Les amendements de Benjamin Lucas-Lundy pour ce dossier

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Très rapidement, donc, en style télégraphique – pour être agréable à M. Boucard –, je dirai d'abord à M. le ministre qu'il a raison : nous devons tous faire notre devoir d'inventaire. Je propose pour ma part, par ces amendements d'appel, de revenir sur la circulaire Cresson de 1991, relative à la situation des demandeurs d'asile au regard du ma...

Il a trait à la protection du droit à la réunification familiale, et je m'adresse ici aux collègues qui ont manifesté derrière les slogans les plus archaïques, au nom de ce qu'ils croyaient être les valeurs familiales, en nous expliquant qu'il était nécessaire et primordial de défendre la famille. Évidemment, nous n'avons pas la même conception...

Il porte sur une question que nous aborderons peut-être également à partir de lundi. Comme je l'ai dit un peu plus tôt, il y a quelque chose de touchant dans la danse que vous exécutez timidement avec le groupe LR pour essayer de trouver un point d'accord alors que, manifestement, depuis plus d'un an, vous n'y parvenez pas. La majorité a d'ail...

Cependant, chaque fois qu'on vous demande de faire des choix clairs – êtes-vous du côté de l'affirmation des valeurs républicaines et de l'humanisme ou du côté de ceux qui laissent le débat public s'engloutir sous les thèmes et les termes de l'extrême droite qui contribuent à installer dans le pays un racisme d'atmosphère ? –, vous louvoyez.

Sont présents aujourd'hui au banc deux professionnels du verbe qui sont sans doute parmi les ministres les plus talentueux de ce gouvernement,…

…ce qui, j'en conviens, n'est pas très difficile à trouver. Or nous assistons depuis tout à l'heure à un grand numéro d'esquive alors que les questions posées sont simples. Nous voyons bien là les limites d'un mouvement né en 2017 à partir de l'idée qu'il était possible de construire une famille politique en agrégeant simplement les renégats de...

J'entends l'argument du garde des sceaux : la Constitution n'est pas un catalogue empli de dispositions de toutes sortes, elle n'est pas faite pour cela. Je crois en effet que la Constitution n'est pas un tract véhiculant toutes les lubies, phantasmes et contrevérités de la droite radicalisée et de l'extrême droite. Et c'est bien pourquoi je m'...

…fascistes menacent la République, organisent des ratonnades et font courir sur l'ensemble de l'édifice républicain une menace mortelle.

J'ose espérer que votre avis sur l'amendement vous permettra d'avoir l'occasion de corriger cet oubli et ainsi de réintégrer l'arc républicain – qui a besoin d'une droite républicaine parce que, je l'ai dit tout à l'heure, je crois au débat sincère et exigeant entre la gauche et la droite.

J'ai de la peine pour vous, monsieur Ciotti, parce que la première manifestation que j'ai faite, à l'âge de 11 ans, c'était contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour

et qu'à deux reprises, j'ai pris mes responsabilités comme citoyen pour que l'extrême droite n'accède pas au pouvoir dans notre pays. Et que je sois amené à vous faire la leçon en matière de république me provoque une peine immense !

Car je suis, comme des millions de Français, orphelins d'une droite républicaine et du président Chirac, qui appelait à ne pas composer avec l'extrémisme !

Sur le fondement de l'article 70, alinéa 3 pour mise en cause personnelle puisque le drame évoqué a eu lieu sur ma circonscription. Je ne suis pas pour ma part un charognard, monsieur, je n'instrumentalise pas la douleur de victimes et de familles ni celle d'un territoire à des fins politicardes, rances et dégueulasses.

À l'occasion d'un texte qui vise à stigmatiser les nouveaux arrivants dans notre pays, nous voulons, pour notre part, renforcer dans la Constitution le principe fondamental de la protection des mineurs, des enfants. Je crois que par-delà les désaccords que nous pouvons avoir sur la façon dont la France s'est construite, sur notre vision philoso...

Ces deux amendements sont, je le reconnais, des amendements d'appel, qui proposent de changer de paradigme sur la question des migrations. Ils sont en totale contradiction avec le texte proposé par les députés du groupe LR et leurs convictions ; je ne m'attends donc pas à ce qu'ils les votent. Nous ne croyons pas que nous soyons confrontés à u...

De notre point de vue, il n'y a donc pas de crise de l'immigration. En revanche, il y a une crise de l'accueil, de la dignité, de la fraternité. C'est pourquoi nous disons qu'il faut un grand service public de l'inclusion.

Je ne comprends pas que dans notre pays, depuis des décennies, la question des migrations soit gérée par le ministère de l'intérieur – cette remarque dépasse la personne du ministre actuellement en poste. La question de l'accueil sur notre sol de femmes et d'hommes qui ont fui la guerre ou la misère et qui veulent vivre ici avec leurs familles ...

Je n'étais pas le seul ! Nous sommes quelques-uns ici à l'avoir combattue, y compris dans les rangs de l'actuelle majorité !

C'est un plaisir, car on voit plus souvent des ministres qui ne répondent pas, se taisent et se cachent. Vous avez un talent considérable : vous inventez des questions que nous n'avons pas posées pour apporter des réponses que nous n'avons pas sollicitées ; vous opposez des contre-arguments à des arguments que nous n'avons pas évoqués.

…j'espère que des étudiants suivent et que cela en inspirera certains, mais ce n'est pas très honnête intellectuellement, vous en conviendrez. Monsieur le ministre de l'intérieur, vous venez de la droite ;…