Interventions sur "pénibilité"

150 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

...bord rectifier les propos qui viennent d'être tenus : vous ne sortirez pas grandi de ce débat à l'Assemblée nationale en rabaissant la RATP qui vous transporte tous les jours. Ensuite, nous ne disons pas aux travailleurs de la RATP ni aux jeunes de ne pas travailler à la RATP car ils exerceraient un travail pénible. Au contraire, nous les remercions et nous souhaitons prendre en considération la pénibilité. Ainsi, nous proposons de maintenir leur régime spécial ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

Franchement, dans la majorité, vous n'êtes pas gênés aux entournures lorsque vous parlez de pénibilité ! Vous l'évoquez en répondant à mon collègue Thomas Ménagé, mais on a du mal à vous croire ! Vous avez perdu toute crédibilité. Comment un seul Français peut-il s'imaginer que vous allez prendre en compte la pénibilité alors que l'une des premières choses qu'ont faites Emmanuel Macron et cette majorité, en arrivant aux responsabilités, a consisté à supprimer des critères essentiels de pénibilité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

Vous avez supprimé de la liste des facteurs de pénibilité ceux relatifs aux vibrations mécaniques, à la manutention de charges lourdes, aux postures pénibles, au risque chimique. Alors, excusez-moi, mais on a tout de même du mal à vous croire ! Vous avez même supprimé le terme « pénibilité » du compte professionnel de la prévention (C2P) tant il vous gênait, de l'aveu même du Président de la République. Il suffit de relire ses propos : « Je n'aime pas l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

de matériaux. Aujourd'hui, la pénibilité n'est plus la même. » Mais n'avez-vous pas honte, mes chers collègues ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

N'avez-vous pas honte, chers ministres, de venir maintenant nous parler de pénibilité ? Une autre citation, de Marc Ferracci cette fois : « Un carreleur, aujourd'hui, il a accès à des protections pour ses genoux qu'il n'avait pas il y a quinze ans ou vingt ans. » Mais oui, mais bien sûr.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer :

Vous souhaitez parler de la pénibilité, chers collègues ; nous, nous ne souhaitons pas en parler pour telle ou telle catégorie, mais pour tous les Français. Alors, allons à l'article 9 !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer :

Nous souhaitons parler de la pénibilité, mais vous tirez sur le frein à main ; nous souhaitons parler des carrières des femmes, mais vous tirez sur le frein à main ; nous souhaitons parler du déficit du système de retraite qui va galoper, mais vous tirez sur le frein à main ; nous voulons sauver le système par répartition, mais vous tirez sur le frein à main ! Que voulez-vous sauver, en définitive ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

La pénibilité, ce n'est pas la réparation ! Intégrer la pénibilité, c'est anticiper ! Cela veut dire, monsieur Ménagé, qu'il faut déterminer la façon dont on va suivre l'évolution professionnelle dans les différents métiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Alors allons-y, accélérons et occupons-nous de la pénibilité, mais faisons-le vraiment, pas uniquement avec des mots !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Personne n'a le monopole de la connaissance du terrain, de la réalité des métiers. Ce qui devrait nous rassembler, c'est la recherche d'une prise en compte équitable de la pénibilité. Il faut que la pénibilité soit objectivée, que les critères et les modalités de compensation soient plus équitables qu'ils ne le sont aujourd'hui. Cette correction est nécessaire, et les dispositions de l'article 1er sont attendues afin d'assurer davantage de justice sociale. Faisons donc en sorte que cela se passe bien. Monsieur le ministre, une fois les régimes spéciaux fermés, il faut réussi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Alexandre :

C'est ce qui se passe pour les ex-salariés de la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM), qui doivent quitter le bassin de Decazeville ou accepter un travail non qualifié ou un intérim ; beaucoup sont encore sans emploi. Vous dites aussi que les personnes les plus touchées par la pénibilité pourront aller voir leur médecin, mais c'est encore plus fou ! Dans quel monde vivez-vous ? Dans mon département, l'Aveyron, 20 % des habitants n'ont pas de médecin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

S'attaquer aux régimes spéciaux comme vous le faites, c'est au fond nier la pénibilité propre à certains métiers, leur dureté spécifique. Sachant que vous avez supprimé quatre critères de pénibilité, je comprends bien que la santé et la justice ne soient pas franchement votre affaire. S'attaquer aux régimes spéciaux, c'est remettre en cause des conquêtes sociales parce que ces régimes sont le fruit de mobilisations victorieuses de certaines professions. S'attaquer aux régimes spéci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Les raisons pour lesquelles vous critiquez le régime dit spécial de la Banque de France sont à l'opposé de celles que vous adressez aux autres régimes. Il ne diffère pas du régime qui s'applique aux autres fonctionnaires puisque l'âge de départ est de 62 ans, à l'exception d'une part très marginale d'agents pour laquelle il est de 57 ans, du fait de la pénibilité. En outre, ce régime est excédentaire : depuis 2020, 1,8 milliard a été reversé au régime général. Pourtant vous voulez le remettre en cause, alors même que le coût de son intégration au régime général représenterait des sommes plus importantes que celles qu'il rapporte aujourd'hui à l'État. Pourquoi faites-vous cela ? J'en arrive à me demander s'il s'agit d'un choix idéologique – abattre tout r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ne cotisation dont le taux a augmenté progressivement. L'âge de départ à la retraite est fixé à 62 ans pour les agents nés après le 30 juin 1959. La pension de retraite s'élève à 75 % ou à 80 % du salaire soumis à cotisations des six derniers mois de la carrière. À cela s'ajoutent un certain nombre de majorations, dont un complément spécifique de retraite. Les départs à la retraite anticipée pour pénibilité sont fixés à 57 ans et ne concernent qu'une infime partie des agents, c'est-à-dire ceux qui exercent des métiers pénibles. Enfin, leur régime ne coûte rien aux contribuables puisque leur caisse dégage un excédent de 1,8 milliard d'euros depuis 2020, qui est reversé au régime général. Par ailleurs, vous avez dû recevoir, monsieur le ministre, une lettre des organisations syndicales de la Banque d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Yadan :

Or le maintien des régimes spéciaux crée une rupture d'égalité entre les citoyens. Comment justifier que certaines personnes, qui exercent la même profession que d'autres pendant des années, dans les mêmes conditions de travail et parfois de pénibilité, partent à la retraite plus tôt, parce qu'elles travaillent à la Banque de France ou en fonction de leur lieu d'habitation ? Grâce au futur système de retraite universel que nous proposons, les règles seront les mêmes pour tous : les personnes qui exercent des métiers pénibles pourront partir à la retraite dans les mêmes conditions, quel que soit leur statut. C'est cela, l'intérêt général ! C'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

Les avantages des régimes spéciaux visent à compenser la pénibilité de la seule manière possible, c'est-à-dire grâce à un départ anticipé. Les comparer au régime général, dont les droits collectifs à la reconnaissance et la compensation de la pénibilité ont été réduits jusqu'à l'insignifiance, ce n'est pas sérieux. Il convient plutôt de s'en inspirer : leur histoire est celle de conquêtes sociales liées aux besoins de développement du pays et à la nécessité de fi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcellin Nadeau :

Nier la pénibilité du travail pour certains, c'est être moteur de la lutte des classes ! Refuser de reconnaître les difficultés rencontrées au travail, c'est être moteur de la lutte des classes ! Considérer une conquête sociale comme un privilège, c'est être moteur de la lutte des classes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJiovanny William :

J'ai malheureusement entendu certains prétendre que si on emploie le mot « pénibilité », les jeunes ne voudront plus travailler.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...lle. » Vous nous annoncez donc qu'on va consacrer 1 milliard à essayer d'éviter que les travailleurs dérouillent physiquement vers 55 ou 60 ans. Mais dites donc : tout cela relève déjà de la « responsabilité sociale des entreprises », selon une formule que vous affectionnez. C'est dans le code du travail ! Vous y mettez des sous en affirmant que nous irons plus avant dans la prise en compte de la pénibilité – que prévoit déjà la loi. Mais comment financerez-vous ce fonds ? En rendant au patronat les 800 millions que vous allez prélever sur la branche accidents du travail et maladies professionnelles. Vous savez pourtant très bien que les accidents du travail et les maladies professionnelles sont très largement sous-déclarés par le patronat – c'est de notoriété publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Je tenterai d'apaiser le débat, en espérant ne pas être coupé par les vociférations des députés de la NUPES, qui n'écoutent qu'eux-mêmes et non les autres orateurs – mais nous y sommes habitués. Ce que je viens d'entendre à propos du travail est scandaleux. Je pense que plus de 90 % des élus qui siègent dans cet hémicycle ont connu la vie, le travail, sa dureté et sa pénibilité. Vous n'avez pas le droit de dire le contraire, monsieur William !