Interventions sur "militaire"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Aujourd'hui, l'Ukraine a besoin d'armes pour se défendre. Or notre soutien militaire, de l'ordre de 2,6 milliards d'euros, est infime par rapport à l'aide matérielle des États-Unis, qui ont envoyé, depuis le début de la guerre, 2 milliards d'équipements militaires par mois. Notre effort est deux fois moindre que celui de l'Angleterre ou du Danemark, huit fois moindre que celui des Allemands et équivalent à celui de la Norvège. Nous, députés du groupe Les Républicains, affirmons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Qui peut croire que le tout-militaire serait une fin en soi, alors que l'histoire récente montre le contraire ? Qui imagine que le conflit s'achèvera par une marche victorieuse sur Moscou ? Nous devons, aujourd'hui, tout faire pour aider l'Ukraine à se trouver en position de force lorsque viendra le jour – qu'il faut espérer et susciter – de trouver une issue à la guerre. Notre responsabilité devant l'histoire est aussi de préparer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Ce débat n'est pas seulement utile et bienvenu : il est nécessaire, indispensable et urgent. Au-delà du texte de l'accord de coopération militaire passé entre l'Ukraine et la France, que vous venez, monsieur le Premier ministre, de présenter dans des termes qui ne peuvent que recueillir l'approbation des députés de mon groupe, un constat s'impose avec une cruelle évidence : il y a, aujourd'hui, en Ukraine, en Europe et dans l'Occident tout entier, péril en la demeure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Nous devons être lucides, nous devons être vaillants, nous devons être solidaires. La lucidité nous commande de voir que la situation militaire de l'Ukraine est devenue dangereusement critique. Cette nation martyrisée ne peut, malgré son héroïsme, tenir le choc de l'agression russe sans un effort massif, structurel, continu, de nos amis. Nous n'avons pas, à l'égard des Ukrainiens, une simple obligation de moyens – faire notre devoir, en somme, dans les limites trop vite atteintes de nos disponibilités existantes : nous avons une obligati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-À-L'Huissier :

... avons créé un système de remontée d'informations et de dons sécurisés, en lien avec les instances compétentes. Le retour de la guerre en Europe a remis en question notre modèle d'armées et, plus largement, celui des industries de défense à l'échelle nationale et européenne. L'Union européenne étant dépourvue de prérogatives en matière de défense et les États-Unis étant en position de supériorité militaire au sein de l'Otan, nous ne sommes pas à la hauteur des enjeux et des besoins des Ukrainiens. En 2022, la France a fourni à l'Ukraine une aide militaire d'une valeur de 1,7 milliard d'euros. En 2023, cette aide a été portée à 2,1 milliards, tandis qu'elle atteindra jusqu'à 3 milliards d'euros en 2024. Notre pays se place donc seulement en quatorzième position des fournisseurs d'aide militaire à l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-À-L'Huissier :

Par ailleurs, cette guerre est révélatrice des atouts et des failles de nos armées et, plus globalement, de la stratégie militaire de la France. Notre soutien indéfectible à l'Ukraine et l'impératif de développer notre économie militaire vont de pair. Il est essentiel de capitaliser sur le savoir-faire français ainsi que sur notre industrie de défense. Je pense d'abord à la formation, en France et en Pologne, de soldats ukrainiens par nos officiers et à la transmission des connaissances et compétences militaires dont notre p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

Bien sûr, la France doit soutenir le camp de la paix, mais cela ne s'entend qu'en modifiant le rapport de force sur le terrain en faveur des Ukrainiens, c'est-à-dire en leur apportant l'aide militaire et civile qu'ils attendent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

...t égard d'un effort considérable au profit de nos forces armées. L'Union européenne et les États membres ont également répondu en soutenant par différents instruments financiers le courage incroyable du peuple ukrainien. Oui, notre sécurité a un prix. Non, la défense européenne n'est plus un tabou. Cependant, ce réveil européen ne fut qu'un demi-réveil. Si nous avons revu à la hausse nos budgets militaires, nous avons également pris conscience de la faiblesse productive de la base industrielle de défense européenne et de la fragmentation de ce marché, qui ont pour effet de limiter notre capacité à fournir une aide militaire massive et durable à l'Ukraine. Alors que l'industrie militaire russe tourne à plein régime, l'aide militaire à l'Ukraine rencontre de multiples obstacles. Le Congrès américain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

...s, l'économie de guerre russe tourne à plein régime et les armées du Kremlin, quoique sévèrement étrillées, sont plus aguerries que jamais. La clé de notre sécurité collective, c'est de développer une industrie de défense capable de soutenir l'effort de guerre en Ukraine et de contraindre Poutine à s'asseoir à la table des négociations ; c'est ensuite opposer à ce dernier une volonté et une force militaire de nature à contenir son révisionnisme et sa haine viscérale des démocraties. Face à un dictateur impérialiste, à un criminel de guerre, il n'y aura pas d'architecture de sécurité sans résistance, et pas de résistance sans que les démocraties se dotent d'un arsenal ! La constitution de cet arsenal suppose un certain degré d'autonomie stratégique de la part de l'Europe. Nous ne savons pas quel se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

La guerre est à nos frontières. Dans un contexte de divisions partisanes, les députés débattent de la réaction à opposer à cette situation. Nous sommes le 31 juillet 1936 à la Chambre des députés, lors d'un débat sur la guerre d'Espagne : faut-il armer la jeune République espagnole en proie à un putsch des militaires, soutenus par les régimes fascistes en Italie et en Allemagne ? Alors que la menace est à nos portes, les calculs politiciens court-termistes, les divisions et les renoncements l'emportent – déjà la lâcheté des uns, déjà la fascination pour les hommes forts étrangers chez les autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

La belle affaire ! Comme d'habitude, la non-intervention est seulement respectée par les démocraties, soucieuses du droit, mais violée par les régimes totalitaires qui livrent des armes aux militaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques :

...e prospérité. Enfin, parce que les valeureux soldats ukrainiens ne pourront pas résister sur le long terme sans l'aide d'alliés solides. Après de longues tentatives de négociations, la France a fourni, en concertation avec ses alliés, une assistance significative à l'Ukraine, en veillant à maîtriser tout risque d'escalade. En 2022 et 2023, la France a déjà livré pour 3,8 milliards d'euros d'aide militaire, et ce sans fragiliser ses capacités de défense. L'accord de coopération bilatéral présenté aujourd'hui permettra d'engager jusqu'à 3 milliards d'euros de soutien supplémentaires en 2024. Nous devons plus que jamais maintenir notre aide ; l'accord permettra de concrétiser cette ambition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques :

Nous, Européens, devons faire bloc et poursuivre le renforcement de notre autonomie stratégique afin d'assurer notre sécurité collective. En parallèle de l'aide apportée à l'Ukraine, il nous faut maintenir nos efforts et consolider notre outil de défense, comme le prévoit la dernière loi de programmation militaire. C'est pourquoi, sous l'impulsion du Président de la République Emmanuel Macron, chef des armées, nous avons inscrit nos entreprises dans une logique d'économie de guerre et prévu de doubler le budget de la défense nationale, pilotée par Sébastien Lecornu, ministre des armées, entre 2020 et 2030. Nous vivons un moment important de notre histoire. Il nous faut continuer à soutenir le peuple ukrai...