Interventions sur "soin"

136 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

L'amendement n° 69 est défendu. S'agissant de l'amendement n° 67, je voudrais dire deux mots sur les médecins généralistes, qui ont besoin qu'on les conforte dans leur rôle, essentiel dans notre système de santé. Ils s'interrogent en effet sur leur avenir, sur l'évolution de leur métier et de leurs missions. Nous avons fait beaucoup évoluer les professions de santé et nous continuons de le faire, notamment dans cette proposition de loi. Le Ségur de la santé a marqué une étape, mais il nous faut entendre les questionnements des médec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

On a parlé de beaucoup de professionnels de santé mais pas encore des manipulateurs en électroradiologie médicale. Or il en manquerait environ 1 200, selon la Fédération nationale des médecins radiologues. Compte tenu de ces besoins, il pourrait être intéressant, en cas d'insuffisance du nombre de manipulateurs en électroradiologie médicale constatée par décret du ministre chargé de la santé et de la prévention, de définir, par un décret en Conseil d'État et après avis de l'Académie nationale de médecine, les conditions dans lesquelles une équivalence pourrait être attribuée au diplôme européen pour la seule radiologie diag...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Il me tenait à cœur de défendre cet amendement, qui est d'appel, car, en vérité, je n'ai pas besoin d'un rapport : celui de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) me rappelle, hélas, chaque année, que la France est, de tous les États membres, celui qui paie le moins bien les infirmiers. Cependant, comme nous avons beaucoup parlé des infirmiers en pratique avancée, je tenais à vous lancer cette petite perche et à vous dire, monsieur le ministre, que revaloriser leur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

... très heureux de la voter sans hésitation. Sans entrer dans le détail, la première de ces avancées porte sur la délégation de tâches. Enfin, nous la concrétisons par des mesures très précises et nous lui accordons une ampleur inédite dans notre système de santé. Le deuxième apport que je retiendrai a trait aux avancées que nous avons accomplies ce matin en matière d'obligation de permanence des soins, en prévoyant la participation de tous les professionnels de santé, qu'ils travaillent dans le secteur public – ils y participaient déjà – ou dans le secteur privé, à cette mission d'intérêt général qu'est la prise en charge de l'ensemble des Français. Associés aux avancées relatives à la fluidité du parcours du patient, ces apports font de la proposition de loi un texte positif et bénéfique po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

C'est grâce aux échanges, aux discussions, aux compromis et aux visites de terrain qu'elle a menés que nous aboutissons aujourd'hui à un équilibre global très satisfaisant, lequel nous encourage à poursuivre dans cette voie. Nous remercions également le Gouvernement, monsieur le ministre, d'avoir soutenu ce texte et de continuer à chercher avec nous des solutions pour améliorer l'accès aux soins de nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

Au-delà des bonnes intentions qui l'animent, la proposition de loi illustre une situation critique et révèle un problème global d'accès aux soins dans notre pays. Depuis plusieurs années, nous pointons l'accélération de la désertification médicale. Celle-ci n'est pas le fruit du hasard ni de la seule mauvaise conjoncture ; c'est l'effet d'une politique assumée qui a progressivement et simultanément fait reculer les services de santé de proximité, et qui a gravement altéré l'attractivité des professions de santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

L'approche purement comptable des politiques sanitaires et la métropolisation des services de santé ont créé, dans notre pays, de trop nombreux territoires perdus en matière de santé, en particulier dans les zones rurales. Dans ce contexte, votre proposition de loi ne constitue qu'une réponse partielle pour faciliter l'accès à certains soins. En quelque sorte, la majorité présidentielle agit comme un pompier essayant d'éteindre un feu que ses propres politiques ont déclenché.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

Pour pallier la carence immédiate et concrète de médecins, vous proposez de déléguer ou de transférer des prérogatives de délégation de soins, ainsi que des compétences ou des tâches jusque-là réservées aux médecins pour faciliter un accès plus direct à un IPA, à un kinésithérapeute, ou à un orthophoniste. Ces changements bousculeront inévitablement le parcours traditionnel de soins, éprouvé depuis des décennies. La démarche trop libérale qui inspire ce type de propositions, c'est la promesse d'une ubérisation des services de santé, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

...riques, où bien souvent elles peuvent suivre un grand nombre de patients, atteints notamment de maladies chroniques. À ce titre, je salue amicalement Maryline et Grégory qui prennent en charge ces patients. Cette proposition de loi, notamment son article 1er , pourrait améliorer la collaboration entre les IPA et les médecins généralistes qui, je le rappelle, doivent rester au cœur du parcours de soins des patients. De nombreuses demandes ont été faites de part et d'autre en ce sens. Nous devons non pas opposer les corps médical et paramédicaux entre eux, mais essayer d'améliorer les conditions de leur collaboration. Par ailleurs, chers collègues, quelles que soient vos positions, je vous invite à ne pas franchir la ligne rouge, évoquée par différents orateurs, au nom de la résolution du prob...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Ces infirmières ont suivi trois ans d'études en institut de formation en soins infirmiers – Ifsi –, ont justifié d'une expérience d'infirmière, puis ont effectué deux ans d'études universitaires à l'issue desquelles elles ont été diplômées d'un grade de master. Il importe que le débat soit respectueux, comme il l'a été en commission, et que nous disions à ces professionnels que nous n'acceptons pas qu'ils soient traités de tous les noms, sous prétexte qu'une proposition de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Pourquoi des amendements, dont l'irrecevabilité est quand même étonnante, ne peuvent-ils pas traiter de la question du statut des Iade et des Ibode ? J'invite l'ensemble des collègues de cet hémicycle à s'interroger. Nous discutons d'un texte relatif à l'accès aux soins et à la restauration de la confiance. Or, dans ces conditions, comment avoir confiance ? Ce soir, 11 000 Iade, 8 000 Ibode et 23 000 IPDE nous regardent et demandent une reconnaissance de leur statut d'infirmières en pratique avancée. Nous leur devons des explications, elles sont fondamentales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...ait l'objet d'un débat en commission. Pour notre part, nous sommes, bien entendu, favorables aux IPA, mais il ne faut pas confondre ces derniers avec les infirmiers spécialisés ni confondre indépendance et autonomie. La question qui se pose est donc celle de la définition de la coordination. Tout le monde admet que, dans une maison pluridisciplinaire de santé, un centre de santé ou une équipe de soins primaires (ESP), l'exercice est coordonné. Qu'en est-il d'une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) ? Il s'agit, selon moi, d'une structure organisationnelle à visée populationnelle et non d'une structure de coordination des soins, laquelle s'adresse à un individu. C'est pourquoi il importe, si nous incluons les CPTS dans le dispositif, de bien préciser que les professionnels ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

...ont trait. Ainsi, nous pourrons examiner les amendements suivants plus rapidement. Nous l'avons dit en commission, toutes les communautés professionnelles territoriales de santé ne connaissent pas la même évolution, même si elles ont vocation à essaimer sur l'ensemble du territoire. Ainsi, certaines d'entre elles, dont le développement est bien avancé, contribuent à l'amélioration de l'accès aux soins dans le cadre de projets relatifs aux soins non programmés et permettent d'ores et déjà à des patients qui n'ont pas de médecin, par exemple, d'obtenir un rendez-vous dans les quarante-huit heures. Cependant, j'entends les craintes exprimées par de nombreux députés en commission et par de nombreux médecins, qui redoutent que la CPTS ne soit une sorte d'annuaire : on pourrait y adhérer sans s'en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...que tout le monde souhaite et qui demande déjà du temps, risque d'être freiné. Ce serait regrettable. Encore une fois, il faut entendre ces médecins. Dans cette proposition de loi, on prône la confiance : celle-ci doit exister des deux côtés. L'amendement annoncé par Mme la rapporteure risque, je le crains, d'aboutir au résultat inverse de celui qui est recherché, en freinant la coordination des soins. Je rappelle que la finalité de la CPTS est l'organisation et non la coordination, comme c'est le cas pour une équipe de soins primaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

... le contrat de coordination proposé par M. Isaac-Sibille me paraît encore trop imprécis. En effet, ce contrat, conclu à l'échelle de la CPTS, est-il de nature à garantir un exercice coordonné entre l'IPA et le médecin traitant ? Je n'en suis pas certain. Il aurait donc fallu préciser l'article 1er pour obtenir ces garanties, car nous partageons la volonté d'assurer la qualité et la pertinence des soins sur l'ensemble du territoire, sans disqualifier personne, ni les médecins ni les IPA. La question de l'exercice coordonné est fondamentale. Il ne peut pas être un simple concept dans un projet de santé : on doit pouvoir s'assurer qu'il est effectif entre deux professionnels de santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Dubré-Chirat :

...atique avancée correspond à un niveau élevé de connaissance, d'expérience et de technicité qui permet une autonomie de fonctionnement en collaboration avec les autres professionnels. L'IPA n'est pas sous la dépendance d'un professionnel, à la différence d'une infirmière de spécialité : elle travaille de façon autonome, en lien avec les autres professionnels de santé dans le cadre d'un parcours de soins et d'un exercice coordonné.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Monnet :

...xpérimentation. Pourtant, si le législateur adopte une telle mesure, c'est parce qu'il lui paraît important de tester un dispositif avant de l'évaluer et, le cas échéant, de procéder à des ajustements. En l'espèce, une telle précaution est particulièrement pertinente car la primo-prescription par les IPA modifie sensiblement les fonctions de ces dernières ainsi que la coordination des parcours de soins. Actuellement, le champ de leur prise en charge est très circonscrit puisqu'il correspond aux pathologies chroniques stabilisées et leur intervention est très encadrée par le rôle pivot du médecin. C'est celui-ci qui coordonne le parcours de soins du patient ; un protocole d'organisation signé entre le médecin et l'IPA définit le domaine d'intervention de cette dernière ou encore les modalités ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Il s'agit effectivement d'une expérimentation adoptée dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2022, il y a un peu plus d'un an. Elle n'a pas encore été mise en place mais les travaux préparatoires sont en cours et doivent, précisément, permettre cette généralisation. Il me semble que cette proposition de loi montre l'urgence qu'il y a à améliorer l'accès aux soins. C'est le cas dans ma circonscription, comme dans de nombreuses autres. Nous devons utiliser tous les professionnels qui ont des compétences et qui pourraient contribuer à libérer du temps chez les médecins. Ces professionnels compétents, ils sont sous nos yeux. Il suffit donc d'accélérer la mise en place du dispositif. C'est la situation qui impose cette généralisation, qui ne doit susciter auc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Monnet :

Sans être opposé à la primo-prescription, cet amendement vise à mieux l'encadrer, en inscrivant cette prescription de produits de santé ou de soins dans un exercice coordonné. Il nous paraît en effet essentiel, tant pour la sécurité et le suivi du patient que pour assurer de bonnes conditions de travail aux IPA, de ne pas déréguler le parcours de soins. À cette fin, notre amendement conditionne la primo-prescription à l'exercice au sein d'une structure de soins coordonnés, à l'existence d'un logiciel commun avec le médecin généraliste, ains...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

Par cet amendement, nous souhaitons mieux encadrer l'exercice de la primo-prescription, car nous pensons, nous aussi, qu'il faut ouvrir davantage l'accès direct aux professionnels de santé. Oui, le médecin généraliste peut conserver une place centrale dans la prise en charge des patients, sans nécessairement être la porte d'entrée du parcours de soins. À vrai dire, l'accès direct peut même contribuer à conforter son rôle central, tout en assurant une prise en charge plus rapide et plus efficace. Cependant, nous entendons l'inquiétude exprimée sur l'ensemble des bancs, ou presque, ainsi que les demandes d'encadrement, d'organisation et de coopération, et nous nous retrouvons dans plusieurs des mesures inscrites dans cette proposition de loi t...