Interventions sur "paix"

41 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Comme lui, nous appelons le Gouvernement à se ressaisir. Voilà pourquoi notre groupe votera à l'unanimité contre cet accord qui nous engage pour dix ans, avec des objectifs imprécis et en des termes flous. Cet accord ne trace aucune ligne rouge ni aucune perspective de paix, et participe à l'escalade militaire. Le vote d'aujourd'hui s'inscrira dans l'histoire, car il peut précipiter notre pays dans la guerre. Encore une fois, malheureusement, une grande majorité de députés s'apprêtent à voter pour une telle déclaration, un tel accord, un tel traité…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Encore une fois, les députés du groupe communiste, fidèles à leurs convictions, seront ceux qui voteront contre la guerre et pour la paix, pour une solution politique, pour une solution diplomatique, comme ils l'ont toujours fait dans l'histoire de notre pays. Encore une fois, nous serons fidèles à nos convictions et nous resterons aux côtés des Français qui ne souhaitent pas entrer en guerre contre la Russie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...ent être modifiées par la violence des chars et les mensonges des discours. Rappelons qu'il y a un agresseur, la Russie, et un agressé, l'Ukraine. Parce que le gouvernement de Kiev a été démocratiquement élu, parce que l'Ukraine est européenne, parce que la Charte des Nations unies reconnaît le droit naturel à la légitime défense, parce que le peuple français souhaite avant tout le maintien de la paix et de la sécurité internationale, la France soutient l'Ukraine depuis deux ans. Ce soutien ne se tarira pas. Notre attention ne sera pas détournée. Notre position ne changera pas. Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires soutiendra toujours le peuple ukrainien face à l'agression du régime autoritaire de Vladimir Poutine. Nous nous joindrons à toute action politique qui permettr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Et à ceux qui s'interrogent encore sur la nécessité de nous mobiliser totalement pour l'Ukraine, qu'ils relisent tous les enseignements de l'histoire. En faisant preuve de faiblesse ou en reculant, nous nous préparons au fait accompli. Loin de préserver la paix, nous ne faisons qu'amplifier le bruit des bottes. Vive l'Ukraine, vive l'Ukraine éternelle, vive l'Ukraine libre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

C'est à cela que notre soutien à l'Ukraine – dont la poursuite est légitime et nécessaire – doit servir, non à un bellicisme verbal dépourvu de tout dessein stratégique clair. Au lieu d'une politique chaotique, je plaide pour une politique réaliste ! Pour rendre la paix possible, il faut d'abord définir les conditions d'un cessez-le-feu et, grâce à une France médiatrice, garantir la sécurité de la région. Évidemment, pour des motifs à la fois humains, stratégiques et politiques, la paix paraît inatteignable à court terme : humainement, il est illusoire de croire que les Ukrainiens vont oublier ces deux années d'agression, les morts au combat, les civils tués et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

Le retour de la paix exigera, c'est certain, l'établissement de garanties concrètes de sécurité pour les deux parties, comme le Président de la République le disait lui-même en décembre 2022 et comme il l'a redit lors de sa rencontre avec les chefs de parti.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

...ême demande. La question se pose à nouveau, car le maintien sous cloche des installations nucléaires au-delà du délai de sécurité indiqué par les experts représente un grand danger. Le calendrier diplomatique doit partir des objectifs atteignables à un horizon visible pour, de proche en proche, avancer sur les questions qui paraissent actuellement insurmontables. Tout est encore possible pour la paix ! Le cessez-le-feu serait demandé par la Russie, si l'on en croit les déclarations du président Macron aux chefs de parti. Et, toujours selon le Président de la République, le vote, sous une stricte surveillance internationale, des populations concernées pour décider de leur appartenance nationale serait accepté par l'Ukraine. L'objectif doit être de mettre sur pied une architecture régionale de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

La France doit être une puissance facilitatrice de la paix, et non un boutefeu. Depuis deux ans, nous accueillons des opposants russes à la guerre de Poutine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

Même eux nous disent que l'existence de partisans de la paix en Europe aide l'opposition russe. L'enfermement manichéen et la surenchère militaire ne sont conformes ni à l'histoire, ni aux principes, ni aux intérêts de notre patrie. De de Gaulle à Mitterrand en passant par Chirac, la France a été une puissance non alignée décidant souverainement de ses alliances et de ses combats.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

Au Conseil de sécurité, elle fut longtemps le membre permanent le plus à même de parler avec tout le monde. Car il ne faut pas confondre diplomatie et posture morale : par principe, une action internationale au service de la paix implique de s'autoriser à parler à ceux qui ne sont pas nos amis. Capable de parler à tous, la France pouvait alors contribuer à produire des compromis, de l'ordre, du droit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

Dans la guerre en Ukraine – comme à Gaza, en République démocratique du Congo ou au Liban –, notre pays, présent sur tous les continents, doit, au contraire, être à la pointe du combat pour la paix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Le maître du Kremlin n'a aucune raison de ne pas attendre son heure tant qu'il n'est pas gravement mis en échec. La patience est le privilège de ceux que la souffrance des peuples ne peut menacer. Il est impératif, pour nous, de faire échouer ce sinistre plan. La paix ne s'imposera que le jour où le président russe sera contraint de reconnaître que la guerre est une impasse. Il dépend des peuples et des États européens qu'il en soit ainsi – et peut-être, demain, d'eux seuls, si les États-Unis venaient à nous manquer. Je rappellerai que les grandes forces politiques qui ont géré les affrontements de la guerre froide n'ont jamais envisagé de pactiser avec la Ru...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Il savait que le national-pacifisme est à la fois un encouragement à l'agression et une promesse de défaite pour les agressés. Nous faisons nôtre, quant à nous, la sagesse du général de Gaulle, telle que l'évoquait le président Marcangeli : oui, le « meilleur moyen de servir la paix du monde », c'est « de rester droit[s] et fermes ». Soyons fidèles à notre histoire, soyons fidèles à notre héritage, soyons fidèles à nos grands hommes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

Bien sûr, la France doit soutenir le camp de la paix, mais cela ne s'entend qu'en modifiant le rapport de force sur le terrain en faveur des Ukrainiens, c'est-à-dire en leur apportant l'aide militaire et civile qu'ils attendent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

...tral ? Où étions-nous pendant l'Euromaïdan, alors que la jeunesse ukrainienne scandait son envie d'Europe ? Où étions-nous pendant toutes ces années, de 2007 à 2012, alors que nous négociions un accord d'association entre l'Union européenne et l'Ukraine ? Dès cette époque, les menaces de l'autocrate du Kremlin étaient claires : si l'Ukraine persistait à se rapprocher de cet espace de liberté, de paix et de prospérité qu'est l'Union européenne – ce qui était son droit le plus souverain –, la Russie l'en empêcherait, par tous les moyens. C'est pourquoi, dès cette époque, il eût fallu négocier des garanties de sécurité – sous forme d'accords bilatéraux, mais aussi avec l'Union européenne et l'Otan –, parallèlement à l'accord de libre-échange avec l'Ukraine. C'est à ce moment que commence la poli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

La faiblesse et la lâcheté nourriront l'engrenage. Aujourd'hui Guernica est à Bakhmout ; les grands cimetières sous la lune évoqués par Bernanos sont à Boutcha, à Kherson, à Kharkiv. Certains expliquent qu'il faut faire la paix. Mais avec qui ? Avec le régime de Poutine qui a violé tous ses engagements, qui verrait la négociation comme une capitulation, qui utiliserait un cessez-le-feu pour se réarmer et préparer la prochaine guerre ? S'est-il arrêté après la Tchétchénie, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

…la Syrie, le Sahel ? Comment mettre fin à la guerre si l'on ne crée par les conditions d'un rapport de force, si l'on ne montre pas à Poutine que le temps joue contre lui et que sa défaite est inéluctable ? « Les peuples qui ne veulent pas périr et qui veulent la paix doivent comprendre que ni l'une ni l'autre de ces fins ne peuvent s'obtenir sans que le risque de la guerre soit clairement envisagé », notait Marc Bloch en constatant l'étrange défaite de 1940. Les pacifistes avaient tort alors, comme ils ont tort aujourd'hui. Les bons sentiments ne repousseront pas les tanks !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Royer-Perreaut :

... sol ainsi qu'en Pologne. Nous avons donc fourni une solution d'aide complète, comme presque aucun pays ne l'a fait. Nous avons consolidé notre effort en matière de défense et d'armement. Et puis, mes chers collègues, il y a ce qui ne se mesure pas dans les classements internationaux : le rôle moteur de la France au niveau européen, dont témoigne la redéfinition de la Facilité européenne pour la paix, ou encore la livraison de chars AMX-10 RC, qui a permis de faire sauter un verrou cognitif, incitant l'Allemagne et l'Angleterre à faire de même. L'accord de coopération qui nous est soumis vise à aller plus loin, à densifier et à diversifier notre aide. Si nous n'aidons pas pleinement l'Ukraine à conserver sa liberté, quel autre chemin suivre ? Certains nous conjurent de négocier avec la Russi...