Les amendements de David Guiraud pour ce dossier

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de l'argent pour les ménages qui se chauffent aux pellets, pour les associations qui aident les plus pauvres à se nourrir là où l'État a démissionné, pour étendre aux personnels municipaux le bénéfice du Ségur de la santé. De surcroît, le Sénat a quelque peu amélioré le texte : nous nous abstiendrons donc lors du vote.

Cependant, je n'ai pas employé à la légère le verbe « arracher » : il ne s'agissait pas de coconstruction ! Si les amendements auxquels j'ai fait allusion ont été adoptés, c'est parce que l'Assemblée nationale, aussitôt qu'elle cesse d'être tyrannisée par l'application du 49.3, fait son travail jusqu'au bout. Elle vous impose des crédits supplé...

Monsieur le ministre délégué, vous avez déclaré que notre pays résistait admirablement à la crise : c'est une erreur monumentale, et vous ne l'ignorez pas ! Les Français sont en train de mordre la poussière ; ce n'est pas là une impression, un sentiment, mais une réalité. Au troisième trimestre 2022, le salaire mensuel rapporté à l'augmentation...

Le fléau de la vie chère balaie des millions de nos concitoyens : les prix pratiqués dans les grandes surfaces ont augmenté de 13 %, les prix des produits alimentaires de 10 %, le nombre de demandes de crédit bancaire refusées explose. La vie chère, c'est l'humiliation des Français réduits à se priver des petits plaisirs de la vie, à ne plus po...

Vous êtes responsables de l'effondrement en cours et à venir. Parce que vous vous trompez : l'effondrement est devant nous et la crise est durable. Quand la précarité étudiante explose, cassant le moral, les ambitions et les études de notre jeunesse, tuant ses rêves, vous êtes responsables : vous refusez en effet notre proposition de taxer les ...

Vous protégez les riches héritiers ! Vous qui affirmez systématiquement défendre la méritocratie, vous défendez l'héritocratie !

Vous êtes responsables de la colère qui s'exprime devant les stations-services : vous avez poussé la provocation jusqu'à annuler la ristourne de 20 centimes à la pompe le 16 novembre, c'est-à-dire le jour anniversaire du mouvement des gilets jaunes, dont certains participants ont perdu un œil parce qu'ils luttaient, avec raison, contre la vie c...

Et le 31 décembre, vous allez définitivement couper les aides sur le carburant. Vous nous annoncez une aide qui ne concerne plus que les « gros rouleurs », – sous-entendu : ceux dont le travail exige de conduire une voiture. Mais collègues, dans les campagnes, tout le monde est un gros rouleur ! Dans les quartiers et les villes où vous avez fer...

désertés par les médecins et où les grandes surfaces ont poussé au détriment des services de proximité, tout le monde est un gros rouleur !

Non, les Français ne vont pas bien – sauf ceux qui ont le privilège d'être protégés par le président des riches ! À l'heure où vous expliquez que, pour payer le prix de la crise, les Français vont devoir se tuer au travail à cause d'une réforme des retraites ignoble, et que les chômeurs vont devoir recevoir toujours moins, les dividendes ont at...

…et vous distribuez secrètement des recettes aux plus riches, qui s'appellent exonérations fiscales ! C'est une politique de classes agressive, qui détruit les solidarités comme elle détruit nos petites et moyennes entreprises. Puisque c'est une politique de classes, nous assumons aujourd'hui et assumerons demain notre soutien aux salariés qui ...

Venons-en directement au débat de fond : sommes-nous tous d'accord, oui ou non, pour dire que la privatisation des autoroutes a été une erreur monstrueuse ?

À partir du moment où l'on a vendu les autoroutes 15 milliards d'euros en 2006, alors qu'elles ont déjà rapporté plus de 27 milliards de dividendes depuis lors, l'État a perdu 12 milliards dans cette vente. C'est donc une erreur monstrueuse ! Sommes-nous capables de le dire collectivement ?

S'agissant du débat juridique, monsieur le ministre délégué, vous n'êtes pas commentateur : vous faites partie du Gouvernement. Votre responsabilité n'est pas de nous dire que c'est compliqué juridiquement ; elle est de chercher – juridiquement – comment faire en sorte de revenir à une situation normale. En effet, avant le droit, il y a ce qui ...

Sur le fondement de l'article 50, alinéa 4. Nous nous étions donné comme règle commune de finir vers deux heures du matin. Au vu du rythme de l'examen des amendements, ce sera impossible, nul ne peut prétendre le contraire.

Il n'est pas vrai que seul un groupe s'oppose à la continuation de nos débats ce soir, puisqu'il y en a maintenant quatre : le groupe communiste, le groupe écologiste, celui de La France insoumise et celui du Rassemblement national.

Leur demande doit être prise en compte, madame la présidente : à défaut, au rythme où nous allons et au vu des tensions qui vont s'accumuler, nos débats vont progressivement perdre en sérénité et en qualité. Je propose donc une suspension de séance.

Je rappelle que certaines commissions se réunissent tout à l'heure dès neuf heures. Je veux bien reconnaître qu'il y aura peut-être un peu moins de monde dans l'hémicycle à la prochaine séance, mais au moins les débats seront-ils de meilleure qualité.

Cela a été dit par notre collègue, l'eau est un bien vital qui se fait rare. À cet égard, nous aurions tort de penser que son accès n'est pas une question qui se pose à un nombre croissant de foyers français. À Mayotte ou en Guyane, ce sont même 20 % de nos compatriotes qui n'ont pas accès à l'eau potable. Ces deux amendements identiques ne vo...

Si je peux entendre certains arguments, il y en a d'autres que je ne comprends pas. En ce qui concerne la perte de recettes, celle qui concernerait les régies publiques serait effectivement regrettable, mais il convient de faire la distinction entre les revendeurs et les usagers, dont nous défendons les intérêts. De plus, s'il s'agit d'une pert...