Interventions sur "ukrainien"

59 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

Lui savait, mieux que quiconque, le prix pour les peuples de la capitulation et du déshonneur. Voter pour cet accord de sécurité signé par le Président de la République et le président ukrainien, ce n'est pas valider une escalade de la guerre. C'est réaffirmer notre engagement constant aux côtés du peuple ukrainien. Et c'est dire à la Russie que l'Europe ne cédera plus jamais aux menaces ou à la peur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

En envahissant l'Ukraine, le 24 février 2022, la Russie a déclenché une guerre aux portes de l'Union européenne et une crise géopolitique qui est sans doute la plus dramatique de ces vingt dernières années. Aux centaines de milliers de morts et de blessés causés par cette épouvantable guerre, aux millions de déplacés, aux populations civiles qui la subissent encore chaque jour, à la nation ukrainienne agressée, nous devons notre respect et notre soutien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

En effet, c'est d'abord grâce à la résistance héroïque du peuple ukrainien que la Russie s'est retrouvée en échec. La France a, bien entendu, pris toute sa place dans le juste soutien à cet héroïsme. Je pense tout d'abord à ces villes et villages qui ont accueilli des milliers de réfugiés, comme l'ont fait Louis Aliot à Perpignan ou Steeve Briois à Hénin-Beaumont.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Je pense également au soutien matériel fourni à l'armée ukrainienne. À cet égard, la France n'a pas à rougir de l'effort consenti, un effort d'autant plus louable que notre appareil de défense commence tout juste à se remettre des terribles politiques menées par vos prédécesseurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

.... On ne mène pas une guerre énergétique quand on n'a pas ou peu d'énergie. On aurait pu, au contraire, mener une guerre agricole ; quand on a une agriculture, c'est plus cohérent. Nous soutenons l'interdiction des importations de céréales russes dans l'Union européenne, importations qui restent à un niveau élevé et qui ont même augmenté depuis deux ans. Au-delà de nos devoirs vis-à-vis du peuple ukrainien martyrisé, nous avons des devoirs envers le peuple français et, à ce titre, c'est à lui, monsieur le Premier ministre, que nous devons la transparence démocratique et la vérité qu'exigent de nous ces terribles circonstances.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Celles-ci sont plus que jamais d'actualité. Il s'agit d'abord de mobiliser les intérêts des avoirs russes à l'étranger, aujourd'hui gelés, pour financer l'effort de guerre ukrainien – j'avoue ne pas comprendre votre refus sur ce point,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

La défaite de la Russie, dans cette guerre entreprise en violation flagrante du droit international, de la liberté du peuple ukrainien à choisir son destin et du plus élémentaire sens moral, ne serait que justice.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

... lieu d'une politique chaotique, je plaide pour une politique réaliste ! Pour rendre la paix possible, il faut d'abord définir les conditions d'un cessez-le-feu et, grâce à une France médiatrice, garantir la sécurité de la région. Évidemment, pour des motifs à la fois humains, stratégiques et politiques, la paix paraît inatteignable à court terme : humainement, il est illusoire de croire que les Ukrainiens vont oublier ces deux années d'agression, les morts au combat, les civils tués et leur pays occupé et détruit ; stratégiquement et politiquement, il est illusoire de croire que la Russie retirera ses troupes dans ce qui serait alors pour elle une défaite cinglante – que nous ne pourrions d'ailleurs obtenir sans l'entrée en guerre de l'Otan, donc sans une mondialisation du conflit. Comme je l'av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

Dans un domaine où le laconisme est la règle, il a créé, au pire moment, la confusion. Puis, le 16 février, l'accord de sécurité entre la France et l'Ukraine a été signé sans débat parlementaire ni information préalable. Ayant condamné, dès le premier jour, l'invasion de l'Ukraine par la Russie de Poutine, nous avons approuvé à ce titre les initiatives de soutien au peuple ukrainien, notamment la cession d'armements – à condition qu'elle n'affaiblisse pas nos propres capacités de défense ; qu'elle n'entraîne pas un risque d'escalade en permettant de frapper en territoire russe ; et que le Parlement soit saisi. Une telle aide peut parfaitement perdurer sans qu'il soit besoin de signer quoi que ce soit. Au reste, signer un accord avec un pays déjà en guerre est une nouveauté d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

Quelques mois plus tard, l'Agence internationale de l'énergie atomique le faisait et l'expertise française était mobilisée. Le parlement ukrainien émettait à son tour la même demande. La question se pose à nouveau, car le maintien sous cloche des installations nucléaires au-delà du délai de sécurité indiqué par les experts représente un grand danger. Le calendrier diplomatique doit partir des objectifs atteignables à un horizon visible pour, de proche en proche, avancer sur les questions qui paraissent actuellement insurmontables. Tout est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

Dans le vide laissé par la France, d'autres pays s'engouffrent. Par exemple, quand il a fallu conclure un accord sur l'exportation du blé ukrainien, c'est la Turquie qui a été à la manœuvre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Le 24 février 2022, au matin, a sonné, pour ceux qui y croyaient encore, la fin d'une illusion : la fin de cette « fin de l'histoire » qu'on nous avait promise lors de la chute de l'Union soviétique. C'était le retour de la guerre sur le vieux continent, qui se réveillait de sa torpeur. Les Ukrainiens, quant à eux, avaient de bonnes raisons de ne pas se fier à ces fables : la Russie de Poutine, humiliée, revancharde, cherchait – cela ne faisait aucun doute – à retrouver sa puissance perdue. C'est pourquoi, si l'Europe n'était pas prête, les forces ukrainiennes l'étaient. Le déferlement de violence de l'armée russe, supérieure en nombre, n'emporta pas la victoire rapide espérée. Ainsi, progres...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

la remise en cause de toute l'architecture de sécurité des frontières fixées par les Nations unies. La Russie, dont les dirigeants font l'objet de mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, rase des villages entiers et déporte des enfants ukrainiens – la Russie, qui envoie ses opposants politiques mourir au goulag. Dans ce contexte, notre responsabilité évidente est d'apporter un soutien sans faille au peuple ukrainien pour lui permettre de faire face à la machine de guerre russe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Le président ukrainien multiplie donc les initiatives pour sécuriser ses alliances, redoublant d'efforts devant la possibilité d'un désengagement américain. Il en est ainsi de cet accord, qu'il fallait naturellement signer. Car le Kremlin nous scrute, cherche les signaux de lassitude ou de discorde, tandis que ses services usent de toutes les armes de la guerre de l'information pour retourner les opinions publiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

...toires : cet accord n'a de portée que symbolique. C'est un duplicata d'accords identiques, purement déclaratifs, qui seront signés à terme par une trentaine de pays. Contrairement à ce que disent certains, il ne s'agit pas d'un traité international contraignant, mais d'une pure déclaration d'intention. Puisqu'il ne s'agit que d'intentions, ne racontons pas non plus d'histoires à notre partenaire ukrainien : si nous croyons à l'ancrage européen de ce pays, son adhésion à l'Union européenne, évoquée dans cet accord comme un objectif, ne peut être à l'ordre du jour.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Il y a quelques jours, le Président de la République lui-même a dit aux chefs de parti qu'il n'était pas favorable à l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne. Cela dit, et puisqu'une occasion rare nous est donnée d'évoquer le conflit ukrainien dans cette assemblée, je veux formuler quatre considérations d'ordre général sur la politique française en la matière. La première vérité, difficile mais incontournable, c'est que nous, Français, n'avons pas été à la hauteur de la guerre depuis les accords de Minsk 2 en 2015. La France et l'Allemagne étaient garants de ces accords. Qu'a fait notre diplomatie entre 2015 et 2022 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

...e des États-Unis, qui ont envoyé, depuis le début de la guerre, 2 milliards d'équipements militaires par mois. Notre effort est deux fois moindre que celui de l'Angleterre ou du Danemark, huit fois moindre que celui des Allemands et équivalent à celui de la Norvège. Nous, députés du groupe Les Républicains, affirmons ici très clairement la nécessité d'envoyer plus de matériel militaire au peuple ukrainien. Des armes, oui. Des troupes au sol, non, évidemment !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

La surenchère permanente n'est définitivement pas une option. Notre responsabilité est de soutenir l'effort de guerre ukrainien sans hésitation et d'empêcher la Russie de gagner cette guerre ; ce n'est pas de susciter l'escalade.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Pour conclure, le vote de l'Assemblée nationale sera regardé dans le monde comme le vote de la France dans l'affirmation de son soutien à l'Ukraine. Le Parlement se doit d'afficher ce soutien au peuple ukrainien. Quant à vous, monsieur le Premier ministre, vous lui devez des actes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...re froide ; 1969, c'était l'émancipation des peuples ; aujourd'hui, c'est le retour au cœur de l'Europe d'une barbarie que nous n'avons pas su voir venir et qui nous déconcerte. Je vous laisse imaginer les possibilités d'intervention des forces russes, en Moldavie et dans les pays baltes pour commencer, dans l'hypothèse où elles seraient enfin débarrassées, par la victoire, de la vaillante armée ukrainienne. De quel poids pèserait alors, dans la balance, une Europe déconsidérée, impuissante, humiliée, et de surcroît divisée ? Je rappelle à cette assemblée que la distance entre Kiev et Paris n'est même pas celle d'un aller-retour Paris-Rome. Pour nous autres, Européens, les Ukrainiens ne sont pas seulement des amis : ce sont nos proches, nos voisins, une partie de nous-mêmes.