Interventions sur "politique"

66 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

... présidents d'intercommunalité (AMF), le prix des cantines scolaires augmentera de 5 % à 10 % à la rentrée. Il y a déjà 40 % des familles des classes défavorisées qui n'inscrivent pas leurs enfants à la cantine. Oui, c'est un scandale ! La moindre des choses aurait été que l'État déploie, à l'occasion du projet de loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat et du PLFR, une politique extrêmement active pour aider les cantines et les enfants, tous les enfants de France, à bénéficier d'une alimentation suffisante et saine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcellin Nadeau :

Nous voterons bien entendu en faveur de ces amendements, mais 15 millions d'euros sont insuffisants à nos yeux. Compte tenu de la pauvreté et du niveau des prix outre-mer, il faut avoir le courage de s'attaquer aux bénéfices exorbitants réalisés, dans le transport maritime, par une société comme CMA CGM, mais également aux monopoles et aux oligopoles. Nous comptons sur vous pour avoir le courage politique – il en faut ! – d'agir au profit des défavorisés et des pauvres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Cet amendement de bon sens et, je l'espère, de compromis, vise à augmenter les crédits consacrés aux universités afin, notamment, de couvrir l'augmentation du coût de l'énergie pour 2022. Lors de son discours de politique générale, la Première ministre, Élisabeth Borne, a affirmé que l'université était au cœur de l'action gouvernementale. Pourtant, les crédits de la mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur (MIRES) dédiés à la réserve de précaution du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche pour les universités, n'augmentent que de 30 millions. Or, rien que sur le coût...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

...es feuilles, de 38 % pour les surligneurs. Heureusement, des associations pallient cette lacune et aident les familles, tout comme certains partis. La France insoumise organise ainsi des collectes, comme le font certaines mairies – celles de Vitry-sur-Seine, de Lille, de Carrières-sous-Poissy, de Courbevoie. Ce sont des mairies communistes, PS, LREM et LR, qui appartiennent donc à tous les bords politiques, preuve que c'est un bon principe. Je vous propose par cet amendement d'appel de généraliser la gratuité des fournitures scolaires. C'est une question urgente de pouvoir d'achat, pour la rentrée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

C'est un sujet extrêmement important qui constitue une priorité pour notre majorité. En cinq ans, nous avons doublé les crédits du programme 137 Égalité entre les femmes et les hommes et 1,3 milliard d'euros est alloué à cette politique sur l'ensemble des ministères en 2022.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

On se souvient que ces femmes se sont exprimées lors de la crise des gilets jaunes, pour faire part de leur détresse. Il n'y avait pas grand monde alors pour dire qu'il ne fallait pas les écouter. Nous étions nombreux, de tous les bords politiques, à nous demander ce que nous pouvions faire pour celles et ceux qui élèvent seules leurs enfants – déjà eux-mêmes isolés et exclus –, souvent dans la plus grande précarité. Notre amendement, qui tend à favoriser leur accès aux services publics, fait certainement écho à des situations que vous rencontrez dans vos circonscriptions. Il porte sur l'un des sujets importants que notre assemblée doit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

... fois à m'entendre. Comprenez la détresse des travailleurs sociaux. De toutes parts, ils nous disent leur épuisement. Les associations et les collectivités territoriales, qui les emploient, ne parviennent plus à recruter des personnels qualifiés. Or la fatigue, la sous-qualification et les sous-effectifs dans les services sociaux conduisent à la maltraitance des usagers. Tel est le résultat d'une politique, menée de longue date, de sous-financement du secteur. Concrètement, un éducateur spécialisé, titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur, commence sa carrière avec un salaire de 1 400 euros par mois. Dans ces conditions, il est normal que le système s'effondre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

...ralistes pour 10 000 habitants sur les cantons de Mitry-Mory et Dammartin-en-Goële, aucun médecin traitant n'accepte plus de nouveaux patients ; le constat est le même s'agissant des infirmiers et des spécialistes. Ainsi, plusieurs de mes élèves ont dû attendre des mois, au détriment de leurs résultats scolaires, avant de rencontrer un orthophoniste ou un ophtalmologue. Tel est le résultat d'une politique nationale qui, depuis des décennies, sacrifie la santé publique, la sécurité sociale, la médecine générale et spécialisée, l'hôpital public, la médecine du travail, la médecine scolaire ou encore les services de la protection maternelle et infantile (PMI).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

La loi le permet, les dispositifs existent, il manque juste une volonté politique pour qu'effectivement ce PLFR soit ce que votre lapsus révélait tout à l'heure, à savoir un projet qui permet d'aider les Français en matière de pouvoir d'achat. La balle est dans votre camp.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...us qui êtes des élus proches du terrain, vous le savez bien : les salaires sont trop bas. Le salaire considéré comme « minimum », qui concerne plus de 2 millions de personnes qui travaillent dur, dépasse de 200 euros à peine le seuil de pauvreté. Nous n'avons pas tous les pouvoirs. D'ailleurs, nous ne sommes pas pour une économie administrée. Nous avons toutefois, en tant que députés, un pouvoir politique. Je vous propose d'agir en vrais députés en utilisant un des principaux pouvoirs dont nous disposons sur l'économie : augmenter le salaire minimum. Je vous propose de le faire dans des proportions très raisonnables, conformes aux précédents historiques, en portant pour une augmentation de 11 % d'augmentation, comme cela s'est pratiqué dans les grands moments de l'histoire sociale du pays, sans ja...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

Cet amendement vise à prendre au sérieux les propos qu'on entend sur les bancs de la minorité présidentielle : « on ne peut rien faire, sur aucun sujet ». Nous vous proposons de vous aider à vous défausser des responsabilités politiques que vous ne souhaitez pas endosser ce soir, ni d'ailleurs les autres soirs, grâce à l'ouverture de négociations de branche. Vous pourrez ainsi laisser les organisations syndicales et le monde patronal organiser les rapports de force sur le marché du travail ; vous pourrez leur déléguer la tâche d'organiser l'augmentation des salaires, l'indexation des salaires sur l'inflation, la hiérarchie des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre, rapporteur suppléant :

...r le travail considérable effectué par le service de la commission des finances et par les directions de Bercy, ainsi que la disponibilité des ministres dans un délai extrêmement contraint. Ce projet de loi de finances rectificative est indissociable du texte relatif au pouvoir d'achat que notre assemblée vient d'adopter. C'est un texte budgétaire, bien entendu, mais c'est avant tout une réponse politique massive à la crise de l'inflation que nous connaissons. De ce point de vue, le paquet « pouvoir d'achat » doit être appréhendé dans sa cohérence et dans son ampleur. Voilà qui est indispensable, je crois, pour répondre aux critiques dont il fait l'objet et que je pourrais résumer ainsi : « vous n'en faites pas assez » et « vous en faites trop ». Entre ces deux écueils, j'ai la faiblesse de croire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre, rapporteur suppléant :

Le paquet « pouvoir d'achat » doit être appréhendé en cohérence, enfin, avec notre ligne de conduite depuis 2017 : agir vite et fort face aux crises d'ampleur que nous connaissons. C'est en effet une politique d'une ampleur sans précédent que nous menons pour préserver le pouvoir d'achat des Français : 20 milliards d'euros, après 23 milliards d'euros l'an passé, au-delà de la prolongation du bouclier énergétique grâce auquel notre pays – nous ne le disons pas assez – connaît l'inflation la moins élevée d'Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre, rapporteur suppléant :

Ces annonces démontrent l'efficacité de notre politique économique et la parfaite coopération de nos grandes entreprises dès lors qu'il s'agit d'enjeux majeurs pour notre pays. Mes chers collègues, aucune majorité n'a fait autant en la matière depuis des décennies…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre, rapporteur suppléant :

…puisque ce sont près de 50 milliards d'euros d'impôts et de taxes qui ont été rendus aux Français et à la compétitivité de nos entreprises. Nous allons même poursuivre cette politique puisqu'à la rentrée, nous allons supprimer la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre, rapporteur suppléant :

pour continuer à redonner des marges de manœuvre et de l'air à nos entreprises, au service de la compétitivité et de l'emploi. La crise que nous connaissons ne nous fait pas renoncer à notre cap politique : réaffirmer que le travail doit être mieux rémunéré – c'est le sens de l'amendement que nous avons défendu concernant les heures supplémentaires – et qu'en aucun cas il ne doit être lésé par l'inflation ; accélérer la transition énergétique et aller vers le plein emploi tout en continuant à mener une politique sérieuse au plan budgétaire. Mes chers collègues, avant que l'examen de ce texte ne d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Notre défi est donc de trouver un mode de financement offrant le même niveau de garantie qu'aujourd'hui. L'analyse des garanties juridiques actuelles que nous avons menée à travers nos travaux et auditions nous a montré qu'elles n'étaient ni idéales ni parfaites. Nous avons constaté que c'était finalement grâce à la pratique et par les engagements politiques que les trajectoires prévues avaient pu être suivies. Néanmoins, j'entends les inquiétudes qui émanent des dirigeants de l'audiovisuel public s'agissant de leur indépendance à l'égard du pouvoir politique, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...'achat, était fortement attendu. Toutefois, à ce stade, votre réponse est encore très loin du compte. Sur le fond, nous contestons fortement votre méthode qui consiste à multiplier les chèques ciblés sur quelques-uns – en oubliant d'ailleurs toujours les classes moyennes – sans avoir le courage de baisser durablement les taxes, ce qui bénéficierait à tous. Votre gouvernement s'obstine dans cette politique du chéquier qui revient à taxer toujours plus les Français et à compenser ce matraquage fiscal incessant en leur faisant ponctuellement l'aumône d'un chèque. En résumé, les Français paient des taxes à l'État qui leur verse des chèques avec lesquels ils paieront de nouvelles taxes… On marche sur la tête et cela ne peut plus durer ! Non, messieurs les ministres, pour le moment, le compte n'y est pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

En fait, en diminuant les ressources de l'État, vous creusez inutilement le déficit public et la dette : 12 milliards d'euros supplémentaires sont inscrits dans ce budget pour faire face aux intérêts d'emprunt, c'est vertigineux ! Appauvrir l'État, voilà depuis cinq ans le fil rouge de votre politique ! À écouter la Première ministre, cela va continuer. Mais appauvrir l'État, nos concitoyens le constatent au quotidien, c'est aussi appauvrir les services publics.