Interventions sur "nationale"

32 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

C'est avec la conviction que nous vivons un instant particulier et décisif de notre vie démocratique et institutionnelle que je m'adresse à vous, au nom du groupe Horizons et apparentés que j'ai l'honneur de présider. La tâche qui attend l'Assemblée nationale est considérable. Le contexte politique dans lequel nous nous trouvons est inédit, et nous devons prendre du recul pour l'appréhender. Le choix des Français nous oblige, nous autres parlementaires, à opérer un tournant majeur dans notre manière de légiférer au nom du peuple français. Madame la Première ministre, les rapports que votre gouvernement entretiendra avec cet hémicycle devront tenir c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...l existe déjà un consensus politique dans cette assemblée pour faire porter l'effort sur les fondamentaux, le français et les mathématiques, mais aussi pour revaloriser la rémunération et le rôle des professeurs, pour améliorer l'orientation des élèves, ou encore pour donner plus de liberté aux établissements pour mener à bien leur projet pédagogique. Prendre des mesures en faveur de l'éducation nationale, c'est aussi, plus largement, s'inquiéter des conditions de vie et d'éveil de nos enfants. Du harcèlement à l'école aux violences intrafamiliales, de la lutte contre la grande précarité à celle des discriminations de toute forme : voilà, aggravées par la recrudescence des contenus toxiques en ligne, les urgences de notre siècle, celles auxquelles nous devons donner la priorité. Dans le même temp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Nous le savons tous : il y va de notre indépendance nationale et de la pérennité de notre modèle social. Les Français attendent aussi de nous une France plus sûre, sur tout le territoire de la République. Nous trouverons une majorité pour mettre plus de forces de l'ordre sur le terrain et mener un effort de recrutement massif dans la justice. Nous devrons travailler à la simplification des procédures pour mieux punir les infractions du quotidien et les vio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Ce vote vous oblige, madame la Première ministre. Il vous oblige, après avoir « expliqué » à l'Assemblée nationale et au peuple, à les écouter. N'ayez pas peur de la démocratie, n'ayez pas peur de cette Assemblée ! Faites confiance aux Français et aux Françaises qui portent déjà les prémices d'une autre attention au vivant, d'une autre attention au monde et aux autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

La démocratie retrouve enfin des couleurs et vous allez devoir apprendre à écouter, à dialoguer, à respecter la représentation nationale et à adopter une attitude constructive. Par ailleurs, vous avez devant vous une Assemblée divisée,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Madame la Première ministre, votre refus de soumettre votre déclaration de politique générale au vote de la représentation nationale traduit le décalage de votre feuille de route avec les attentes du pays. Vous considérez que votre Gouvernement ne tire pas sa légitimité de l'Assemblée nationale, mais encore et toujours du chef de l'État. Cela ne présage rien de bon pour l'avenir de notre pays. C'est pourquoi nous prendrons, pour notre part, toutes nos responsabilités en agissant tant au sein de la NUPES qu'en tant que groupe i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...e la situation. Les mesures pour le pouvoir d'achat doivent être mises en œuvre sans que la dette n'explose davantage. Nous n'avons pas de baguette magique : la dette s'établit à 115 % du PIB, et une remontée des taux signerait l'étranglement de nos finances et de l'action publique. Ma crainte, c'est qu'au bout du compte ce soient les Français qui ne règlent l'addition. La participation des multinationales à la solidarité nationale est donc nécessaire – je pense en priorité aux géants du numérique, dits GAFA, et aux grands groupes pétroliers, qui dégagent des profits en hausse. Je veux enfin alerter sur trois autres urgences qui menacent notre pays et sa cohésion. La première concerne notre système de soins, durement affecté. L'hôpital est au bord de l'explosion, les déserts médicaux s'étendent. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

Nous serons toujours moteurs pour avancer sur les questions de climat et de justice sociale. Je ne prends qu'un exemple, celui de la surtaxation des profits des sociétés pétrogazières, ces multinationales, ces nouvelles profiteuses de guerre, profiteuses de la crise écologique qui s'enrichissent sur le dos des plus démunis. Surtaxons-les ! Que chacun paie sa juste part, voilà l'urgence ! Que les surprofits des pollueurs soient surtaxés et reversés aux plus vulnérables, voilà la transition écologique dans la justice sociale !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...e de défendre les victimes ! Et je ne parle même pas de l'immigration – là encore, vous ne proposez aucun changement de cap réel. Enfin, j'imaginais un vrai plan de sauvetage des services publics, principalement pour reconstruire l'école et l'hôpital publics, en métropole et en outre-mer. Là aussi, une énième fois, quelle déception ! Toujours les mêmes poncifs, les discours creux sur l'éducation nationale alors que les classements internationaux nous ridiculisent, année après année. Nous avons tant besoin d'un sursaut pour l'école de la République, grâce à des enseignants mieux payés et des programmes beaucoup plus exigeants. Quant à l'hôpital, tout le monde aura compris en vous écoutant que vous ne changerez rien à la politique de suppression de 17 300 lits en cinq ans. Pire, vous vous refusez à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

en vous écoutant, madame la Première ministre, j'ai compris pourquoi vous n'avez pas osé demander la confiance de l'Assemblée nationale. Chers collègues, à partir du moment où le président Macron et vous-même avez refusé d'entendre l'avertissement populaire des urnes et, dès lors, d'infléchir votre projet afin que les députés issus de bords différents puissent se rassembler autour de quelques mesures fortes – notamment en faveur du pouvoir d'achat des Français –, dans un élan de salut public – nous y étions prêts –, vous saviez q...