Les amendements de David Guiraud pour ce dossier

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Il y a des moments où il suffit juste de s'appuyer sur des éléments concrets : arrêtez de vous référer à une période pendant laquelle toute l'économie a fermé et de nombreux emplois industriels ont été suspendus ! Des usines ont fermé le rideau, puis l'ont rouvert : ce n'est ni un rattrapage ni une création nette d'emplois par rapport au niveau...

Parfois, il faut savoir faire un pas de côté par rapport à certaines de nos positions. La suppression de la demi-part fiscale était injuste.

Ce que vous ne comprenez pas, chers collègues, c'est que nous parlons de veuves et de veufs. Et dans cette situation, je n'accepte pas d'entendre des arguments d'ordre financier.

Nous, nous n'avons pas un portefeuille à la place du cœur, et nous voterons donc en faveur de ces amendements.

Nous avons siégé jusque tard dans la nuit et nous nous retrouvons face à un article technique qui présente des chiffres. Nous n'avions pas prévu d'intervenir, mais un élément a appelé notre attention : vous avez beaucoup parlé du contenu de cet article. Je m'étonne que les membres du Gouvernement aient consacré autant de temps à parler du défic...

Monsieur le ministre, vous avez évoqué la crédibilité de l'État français vis-à-vis de nos partenaires, mais que vaut-elle quand l'État n'est même pas crédible aux yeux de nos propres concitoyens, qui sont durement touchés par la hausse des prix et qui contribuent de plus en plus – surtout les classes moyennes et, encore davantage, les classes p...

…mais qu'elle ne se remettra pas de la destruction de l'hôpital et de l'école publics. On peut supporter deux points de déficit supplémentaire, mais pas deux degrés de réchauffement supplémentaire, comme le montrent les épisodes de canicule récents.

Cet article annonce qu'en plus d'une baisse du pouvoir d'achat des Français, ceux-ci seront saignés dans les prochaines années. Vous dites donner 20 milliards d'euros à nos concitoyens, mais vous vous apprêtez en réalité à leur reprendre 24 milliards selon vos prévisions, 80 milliards selon les nôtres.

Je finis. Si l'État n'investit pas, il s'écroulera, et avec lui nos valeurs et tout le tissu économique français.

Premièrement, parce qu'elle se fonde sur des constats erronés. Ce n'est pas vrai que des salariés, comme par magie, se rendent compte qu'ils souhaitent effectuer des heures supplémentaires. Ce n'est d'ailleurs pas ce que dit le droit, étant donné que proposer à ses salariés de faire des heures supplémentaires relève de la prérogative de l'emplo...

Au-delà de cette question juridique, j'ajoute que si un salarié veut refuser de d'accomplir ces heures, il est très difficile d'aller faire valoir cet abus de droit devant un tribunal, particulièrement quand on a 20 ou 25 ans et qu'on se trouve en position de faiblesse vis-à-vis de son employeur.

Deuxièmement, il n'y a pas que le travail salarié dans la vie. Comment peut-on prendre soin des siens quand on travaille 50 heures par semaine ? Comment prend-on soin de ses gamins, de sa famille, de ses anciens quand on travaille autant ?

Je le répète, il n'y a pas que le travail dans la vie, et notre conception du salariat consiste à dire qu'on n'est pas obligé de passer sa vie à son poste de travail. Sachez enfin, chers collègues, que les heures supplémentaires ne représentent pas nécessairement un gain de pouvoir d'achat.

Vous avez l'air de le découvrir, mais énormément d'employeurs ne proposent pas un surcroît de salaire en échange des heures supplémentaires, mais des repos compensateurs. C'est un moyen de faire travailler les gens à des heures impossibles, en leur faisant rattraper quelques heures de repos par-ci, par-là.

Cette situation concerne un très grand nombre de jeunes – j'insiste sur ce point –, lesquels, en l'absence de syndicats sur leur lieu de travail, sont contraints d'accepter de telles conditions. Ce n'est donc pas un accord gagnant-gagnant, mais perdant-perdant, qui, par surcroît, ne permet pas le partage du travail et ne contribue qu'à une cho...