'indexation des salaires des assistantes maternelles sur l'inflation. Pour la plupart, ces professionnelles touchent un salaire nettement au-dessous du SMIC alors qu'elles travaillent tôt le matin jusqu'à tard le soir. Pendant la crise sanitaire, le Gouvernement affirmait vouloir revaloriser la rémuné...

Madame la ministre déléguée, si nous souhaitons poursuivre la discussion sur cette série d'amendements, c'est que nous estimons ne pas obtenir de réponse satisfaisante. Il est question de secteurs clés de la vie française : ce sont des métiers qui sont reconnus comme indispensables et essentiels, et des travailleurs qui, pour beaucoup, se trouv...

Voilà pourquoi nous maintenons cette série d'amendements. Nous aimerions que le Gouvernement ait quelque chose à proposer pour les aides à domicile, pour les femmes de ménage, pour les ouvriers du bâtiment ou encore pour les salariés de la logistique. Pour évoquer ceux-ci, je prendrai l'exemple d'Amazon, le plus grand et le plus connu des emplo...

C'est incroyable, le brouhaha que vous faites dès que nous essayons d'évoquer la vie des Français qui font tourner le pays !

Eh oui ! Alexandra, donc, nous dit : « je gagne 1 400 euros net après quatre ans d'ancienneté ; j'ai deux enfants qui font des études, je suis divorcée. Avec mon loyer de 550 euros, l'essence, l'alimentation, le gaz, il me faudrait 200 euros de plus par mois pour être bien. »

Voilà ce qui se passe chez Amazon ! Amazon, dont le patron veut aller dans l'espace et se construit un yacht si grand qu'il ne passe pas sous les ponts !

Dans la continuité des autres amendements, il concerne les salariés de l'industrie agroalimentaire. Sur l'un des sites du groupe Bigard, un salarié m'a donné une fiche récapitulant son budget : il touche 1 480 euros alors qu'il a quinze ans d'ancienneté ; dans la colonne « loisirs » comme dans la colonne « vacances », il y a des zéros et 15 eur...

C'est incroyable : plus le travail est célébré dans cet hémicycle, plus il est dévalorisé au quotidien.

Les travailleurs qui font ces métiers, vous avez toujours des mots sucrés pour dire combien ils sont « indispensables », « essentiels », « formidables », mais quand il s'agit concrètement de changer quelque chose au bas de leur fiche de paie, c'est comme s'il n'y avait plus personne sur les bancs du Gouvernement.

Il s'agit à nouveau de réclamer une hausse du salaire minimum à hauteur de 1 500 euros pour les aides à domicile, les auxiliaires de vie, pour toutes ces personnes qu'on dit essentielles et qui s'occupent des personnes âgées du matin au soir, avec des horaires infernaux. Elles sont rémunérées actuellement très nettement en dessous du salaire mi...

Ce rappel se fonde sur l'article 70, alinéa 3, de notre règlement, qui concerne les mises en cause personnelles. Mme la ministre déléguée nous a qualifiés de « révolutionnaires ».

Or les amendements que nous présentons sont dignes de très doux sociaux-démocrates ! Il n'y a pas plus sociaux-démocrates que nous, lorsque nous demandons une petite augmentation du SMIC, de 6 % en valeur réelle. Ce n'est pas ça, la révolution. D'ailleurs, c'est M. Macron, pas nous, qui a publié un livre intitulé Révolution !

On nous dit que nos interventions sont décalées, on nous enjoint de revenir au projet de loi, mais il faut voir à quel point votre texte est étriqué ! On est en train de se demander si l'intéressement doit être versé en une fois ou en trois fois ; s'il doit être individuel ; s'il doit y avoir une pompe d'amorçage… Mesurez à quel point nous somm...

…en un temps où elle apparaît de manière encore plus flagrante du fait que l'inflation est galopante. Et vous ne proposez même pas des sparadraps pour la panser ! Je suis d'accord avec ce qu'a dit David Guiraud : cette déformation majeure au profit du capital et au détriment du travail n'a pas seulement des conséquences individuelles, mais des...

Les « hussards noirs de la République », vous les transformez en des gars que l'on va recruter sur un bout de trottoir. Dans les usines, dans le bâtiment, chez les auxiliaires de vie, le turnover est permanent…

Comme on en discute depuis hier, je me suis renseigné au sujet de cette prime Macron, et je l'ai fait auprès des premiers concernés. Il se trouve que, pour préparer l'examen de ce projet de loi, et comme je savais que la commission n'organiserait vraisemblablement pas d'auditions de personnes qui rencontrent des difficultés de pouvoir d'achat, ...

J'ai demandé à Bertrand, chef d'équipe dans l'agroalimentaire, qui travaille de nuit et est payé 1 700 euros par mois, s'il avait touché la prime Macron. Il m'a répondu qu'il avait touché 0 euro de prime et que les négociations sur les salaires avaient elles aussi abouti à 0 euro, car leur patron avait déclaré qu'il n'accepterait, pourquoi pas,...