Interventions sur "président"

86 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Il va vous falloir écouter, entendre, renoncer aussi à beaucoup de vos projets – alors que vous paraissez n'avoir renoncé à rien –, partager le pouvoir pour l'exercer et faire vivre ce Parlement. Président du groupe Socialistes et apparentés, je suis l'héritier d'une grande famille, celle du socialisme ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Venons-en, madame la Première ministre, à la mise en œuvre pratique de ce parlementarisme de fait. Partagez la maîtrise de l'ordre du jour en mettant le programme législatif de votre Gouvernement en délibération au sein de la conférence des présidents de notre Assemblée ; rééquilibrez l'initiative de la loi en intégrant à votre agenda des initiatives parlementaires, en particulier venues des oppositions – à nous, ensuite, de les défendre. Desserrez l'étreinte du temps sur les travaux parlementaires en allongeant de quelques semaines le délai entre le dépôt de vos textes et leur discussion ; permettez qu'interviennent des travaux préparatoires...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Je termine, madame la présidente. Socialistes, de gauche, nous demeurons votre opposition et nos désaccords sont nombreux et profonds. Nous défendrons à chaque fois la justice et l'égalité. Enfin – je termine…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...ouver en marge des affaires du monde. Nous courons, mes chers collègues, le risque de la vulnérabilité. Ce sentiment de vertige, de doute sur notre destin national est, au fond, à l'origine de l'inquiétude des Français. C'est à nous, responsables politiques, législateurs, membres du Gouvernement, qu'il appartient de les réconcilier avec la politique. Pendant cinq ans, beaucoup a été fait par le Président de la République et les gouvernements d'Édouard Philippe et de Jean Castex pour tenir le cap d'une France plus forte, plus juste et plus prospère. Mais ce bilan n'altère en rien notre conscience de l'ampleur des changements et transitions à venir comme de l'impatience du pays. C'est dans cet esprit de continuité que le groupe Horizons s'est engagé au sein de la majorité présidentielle, qui doit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Ce projet de réforme, celui du Président de la République, a été – qu'on le veuille ou non – validé par les Français au second tour de l'élection présidentielle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

... dialogue, la recherche du compromis et l'élargissement de la majorité seront les seules façons de conjurer l'immobilisme. Nous avons aujourd'hui la lourde responsabilité de répondre à l'appel des Français. Que nous dit cet appel ? Il nous dit d'abord : agissez, réformez, protégez, libérez ; appliquez, dans ses grandes lignes et sa philosophie, le projet que nous avons choisi lors de l'élection présidentielle. Mais, en même temps, il nous dit : travaillez ensemble, soyez créatifs et raisonnables, tirez le meilleur de chaque proposition pour agir sur l'essentiel, cessez les postures et les effets de manche dont nous ne voulons plus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Ils ont eu raison ! Ils ont eu raison avant nos institutions. Ils ont eu raison avant un personnel politique fossilisé dans son présidentialisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Madame la Première ministre, vous n'avez pas, dans cet hémicycle, l'Assemblée que vous espériez. Votre formation politique et vos alliés ne forment plus qu'une majorité relative, très relative. Cette déroute d'un Président de la République privé de majorité absolue n'est pas un accident de parcours. Elle est d'abord l'expression du rejet massif de la méthode de gouvernement qui a prévalu sous le précédent quinquennat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...venue à l'ensemble de nos collègues. J'ai aussi une pensée pour toutes celles et ceux qui ne sont plus présents dans cet hémicycle, notamment pour mon ami Jean Lassalle. Madame la Première ministre, je vous adresse de façon républicaine mes vœux de réussite. Je me réjouis de voir les femmes occuper, enfin, les grands postes à responsabilités : au Gouvernement, mais aussi à l'Assemblée, madame la présidente.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

Nous n'avons, au nom du groupe écologiste, que dix minutes à nous partager avec ma co-présidente. C'est peu, et j'ai bien conscience que notre avis vous indiffère, puisque vous avez fait le choix de ne pas vous soumettre au vote de confiance, pourtant légitime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Madame la Première ministre, j'avais fait un rêve, celui que vous entendiez le message des urnes, qui a forgé cette nouvelle assemblée. Oui, j'avais rêvé que vous compreniez le sens du vote du 19 juin, son caractère exceptionnel, pourquoi le peuple français, deux mois après le second tour de l'élection présidentielle, vous a refusé la majorité. Oui, j'imaginais, sans doute naïvement, que ce désaveu populaire sans précédent vous aurait conduit à entendre la souffrance des Français étranglés par l'inflation ! Vous auriez pu, par exemple, nous proposer une vraie baisse du prix des carburants, la TVA à taux zéro sur les produits de première nécessité, l'indexation durable des pensions de retraite sur l'infl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

en vous écoutant, madame la Première ministre, j'ai compris pourquoi vous n'avez pas osé demander la confiance de l'Assemblée nationale. Chers collègues, à partir du moment où le président Macron et vous-même avez refusé d'entendre l'avertissement populaire des urnes et, dès lors, d'infléchir votre projet afin que les députés issus de bords différents puissent se rassembler autour de quelques mesures fortes – notamment en faveur du pouvoir d'achat des Français –, dans un élan de salut public – nous y étions prêts –, vous saviez que vous n'aviez pas de majorité. Vous aviez pourtant ...

Élisabeth Borne, Première ministre :

Cela suppose de nous dire les choses. M. le président Marleix nous dit qu'il est préoccupé par les finances publiques, mais quand j'écoute ses propositions en la matière, je me dis qu'il nous reste du chemin à parcourir pour partager la même approche d'un débat clair et transparent.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Monsieur le président Marleix, vous insistez avec raison sur la nécessité de maîtriser la pression fiscale. Vous le dites à une équipe qui a défendu, sous le précédent quinquennat, des baisses d'impôt absolument inédites pour les entreprises et les particuliers.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Au-delà des propos d'aujourd'hui peuvent se dessiner des compromis, des convergences, car la situation de notre pays nous oblige, et je sais à quel point votre groupe y est sensible. Madame la présidente Le Pen, j'ai écouté votre propos si nuancé

Élisabeth Borne, Première ministre :

Vous l'avez dit, madame la présidente Bergé, nous ne vendons pas un programme tout ficelé et un chemin jonché de roses. Avec la majorité, avec les groupes qui la composent, nous voulons prendre le temps de débattre pour construire des textes dont la durée de vie dépassera celle de la législature.