Interventions sur "politique"

59 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...êmes se multiplient. Enfin, malheureusement, la pandémie menace à nouveau. En ces temps de grands bouleversements, la France court le risque de se retrouver en marge des affaires du monde. Nous courons, mes chers collègues, le risque de la vulnérabilité. Ce sentiment de vertige, de doute sur notre destin national est, au fond, à l'origine de l'inquiétude des Français. C'est à nous, responsables politiques, législateurs, membres du Gouvernement, qu'il appartient de les réconcilier avec la politique. Pendant cinq ans, beaucoup a été fait par le Président de la République et les gouvernements d'Édouard Philippe et de Jean Castex pour tenir le cap d'une France plus forte, plus juste et plus prospère. Mais ce bilan n'altère en rien notre conscience de l'ampleur des changements et transitions à venir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Mais, en choisissant leurs députés, les Français ont aussi adressé à leurs responsables politiques un message rare dans l'histoire de la Ve République : aucun groupe n'est en mesure de gouverner seul. Le dialogue, la recherche du compromis et l'élargissement de la majorité seront les seules façons de conjurer l'immobilisme. Nous avons aujourd'hui la lourde responsabilité de répondre à l'appel des Français. Que nous dit cet appel ? Il nous dit d'abord : agissez, réformez...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Mes chers collègues, ce message envoyé par le peuple français, nous allons devoir nous en accommoder. Certes, nous entendons les appels au dialogue, texte par texte : c'est ce que le bon sens politique semble commander. Mais le « coup par coup » ne propose pas de stratégie pérenne, mûrie. Considérer les choses par le petit bout de la lorgnette n'a jamais produit de ligne claire de gouvernement. Or c'est bien de lignes claires que le pays a aujourd'hui besoin. Nous sommes convaincus que le projet précède l'alliance. Nous croyons que les convergences sont possibles. Notre devoir de parlementaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Le premier de ces axes, c'est la priorité qui doit être donnée à l'éducation, mère de toutes les batailles. Il existe déjà un consensus politique dans cette assemblée pour faire porter l'effort sur les fondamentaux, le français et les mathématiques, mais aussi pour revaloriser la rémunération et le rôle des professeurs, pour améliorer l'orientation des élèves, ou encore pour donner plus de liberté aux établissements pour mener à bien leur projet pédagogique. Prendre des mesures en faveur de l'éducation nationale, c'est aussi, plus largeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...tion. À la suite des propos que vous avez tenus tout à l'heure, je veux vous dire qu'en tant qu'élu de la Corse, avec mes trois collègues que je salue, je serai à vos côtés pour que ce territoire vive des lendemains meilleurs. Winston Churchill l'a dit : « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu'il ne nous prenne par la gorge. » Soyons les artisans de bonne volonté de ce changement politique dont le pays a besoin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

La transition écologique ne constitue toujours pas le cœur des politiques publiques. Je vous le dis plus clairement encore : madame la Première ministre, votre projet a cinquante ans de retard !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Ils ont eu raison ! Ils ont eu raison avant nos institutions. Ils ont eu raison avant un personnel politique fossilisé dans son présidentialisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Madame la Première ministre, vous n'avez pas, dans cet hémicycle, l'Assemblée que vous espériez. Votre formation politique et vos alliés ne forment plus qu'une majorité relative, très relative. Cette déroute d'un Président de la République privé de majorité absolue n'est pas un accident de parcours. Elle est d'abord l'expression du rejet massif de la méthode de gouvernement qui a prévalu sous le précédent quinquennat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Le chef de l'État ne peut donc affirmer que les Français lui ont renouvelé leur confiance « sur le fondement d'un projet clair et en [lui] donnant une légitimité claire ». Il n'a pas de mandat pour imposer son agenda politique. L'heure n'est plus à l'exercice solitaire du pouvoir !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Votre politique de défaisance sociale, conduite avec acharnement, a attisé la colère de nos concitoyens, qui assistent à l'effondrement de notre système de santé, au dépeçage de notre système éducatif, au recul des services publics, à la dégradation de l'environnement et de leurs conditions de vie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Nous n'acceptons pas cette politique du pire, qui conjugue injustice sociale, précarité, inaction climatique et recul des services publics.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

tandis que le statut du foncier en Guyane interdit tout développement d'initiative locale. Connaissez-vous un autre territoire de la République où 95 % du foncier relève du patrimoine de l'État, où un agriculteur, un industriel ou un maire est confronté à un foncier abondant, mais rendu rare et cher par cet anachronisme juridico-politique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Je souhaite ici tordre le cou à un réflexe tenace, consistant à assimiler l'outre-mer à une litanie de difficultés. Non seulement ces territoires paient au prix fort des politiques publiques souvent inadaptées, mais ils sont également au cœur des nouveaux enjeux planétaires. Dans ce XXIe siècle à vocation maritime, la France peut se targuer d'être la deuxième puissance maritime mondiale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Madame la Première ministre, votre refus de soumettre votre déclaration de politique générale au vote de la représentation nationale traduit le décalage de votre feuille de route avec les attentes du pays. Vous considérez que votre Gouvernement ne tire pas sa légitimité de l'Assemblée nationale, mais encore et toujours du chef de l'État. Cela ne présage rien de bon pour l'avenir de notre pays. C'est pourquoi nous prendrons, pour notre part, toutes nos responsabilités en agissant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

Et, croyez-moi, le climat ne sera plus traité comme un sujet annexe ! Défiance sociale, car les politiques injustes que vous avez menées ont affaibli les services publics et creusé les inégalités, au point de disloquer le pays. Défiance démocratique, puisque, malheureusement, nous vous devons la présence sur nos bancs de quatre-vingt-dix députés d'extrême droite. C'est le fruit d'un long travail de banalisation de leur discours, que vous avez mené, vous qui vous présentiez comme un rempart contre eu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

... les corps intermédiaires, les associations, les syndicats, les autorités indépendantes, qui vous rapportent l'état du pays. Sortez du déni et reconnaissez enfin l'urgence d'agir pour le climat. Saisissez cette occasion de faire progresser la démocratie. Pour notre part, nous, écologistes, nous y sommes prêts et prêtes. En résumé, madame la Première ministre, chaque fois que vous poursuivrez vos politiques climaticides, de casse sociale et de recul démocratique, vous nous trouverez sur votre chemin, combatifs et déterminés, mais chaque fois que vous déciderez d'agir pour le climat et contre les inégalités, vous nous trouverez, nous les écologistes, prêts et prêtes pour voter ces avancées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Oui, j'imaginais aussi que vous voudriez combattre vraiment l'insécurité, en changeant enfin de politique pénale. Mais là encore, vous restez sourds et aveugles. Vous annoncez des mesures pour la police et la gendarmerie – très bien ! Mais vous avez préféré reconduire dans ses fonctions le précédent garde des sceaux, qui préfère être applaudi dans nos prisons plutôt que de défendre les victimes ! Et je ne parle même pas de l'immigration – là encore, vous ne proposez aucun changement de cap réel. Enf...

Élisabeth Borne, Première ministre :

Le président Vallaud a présenté, tout en nuances, un plaidoyer pour une politique alternative. Manifestement, ce n'est pas celle que la majorité des Français a choisie.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Mais ce n'est pas à d'aussi fins connaisseurs de la Constitution que je vais rappeler que cet objet juridique et politique n'existe pas : ce que vous allez voter, c'est une motion de censure.