Interventions sur "nucléaire"

44 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

...ement un projet de loi de finances dans lequel rien n'est prévu en la matière à ce jour. Qu'avez-vous à dire à nos concitoyens sur le sujet ? Alors, comment sortir de cette situation que vous avez créée ? En premier lieu, en commençant par le commencement, madame la Première ministre : il est invraisemblable de commencer par un petit texte relatif aux énergies renouvelables, puis un texte sur le nucléaire, avant d'en arriver enfin à une loi de programmation pluriannuelle de l'énergie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

...cer par un débat sérieux portant sur les besoins en énergie de notre pays. Le deuxième sujet, c'est d'avoir le courage, à un moment ou un autre, d'engager un bras de fer, nécessaire, avec la Commission européenne : depuis des années, cette dernière s'en prend à la situation d'EDF et à son monopole. EDF est un champion national, c'est une spécificité ; elle est la seule entreprise à gérer un parc nucléaire ; elle n'a pas d'équivalent en Europe ni dans le monde. Nous n'avons donc pas à accepter les demandes de la Commission européenne, qui devrait être en mesure de dresser le constat que les choix qu'elle a imposés à la France ont conduit à un échec, à commencer par l'Arenh, qui était à l'époque un pis-aller pour éviter le démembrement. L'Arenh a été un échec total.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

...ous ne voulions pas du démembrement d'EDF. Il faut aujourd'hui reconnaître que les fournisseurs alternatifs n'ont pas tenu leurs engagements et n'ont pas investi pour le plus grand nombre. Il faudra donc défendre l'intégrité d'EDF. Je me réjouis que le combat de notre collègue Marie-Noëlle Battistel trouve enfin un écho favorable sur l'hydroélectricité. Enfin, pour ce qui a trait à la relance du nucléaire, le vrai sujet porte sur la durée de vie des centrales. Là encore, n'attendons pas d'être six mois avant l'échéance pour ouvrir le débat. Oui, il faudra prolonger cette durée au-delà de cinquante ans ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

...ectivement combien la crise énergétique européenne, conséquence de la guerre en Ukraine, a mis en évidence notre dépendance vis-à-vis des importations d'énergie et la vulnérabilité de nos sociétés lorsque les livraisons sont interrompues. En réponse à ces enjeux, le groupe Démocrate en appelle à un mix énergétique qui équilibre le recours aux énergies renouvelables avec la relance du parc électronucléaire. Nous soutenons un mix énergétique qui n'oublie pas le gaz. La trajectoire d'électrification ne fera pas disparaître certains usages, et nous ne pouvons plus dépendre d'importations coûteuses et aléatoires. Notre politique énergétique doit défendre l'ambition d'une production de gaz vert en quantité suffisante pour couvrir nos besoins. Les scénarios de l'Ademe, de Gaz réseau distribution France (...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...r d'une servitude à une certaine forme de progrès, et d'affirmer notre volonté de liberté pour participer au récit du monde. Nous avons conscience de l'urgence, mais nous savons aussi qu'il est nécessaire de penser dans le temps long – c'est toute la difficulté. Nous avons perdu du temps au cours des deux dernières décennies, faute d'avoir instauré la sobriété au bon niveau, engagé un réarmement nucléaire, et misé sur le déploiement des énergies renouvelables. Après moult hésitations et quelques pas en avant, une prise de conscience s'est désormais imposée dans le monde, et les buts à atteindre font peu ou prou consensus. Cependant, nous n'avons pas consenti les efforts nécessaires : la preuve en est que 65 % de l'énergie finale consommée en France est d'origine fossile, quand 19 % seulement provi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...nous connaissons les forces et les fragilités, notamment en ce qui concerne le stockage. Nous n'avons pas fini de développer les technologies sur lesquelles nous nous appuierons : les éoliennes, l'énergie houlomotrice, la géothermie constituent des ressources extraordinaires, mais difficiles à stocker. L'usage de l'hydrogène est une voie prometteuse, mais qui doit encore être confortée. Quant au nucléaire, il exige du temps et des savoir-faire coûteux. En outre, comme nous le savons, il implique une dépendance en amont. Plus de 50 % de l'uranium passe par la Russie : gardons-nous de nous engager, pour le siècle qui vient, dans une nouvelle servitude. Enfin, en aval, la question du stockage irréversible des déchets nucléaires pose une question anthropologique. Nous serons au rendez-vous de ces cho...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Alfandari :

…l'impérieuse nécessité de la reconstruction et de la modernisation. C'est pour cela que fut créé le Commissariat général au Plan, qui reçut pour mission de fixer les priorités, de mobiliser les moyens et d'accroître la productivité de l'économie française. » Il y eut ensuite les années 1960, où le général de Gaulle assit l'indépendance stratégique de notre armée en développant le nucléaire militaire, ouvrant ainsi la voie au programme de nucléaire civil. Il y eut le choc pétrolier de 1973, qui décida Valéry Giscard d'Estaing à lancer la construction de treize réacteurs entre 1974 et 1975. Ces réacteurs et ceux qui les ont suivis contribuèrent jusqu'ici, à défaut d'une véritable indépendance énergétique, à notre souveraineté et à un vrai confort d'approvisionnement. Arrivé au pouv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

...plaisants face aux grands pollueurs et à leurs bombes climatiques – je vous ai interrogée à ce sujet lors de la séance des questions au Gouvernement du 8 novembre, sans obtenir de réponse. De plus, le calendrier législatif en la matière est découpé. On nous annonce d'abord un texte sur les énergies renouvelables, puis un projet de loi visant à accélérer la construction de nouvelles installations nucléaires, puis une loi de programmation sur l'énergie et le climat – une inversion qui laisse entendre que les choix sont déjà faits. Enfin, la politique énergétique se ressent d'une absence de méthode. Le Président de la République avait évoqué un grand débat sur le mix énergétique et sur l'avenir énergétique de la France. Ce débat n'a pas encore eu lieu, ni aucune annonce à son sujet. Pour les França...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

La « nouvelle méthode » promise par le Gouvernement se fait toujours attendre. On nous avait parlé de coconstruction ; nous constatons que les décisions, prises rapidement, nous sont imposées, qu'il s'agisse de notre mix énergétique, du nucléaire ou d'EDF. On nous parle d'économies d'énergie, mais les Français ont-ils un autre choix que celui de réduire leur consommation face à la flambée des prix ? Les obligations semblent peser toujours sur les mêmes… De fait, des pans entiers de notre économie ne s'inscrivent pas dans cette démarche de sobriété énergétique. Le secteur du numérique, par exemple, ne semble pas soumis aux mêmes contraint...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

...u programme d'indépendance énergétique proposé par le gouvernement d'alors. Climat, souveraineté, pouvoir d'achat : à une différence près – le charbon était alors perçu comme une opportunité industrielle pour le pays –, toutes les questions que l'on se pose aujourd'hui, comme les solutions que l'on entrevoit, étaient déjà sur la table. Il était question d'économies d'énergie, de développement du nucléaire, et même d'énergies renouvelables, puisqu'avait été fixé l'objectif de 150 TWh dans le mix énergétique en 1990. L'industrie n'était pas oubliée, non plus que la politique énergétique en matière d'agriculture : on évoquait l'utilisation de biocarburants et l'on affichait de grandes ambitions en matière d'innovation et de recherche. Ce programme était ambitieux tout en étant rationnel. Qu'en reste-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

... la volonté farouche de ne jamais opposer les énergies décarbonées entre elles. Je m'arrêterai sur ce point, car, précisément, de trop nombreux orateurs, siégeant sur tous les bancs, les opposent, oubliant d'évoquer les énergies fossiles, lesquelles représentent toujours, je le rappelle, plus de 60 % de l'énergie finale consommée en France – 85 % dans le monde. Et les énergies renouvelables et le nucléaire seront nécessaires pour atteindre la neutralité carbone, assurer notre souveraineté énergétique et répondre à la question du pouvoir d'achat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

...er, rappelez que, fin 2023, les deux tiers des subventions versées en vingt et un ans auront été remboursées, soit 43 milliards d'euros ! C'est un fait : depuis 2022, en raison de la hausse du prix de l'électricité, les énergies renouvelables ne coûtent rien à l'État et génèrent des recettes qui servent à limiter, pour nos concitoyens et nos entrepreneurs, la hausse des factures énergétiques. Le nucléaire ensuite. Un « choix de courage » et un « programme d'indépendance énergétique » : tels furent les mots employés par Valéry Giscard d'Estaing puis Pierre Mauroy pour qualifier notre industrie nucléaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

À l'heure où les énergies fossiles représentent près de 85 % de la consommation énergétique mondiale et 60 % en France, le nucléaire a épargné à la planète l'émission de 75 milliards de tonnes de CO2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...nion européenne, ont accepté la libéralisation absurde du marché de l'électricité et du gaz, gâchant l'inestimable atout que constituait EDF-GDF. Pire encore, l'incompétence, la démagogie, l'incohérence des gouvernements de François Hollande et d'Emmanuel Macron, ont précipité l'économie française dans une impasse énergétique et environnementale. Qui a osé écrire, le 27 novembre 2018 : « Sur le nucléaire : concrètement, 14 réacteurs […] seront fermés d'ici 2035. Ce mouvement commencera à l'été 2020 avec l'arrêt définitif des deux réacteurs de Fessenheim » ? C'est Emmanuel Macron ! Qui a osé écrire, il y a seulement deux ans : « La mise à l'arrêt de la centrale de Fessenheim incarne l'écologie de responsabilité que nous portons. » C'est vous, madame la Première ministre – qui n'écoutez pas mon pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...s fin à ce marché factice de l'électricité en rétablissant le monopole de l'opérateur public, seule garantie des investissements de long terme ! Mais, de cela, vous êtes, hélas ! incapables. Pour nous en sortir, nous devons également investir massivement, à la fois dans la rénovation thermique des logements – ce que vous avez refusé de faire lorsque vous avez utilisé le 49.3 – et dans notre parc nucléaire, qui permet à la France d'avoir une électricité cinq à six fois moins carbonée que celle de l'Allemagne. Quand allez-vous arrêter avec l'écologie spectacle qui gaspille des milliards d'euros, lesquels seraient beaucoup plus utiles ailleurs ? Contrairement à ce que vous avez dit dans votre discours, l'éolien est un mirage, car la production d'électricité n'est pas proportionnelle à la puissance i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

...mplifiera les procédures, confortera l'acceptabilité de ces projets, impliquera mieux les élus locaux, améliorera la planification et le partage de la valeur. Comme vous l'avez dit, il constitue le premier pilier de la stratégie énergétique de la France, qui nous conduira à élaborer la PPE 2024-2033. Le deuxième pilier est constitué par le projet de loi visant à accélérer la construction du petit nucléaire, et le troisième par le projet de loi de programmation énergie climat qui sera examiné au cours de l'année 2023. Enfin, la politique énergétique doit être un levier pour gagner en indépendance. Notre consommation d'énergie finale dépend toujours à 65 % des énergies fossiles, ce qui nous rend vulnérables et dépendants de puissances étrangères. Nous devons sortir de cette situation et nous passer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Dix ans, mais vous préférez les chimères nucléaires pour 2035 ou 2040, c'est-à-dire hors délai par rapport à l'urgence climatique…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Il y a urgence pour l'avenir du pays, à plus courte échéance encore. En effet, cet hiver s'illustre par l'indisponibilité d'une grande partie du parc nucléaire. Les incidents dus à la corrosion ou aux fissures s'enchaînent, et les perspectives de remise en service ne cessent de se décaler. Faute d'avoir diversifié sa production énergétique pour s'éloigner du tout nucléaire, la France est contrainte d'adopter un plan pour éviter les coupures d'électricité. L'indépendance énergétique du pays n'est plus assurée, du fait de l'approvisionnement en uranium, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

et une surtaxation des gaspillages. Dans l'immédiat, il est urgent de bloquer les prix. Enfin, une diversification massive du mix énergétique grâce aux énergies renouvelables est urgente. Assez du fiasco du tout nucléaire, de la mise en route « en mode dégradé », pour reprendre l'expression de la presse, de l'EPR de Flamanville et des brutalités à Bure. Même les scénarios de RTE qui conservent du nucléaire s'appuient tous sur une augmentation forte de la part des énergies renouvelables. S'y opposer comme le fait Mme Le Pen, c'est jouer contre la France !