Les amendements de Benjamin Lucas-Lundy pour ce dossier

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Georges Charpak, c'est la France. Henri Verneuil, c'est la France. Henri Weber, c'est la France. Henri Krasucki, c'est la France. Henri Bergson, c'est la France. Ignace Pleyel, c'est la France. Jacques Brel, c'est la France. Jacques Offenbach, c'est la France. Jane Birkin, c'est la France. Jean-Luc Godard, c'est la France. Joe Dassin,...

Cheb Mami, c'est la France. Marc Chagall, c'est la France. Marcel Marceau, c'est la France. Melina Mercouri, c'est la France. Najat Vallaud-Belkacem, c'est la France. Mikis Theodorákis, c'est la France. Missak Manouchian, c'est la France. Monica Belluci, c'est la France. Nana Mouskouri, c'est la France. Jacques Necker, c'est la France....

Rama Yade, c'est la France. Raymond Forni, c'est la France. Renzo Piano, c'est la France. Rika Zaraï, c'est la France. Robert Schuman, c'est la France. Ruwen Ogien, c'est la France. Samuel Beckett, c'est la France. Serge Gainsbourg et sa Marseillaise, c'est la France. Serge Reggiani, c'est la France.

Stéphane Hessel, c'est la France. Sylvie Vartan, c'est la France. Vassily Kandinsky, c'est la France. Vincent Van Gogh, c'est la France. Walter Benjamin, c'est la France. Yves Montand, c'est la France. Saliha Aksas, c'est la France. L'accueil, c'est la France.

Célèbres ou anonymes, avec ou sans papiers, c'est la somme de ces femmes et ces hommes qui décident de faire nation qui font la France.

Notre nation, ce n'est pas une identité figée, mais un projet républicain sans cesse renouvelé. Nous ne sommes pas, nous ne serons jamais un peuple frileux et replié sur lui-même : nous sommes la France fière et généreuse, humaniste et fraternelle.

Voilà ce qui nous sépare ; voilà pourquoi nous ne voulons pas – et n'accepterons jamais – faire de la Constitution de la République, à laquelle nous reconnaissons par ailleurs bien des défauts, le tract d'une droite radicalisée qui court après les thèmes et les termes chers à l'extrême droite.

…une protection pour toutes celles et tous ceux qui, depuis que la France existe, concourent à la construire et à la faire vivre ; toutes celles et ceux qui combattent à ses côtés chaque fois qu'elle est menacée. Voilà pourquoi, loin de céder à vos pulsions mortifères, nous vous proposerons de créer un service public de l'inclusion et d'accord...

Parce qu'ils n'ont rien à y faire, nous vous proposerons aussi de ne plus comptabiliser dans les statistiques de l'immigration les étudiants étrangers, qui contribuent au rayonnement de notre pays, à sa richesse, et à son influence dans le monde. Ces étudiants sont notre fierté. Que toutes celles et tous ceux qui, devant un débat public englout...

…se rassurent : humanistes, républicains, amoureux de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, vous avez un étendard derrière lequel vous rassembler – celui des humanistes qui, ici, rejetteront ce projet de révision constitutionnelle !

Nous sommes radicalement opposés à la politique des quotas parce que nous croyons que les principes d'accueil et d'inclusion ne sont pas réductibles à des formules de tableaux Excel, et que les principes de la République s'appliquent, non pas de façon comptable, mais suivant des valeurs et une feuille de route humaniste. Nous récusons l'idée se...

La France n'est pas plus accueillante que ses voisins, au contraire ; quand on la compare au reste du monde, c'est un des pays qui accueillent le moins, compte tenu de sa richesse et de son histoire. Nous sommes donc radicalement opposés à cette quantification morbide des questions migratoires.

Permettez-moi de revenir sur les propos du rapporteur relatifs aux étudiants étrangers. Vous faites une erreur dramatique, en particulier en tant que gaullistes – si tant est qu'il vous reste quelque chose de gaulliste –, en stigmatisant les étudiants étrangers et en les incluant dans un débat sur l'immigration – ils ne doivent pas en faire par...

Les premières des libertés, ce sont la liberté, l'égalité et la fraternité ! Nous sommes attachés à l'État de droit et aux grands principes grâce auxquels nous sommes encore une démocratie !

Parce que nous croyons que la France doit demeurer un état de droit et une démocratie fondée sur de grands principes, y compris pendant les moments difficiles, nous voterons la suppression de cet article !