Les amendements de Elsa Faucillon pour ce dossier

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Vous instillez le venin du désordre et de la haine. Nous prenons nos responsabilités et nous rejetterons avec force ce texte de la honte. Voter ce projet de loi, c'est intégrer dans le droit la préférence nationale ,

attenter au droit du sol, rétablir la déchéance de nationalité et supprimer des droits à des enfants français, nés sur le sol français de parents étrangers ! Ce texte inscrit dans le droit une idéologie mortifère, qui distingue les étrangers des nationaux, ceux qui pourraient se réclamer de la patrie et ceux qui ne le pourraient pas. La France...

Vous poussez à la désobéissance civile, mais, que vous le vouliez ou non, les médecins continueront de soigner toutes et tous, les professeurs d'enseigner à toutes et tous, les travailleurs sociaux d'accompagner toutes et tous.

Parce que telle est notre nation ! Nous voterons pour cette motion de rejet préalable avec la gravité de celles et ceux qui redoutent que l'irréparable soit commis ;

L'irréparable : voilà le résultat de cette folle volonté de faire passer coûte que coûte un texte pour lequel vous n'avez pas de majorité et qui, dès le début, portait les germes de la honte ! La honte est maintenant totale : toutes les lignes rouges ont été franchies ! Vous avez cédé à tout pour trouver un accord avec la droite, alignée sur l...

Quelle déchéance ! Quelle faute historique d'offrir ainsi un plateau d'argent à l'extrême droite, à l'heure de la fièvre populiste et fasciste qui gangrène nos démocraties. L'histoire nous regarde : cessez cette folie !

Nous ne voulons pas qu'à l'image des débats au Sénat et en commission des lois, l'Assemblée nationale soit la caisse de résonance de propos abjects, haineux, xénophobes et essentialisants à l'encontre des étrangers.

Nous ne voulons pas d'une loi qui attaque notre cohésion sociale en pointant l'étranger comme suspect, fraudeur ou délinquant. La menace, dans notre pays, n'est pas l'étranger ; ce sont les mots de l'extrême droite. Nous ne voulons pas d'une loi pour mener une course électorale avec l'extrême droite. En réalité, monsieur le ministre, vous le s...

Nous ne voulons pas d'une loi qui nourrit les fantasmes et alimente les peurs, parce que nous savons que les discours abjects et haineux nourrissent la violence raciste déjà à l'œuvre dans certaines villes de notre pays.

Surtout, nous ne voulons pas d'une loi qui tourne le dos à notre ambition d'accueil et d'hospitalité. L'immigration et l'hospitalité sont le fruit de notre histoire ; ils fondent aussi notre État de droit. Nous ne voulons pas d'une loi qui pointe un responsable, l'étranger, alors même que la fermeture des hôpitaux et le manque de professeurs d...

Nous voulons des dispositifs d'accueil, parce qu'ils sont la solution pour inclure et autonomiser. Il n'y a rien, à ce sujet, dans votre projet de loi, sinon quelques miettes concédées au fil des discussions au Sénat et à l'Assemblée nationale. Oui, nous voulons une régularisation de tous les travailleurs…