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Interventions sur "fiscale"

580 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Il vise à rectifier une distorsion fiscale par laquelle les cessions de biens immobiliers sont soumises à une assiette fiscale différente selon qu'ils sont détenus directement ou par l'intermédiaire d'une société civile immobilière (SCI). En effet, les transactions de biens immobiliers sont soumises aux DMTO au taux de 4,8 % de la valeur du bien dans la quasi-totalité – 98 % – des départements. En revanche, lors de la cession de biens imm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

Il est identique à celui que vient d'exposer M. Sansu. Il vise effectivement à limiter les comportements consistant à contourner l'impôt, en évitant en l'occurrence de s'acquitter des DMTO grâce au recours à une société à prépondérance immobilière. Nous proposons de redéfinir l'assiette des droits d'enregistrement pour la cession de titres immobiliers, afin d'éviter ces comportements d'évasion fiscale. En effet, en recourant à des montages bien réfléchis, les sociétés à prépondérance immobilière parviennent à réduire comme peau de chagrin les droits qu'elles doivent payer, mitant d'autant les recettes des collectivités territoriales. Or les particuliers s'acquittant des DMTO lors de l'achat d'un bien immobilier ne peuvent pas prétendre à de telles déductions. Ce déséquilibre favorise les compo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

... de l'endettement est déduit de la valeur taxable. Appliquons la même règle à tout le monde. De deux choses l'une : soit nous permettons aux personnes physiques comme aux personnes morales de déduire leur éventuel endettement affecté au bien mis en vente, soit nous ne tenons compte de l'endettement dans aucun des deux cas. Cette deuxième option répond d'ailleurs au souci d'accroître les recettes fiscales auquel, monsieur le ministre délégué, je vous crois sensible. M. le ministre délégué pourra peut-être nous indiquer l'ordre de grandeur des recettes qui en découleraient.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Si une personne crée une société dans le but exprès de contourner l'impôt, il s'agit bel et bien d'un abus de droit condamnable par la loi. Par ailleurs, ces amendements tendent à appliquer les droits de mutation aux cessions de parts sociales. J'y suis défavorable, car ces opérations relèvent fiscalement des droits d'enregistrement perçus par l'État. Une imposition au bénéfice des collectivités ne se justifie pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Roullaud :

L'article L. 64 du livre des procédures fiscales permet déjà de sanctionner les personnes qui achètent un bien dans le seul but de contourner la loi et d'éviter l'impôt. Les amendements, même s'ils partent d'une bonne intention, ne me paraissent donc fondés ni juridiquement ni comptablement. En outre, dès lors que la SCI compte plusieurs associés, il est tout à fait logique de déduire le passif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Il s'agit de mettre fin à une pratique d'optimisation fiscale. Alors que les achats de foncier sont, dans le droit commun, soumis à des droits de mutation d'environ 5,80 %, un dispositif dérogatoire a été conçu pour favoriser la transmission des terres agricoles entre agriculteurs, qui consiste à appliquer un droit fixe de seulement 125 euros. Ce dispositif devait favoriser la transmission de long terme, notamment dans un cadre familial. Or, il a été déto...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

...u'il faut rémunérer le travail, mais le système qui perdure privilégie les héritiers et les rentiers. Nous devons supprimer les niches qui permettent cette optimisation, revoir le barème pour exonérer totalement les classes moyennes et moderniser notre système afin qu'il corresponde aux familles actuelles. C'est un chantier immense, mais nous devons l'entreprendre pour atteindre enfin la justice fiscale et pour agir en faveur des classes moyennes en leur permettant de transmettre leur patrimoine tout en évitant de reconstituer une société de rentiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...retient beaucoup d'idées fausses. Ainsi, les droits de succession ne touchent pas les classes modestes, et elles ne touchent que très peu les classes moyennes. Sans doute peut-on apporter des améliorations en ce qui concerne les droits indirects, mais nous l'avons déjà fait pour les droits directs. Nous devons concentrer nos efforts sur les exonérations de droits de succession grâce à des niches fiscales telles que l'assurance vie ou le pacte Dutreil, qu'il faut réformer. En outre, les DMTG ne doivent plus s'appliquer au coup par coup : on ne doit pas regarder les stocks, mais les flux tout au long de la vie. Certains amendements visent à faire passer les droits de donation exonérée de toute imposition de 100 000 à 150 000 euros pour les enfants et les petits-enfants. Ainsi, une personne qui a ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

…il s'est métamorphosé en une niche fiscale qui nous coûte chaque année 4 à 5 milliards. Le ministre délégué soutient que chaque euro dépensé pourrait servir à illustrer la devise « efficience, efficacité, évaluation » : en l'occurrence, il n'en est rien, alors même que toute niche équivaut à une dépense fiscale. Comme sur bien d'autres points, vous vous retrouvez donc en totale contradiction avec vous-mêmes. Afin de pouvoir accélérer par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

...roits de succession dont ne pâtiraient pourtant que les plus aisés ? N'est-ce pas tout simplement que n'ayant pas reçu d'héritage, ils désirent, au terme d'une vie de travail, en transmettre un à leurs enfants ? Au-delà de nos divergences de sensibilité, une réflexion sur ce point sera en effet la bienvenue. Concernant la transmission des entreprises, à laquelle sont liées les principales niches fiscales, on ne peut pas se plaindre que les années 1980 et 1990 aient vu une bonne partie de nos TPE, PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) passer aux mains de fonds d'investissement étrangers,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

En effet, je voterai pour cet amendement. Nous l'avons dit : il ne fait aucun doute que l'assurance vie est devenue un outil d'optimisation fiscale. Lorsque le rapporteur général nous parle de sa popularité, il a raison, car énormément de ménages en possèdent une. Ce qu'il ne dit pas, c'est que leur encours moyen s'élève à 30 000 euros, tandis qu'un quart des 1 800 milliards que représentent ces contrats est détenu par seulement 1 % des souscripteurs !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Il a trait à une autre niche fiscale : le démembrement de propriété, c'est-à-dire la possibilité de donner sa maison tout en en conservant l'usufruit, si bien que les droits de succession s'appliquent uniquement à la nue-propriété, et non à la valeur totale du bien comme dans le cas de ceux qui ignorent cette astuce. Voilà donc clairement un autre outil d'optimisation ! Pourquoi ne pas le dire ? Nous souhaitons mettre fin à cette ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Sophie Frigout :

...z l'imaginer, nos vignerons ne peuvent pas être plus fiers qu'au moment où ils transmettent leur domaine, fruit de leur labeur, à leurs enfants. Ils vivent très mal le fait de ne pas pouvoir le faire – car non, la succession et la fiscalité qui en découle ne sont pas leurs alliées. En Champagne par exemple, celui qui hérite d'un hectare doit parfois verser jusqu'à 100 000 euros à l'administration fiscale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Vous me dites, monsieur le rapporteur général, que les dispositifs mis en place ou sur le point de l'être sont d'une utilité supérieure, mais le mien ne serait ni mieux ni moins bien puisqu'il serait complémentaire. En effet, votre mesure fiscale ne concerne que l'hébergement d'une ou de plusieurs personnes invalides alors que nos aînés, même valides, ne sont pas forcément capables de rester chez eux et d'être autonomes. Quant au système que je propose, monsieur le ministre délégué, il est clairement défini, à savoir une demi-part supplémentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet :

L'objet de cet amendement est d'appeler l'attention du Gouvernement sur l'existence d'une niche fiscale ouverte au bénéfice des ressortissants de l'Espace économique européen (EEE), une notion juridique mal identifiée et évoluant avec le temps. La niche concerne ces ressortissants propriétaires d'un bien situé en France et leur permet de bénéficier, sans condition de durée de détention, d'une exonération de plus-value plafonnée à 150 000 euros. Dans le document « Évaluation des voies et moyens », ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...répondait : « cinquième branche ». Or le terme n'est même plus utilisé dans leur argumentation. Cela veut bien dire qu'ils n'y croient plus. Cela fait d'ailleurs longtemps que le Gouvernement n'a rien fait à ce sujet, au-delà de la pétition de principe que fut la création de cette branche. Nous, au groupe LR, nous considérons qu'il ne faut plus attendre, qu'il faut aller vite, et les dispositions fiscales ont l'intérêt d'être compréhensibles, audibles et d'application immédiate. On peut dès aujourd'hui prendre des dispositions pour nos compatriotes concernés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet :

... plus-values alors qu'un ressortissant de l'EEE l'est, d'autant que cette entité juridique méconnue s'étend jusqu'aux frontières de pays de l'Est non-membres de l'Union européenne. Tout comme moi, vos services semblent ne pas comprendre le sens de cette mesure dont ils n'évaluent pas les conséquences depuis dix ans, se contentant de copier et coller, année après année, le même chiffre. Une niche fiscale évaluée à 10 millions peut paraître peu importante, mais il serait opportun de demander à vos services de réaliser une évaluation plus précise. On ne sait pas aujourd'hui si son impact est de 1 million ou de 200 millions d'euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

Cet amendement, proposé par la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin à appellations d'origine contrôlées (CNAOC), vise à étendre les régimes de faveur fiscale se rapportant aux échanges de biens ruraux aux territoires des AOC. Les exploitants agricoles et viticoles sont incités à remembrer leurs exploitations en réalisant des échanges de parcelles dans le but de remédier aux difficultés pratiques et logistiques, aux coûts économiques et environnementaux d'une exploitation géographiquement morcelée. Cependant, la fiscalité peut être pénalisante. L'espa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Dirx :

Il tend à favoriser le regroupement de parcelles d'exploitation agricole, qui permet des améliorations logistiques, économiques et écologiques. Actuellement, les exonérations fiscales de taxe de publicité foncière et de droits d'enregistrement ne concernent que les parcelles situées sur le territoire d'un même canton. Or les aires de production des AOC ne se trouvent pas toujours sur le territoire d'un même canton. L'amendement vise donc à étendre le bénéfice de ces exonérations aux parcelles situées sur une aire de production d'une même AOC, même si elles ne sont pas situées...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Il ne s'agit pas ici de pénaliser quiconque fiscalement ; les amendements proposent au contraire d'étendre une exonération fiscale favorisant les échanges de parcelles situées dans des communes limitrophes en vue de leur regroupement. Toutefois, cette extension à des territoires de production des AOC, qui peuvent être très étendus, risque d'avoir un coût élevé. En outre, elle fragilise juridiquement la logique du dispositif et crée une rupture d'é...