Interventions sur "réacteur"

338 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

...uter. Nous avons bien compris que M. Macron était pressé de pouvoir couper le ruban du premier chantier d'une centrale nucléaire – plus précisément, de la partie non nucléaire des installations – avant la fin de son mandat : il veut laisser son nom dans l'histoire pour le meilleur et pour le pire. Mais nous pensons quant à nous que nous ne sommes pas à six mois près pour lancer la construction de réacteurs qui ne verront pas le jour avant quinze ans, au bas mot.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Lamirault :

Ces dernières années, il y a eu une perte de compétences dans la filière nucléaire. L'amendement de notre collègue Jérémie Patrier-Leitus vise donc à préciser que le rapport détaille les besoins en matière de compétences pour assurer la construction de nouveaux réacteurs et, partant, les formations à développer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Que dire de la filière nucléaire aujourd'hui ? N'est-elle pas saturée ? Nos industriels s'inquiètent. Le PDG d'EDF ne sait pas annoncer combien de réacteurs nucléaires pourront être construits, et l'on ne sait pas comment les financer. Le « deux poids, deux mesures », s'agissant du traitement réservé aux énergies renouvelables et au nucléaire, est particulièrement frappant et éloquent, d'autant plus que l'on ne sait pas si les nouveaux réacteurs fonctionneront un jour alors que les énergies renouvelables, elles, fonctionneront toujours et seront mêm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Baptiste :

Il vise à rappeler que c'est le Parlement qui décidera souverainement de construire – ou non – de nouveaux réacteurs électronucléaires, dans le cadre de la loi de programmation sur l'énergie et le climat, et qui fixera les grands objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie et de la stratégie nationale bas carbone. Comme pour la loi relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables, le Gouvernement s'était engagé à ne pas faire de ce texte un projet de loi de programmation énergé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

...us ne nous serions pas retrouvés dans une situation différente de celle que nous connaissons aujourd'hui. Dans la situation actuelle, le nucléaire produit 41 gigawatt d'électricité alors que le plafond maximal, comme cela a été rappelé, est fixé à 63,2 gigawatt de puissance installée. Nous sommes donc bien en deçà du plafond. La situation ne serait pas différente d'abord parce que construction de réacteurs prend énormément de temps, ensuite parce que la réalité est têtue : ce ne sont pas les écologistes qui sont responsables de la corrosion sous contrainte ou qui empêchent l'eau de couler dans les rivières ! Aujourd'hui, le nucléaire ne fonctionne plus ! La démagogie est de votre côté !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Allisio :

...lui dont souffrent nos collègues d'extrême gauche, il est bien difficile de lui donner tort. Mais il est également bien difficile de ne pas pointer l'hypocrisie de celui qui, après avoir fermé Fessenheim, se pose désormais en grand défenseur de l'industrie nucléaire ! Rappelons que la programmation pluriannuelle de l'énergie de 2020, adoptée par la majorité, prévoit toujours la fermeture de douze réacteurs, en sus de ceux de Fessenheim. Comment pourrions-nous accorder le moindre crédit à une majorité et à un exécutif capables d'un tel revirement en moins de deux ans ? Comment la filière nucléaire peut-elle s'y retrouver et s'organiser en conséquence ? Sur les questions énergétiques et tant d'autres, le « en même temps » macronien est devenu un grand « n'importe quoi » opportuniste ! Nous proposon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Compte tenu de la nécessité d'y intégrer la relance du nucléaire, la programmation pluriannuelle de l'énergie doit faire l'objet d'une révision simplifiée. Rappelons qu'elle prévoit toujours la fermeture de douze réacteurs nucléaires d'ici à 2035, hors ceux de Fessenheim, à rebours du discours de Belfort. Il faut aussi la mettre en conformité avec la construction, ou la prolongation, de réacteurs électronucléaires prévues par le présent texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

La révision de la programmation pluriannuelle de l'énergie, en supprimant les verrous législatifs et réglementaires, permettrait de replacer l'énergie nucléaire au cœur de la planification énergétique. Il s'agit de donner un cadre cohérent à la relance du nucléaire en revenant sur l'objectif de réduction à 50 % de la part du nucléaire, la fermeture de douze réacteurs et le plafonnement à 63,2 gigawatts a priori des autorisations d'installation de production d'électricité d'origine nucléaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

...xent l'objectif de réduire la part du nucléaire à 50 % à l'horizon de 2035. Ce devrait être celui qui guide votre feuille de route, or nous voyons bien que ce n'est pas le cas. Vous entendez même le supprimer à travers cette loi dite procédurale. Quant aux amendements, nous voterons contre. Celui de Mme Ménard vise à simplifier la révision de la PPE pour favoriser la mise en service de nouveaux réacteurs nucléaires. C'est bien évidemment la logique inverse qu'il faut suivre, en fixant d'abord des objectifs à travers la PPE, puis en déterminant les moyens de les atteindre. Quant à M. Allisio, il insinue dans l'exposé sommaire de son amendement que la commission d'enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et de d'indépendance énergétique de la France, dont je suis membre, a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Les réponses apportées à nos amendements et celui du groupe LR ne sauraient nous satisfaire, tout simplement parce que le temps presse. Vous ne pouvez pas renvoyer la programmation du nombre de réacteurs nucléaires à plus tard et vous contenter d'une loi purement juridique. Le discours de Belfort remonte à près d'un an et depuis lors, il ne s'est pas passé grand-chose. Si ces amendements sont rejetés, la PPE ne va pas être modifiée avant six mois. Quand connaîtra-t-on le nombre exact de nouveaux réacteurs ? En outre, la trajectoire de programmation annoncée dans le discours de Belfort repose su...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

Cet amendement est simple, et plus bête que méchant. Il vise à repousser l'entrée en vigueur du présent article au 1er juillet 2023. Tout le monde s'est évertué à montrer que la méthode suivie n'était pas la bonne. Si toutefois nous retenions cette nouvelle date, cela laisserait le temps à la CNDP de rendre son rapport sur les nouveaux réacteurs et cela nous permettrait d'attendre le débat sur la loi de programmation. Je le redis, la loi en vigueur fixe comme objectif une réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique à 50 %.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

Alors que le Gouvernement aurait pu déposer un amendement de suppression de l'article 1er A introduit par le Sénat, il a laissé passer cette disposition et accepté de modifier les règles. Résultat : nous avons désormais une sorte de no man's land, qui incite certains à vouloir inscrire dans la loi les nouveaux réacteurs. C'est l'heureux bazar ! Par cet amendement, nous proposons donc de reporter l'application du présent article au 1er juillet 2023, ce qui permettra au Parlement, aux députés notamment, de se saisir de la loi de programmation – ce que nous espérons tous, même si nous commençons collectivement à douter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

...bles, et soutenir le maintien de la limitation à 50 % de la part du nucléaire dans la production d'électricité. Revenons d'abord sur le mythe selon lequel le nucléaire aurait souffert d'un accord électoral ou d'un mensonge d'État. Pour avoir dirigé le parti Europe Écologie-Les Verts, je peux affirmer que nous n'avons pas un tel pouvoir d'influence. Comme cela a déjà été rappelé, si la moitié des réacteurs étaient récemment à l'arrêt, ce n'est pas de la faute des Verts, mais bien parce que cette énergie est devenue intermittente du fait de ses propres insuffisances ; si les centrales sont à l'arrêt, c'est en raison de malfaçons et non à cause des Verts ; si l'EPR ne fonctionne pas, ce n'est pas de la faute des Verts ;

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

Vous ne cessez de faire la promotion de Marine Le Pen, mais elle a d'abord défendu la sortie du nucléaire, avant d'être favorable à la création de vingt réacteurs : où est la constance ? Demain, elle changera à nouveau d'avis, telle une girouette. Ne nous donnez pas de leçons de constance !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

... bonbons – tout le monde en conviendra – ; c'est un sujet sérieux, dans lequel les questions d'expertise, de sécurité et de sûreté sont déterminantes. En la matière, nous sommes attachés à la maîtrise publique : cela devrait faire consensus, d'autant qu'EDF est appelée à être détenue à 100 % par l'État. Par cet amendement, nous souhaitons affirmer qu'en cas de construction ou d'exploitation d'un réacteur, il incombera à EDF d'en assumer la responsabilité : cela va de soi. Il ne s'agit que d'apporter une précision, mais celle-ci a toute son importance pour contrer les volontés de libéralisation du secteur qui s'expriment depuis vingt ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Bien que je partage votre attachement pour le service public de l'électricité, je suis défavorable à votre amendement, pour une raison précise : le projet de loi inclut notamment des petits réacteurs modulaires, dits SMR. Or d'autres acteurs pourraient intervenir sur les SMR, comme des start-up, même à petite échelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...t – que nous voulons public –, forte de l'intelligence de ses ingénieurs et de ses techniciens, forte de ses mécanismes de contrôle – y compris au sein de son conseil d'administration, où la présence de l'État, des administrateurs et des associations d'usagers devrait être renforcée –, offre des garanties de sûreté, de sécurité et de maîtrise. En conséquence, la construction et l'exploitation des réacteurs, quels qu'ils soient, doivent être placées sous son égide. Cela évitera que la logique d'actionnaires, incompatible avec un haut niveau de maintenance, de sécurité et de sûreté, ne s'immisce dans l'exploitation : les actionnaires – y compris des start-up – exigent en effet une rentabilité à court terme. Je le dis à mes collègues pour emporter leur conviction, mais ils ne semblent pas avoir de d...