Interventions sur "eau"

63 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Ray :

Pour simplifier la rédaction de l'article, les précisions sur le contenu du cahier des charges relatif aux concessions d'utilisation du domaine public maritime accordées pour la construction de nouveaux réacteurs électronucléaires ont été supprimées. Cette suppression ne nous semble pas opportune et nous souhaitons rétablir dans le texte les mentions permettant de tenir compte des aléas climatiques dans la rédaction du cahier des charges.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Thierry :

L'inondation a endommagé le système de refroidissement et deux réacteurs ont dû être arrêtés d'urgence. Pour la première fois, une opération de gestion de crise de niveau national a été déclenchée par l'activation du centre technique de crise de l'IRSN.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Cazenave :

Je dois dire que ces amendements témoignent d'une incroyable défiance envers notre système de sûreté nucléaire. Par l'intermédiaire de documents d'urbanisme, vous voulez interdire la création de nouveaux établissements ; or c'est précisément la responsabilité de l'ASN que d'examiner les menaces externes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure de la commission des affaires économiques :

...ue l'on appelle le séisme maximum historiquement vraisemblable (SMVH), qui intègre une période de retour de 1 000 ans. À partir de cette base, on calcule l'ampleur du séisme majoré de sécurité (SMS), et on le fait pour l'ensemble des installations. Ce seuil de risque est réévalué tous les dix ans, et il l'a notamment été après ce qui s'est passé à Fukushima : après cet événement, on a créé un nouveau référentiel, le « séisme noyau dur » (SND), qui correspond au séisme majoré de sécurité réévalué de 50 %. L'ensemble des systèmes de secours qui ont été mis en place suite à Fukushima – par exemple les DUS, que j'évoquais tout à l'heure – sont résistants à ces niveaux de séisme. Leur robustesse est donc vraiment avérée ; elle n'a d'ailleurs fait que croître depuis vingt ans. Demande de retrait ;...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Tout cela m'effraie et m'ébahit. Interdire la construction de nouveaux réacteurs sur des zones sismiques paraît relever du bon sens, et il nous semblerait pertinent d'intégrer cette disposition dans la loi. Votre refus d'agir en ce sens signifie que, selon vous, nous pouvons être plus forts que la nature : la technologie va triompher et il est donc possible de construire une centrale nucléaire sur une zone sismique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

...ques, mais il y en a certains qui sont tout de même assez prévisibles et que l'on doit essayer d'éviter, afin de protéger les Françaises et les Français. Nous devons le faire non seulement en préservant notre système dual de sûreté nucléaire, qui est reconnu internationalement pour sa robustesse, mais également en faisant en sorte d'éviter la construction de centrales qui vont se retrouver sous l'eau, inondées, ou sur des zones sismiques. C'est du bon sens, tout simplement, et il me semble ahurissant que vous refusiez successivement ces mesures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dragon :

…qui a submergé la digue ; l'eau est entrée à l'intérieur de la centrale, mettant hors service des équipements de secours servant à l'alimentation électrique. Sur le territoire national français, toutes les considérations de l'ASN sont prises en compte et réajustées régulièrement en fonction des risques. Vous ne pouvez pas continuer d'attiser les peurs ! Vous invoquez tantôt un problème de sécheresse, tantôt le gel qui serait da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Falcon :

...lité publique. Une telle mesure serait bien sûr exceptionnelle et c'est bien parce que la nécessité publique l'exige que nous la voterons. L'étude d'impact est très claire : la procédure dérogatoire immédiate permet de gagner au moins une année par rapport à la procédure de droit commun. La France ne peut pas s'offrir le luxe d'attendre des années pour construire de nouvelles centrales et les réseaux qui vont avec. Mais j'entends d'ici les cris d'orfraie de la gauche contre cette mesure. J'ai toujours autant de mal à comprendre : le nucléaire, c'est une énergie décarbonée, pilotable, à bas coût, avec une artificialisation des sols très limitée et au moins pour les quarante à cinquante années à venir. C'est bien plus que ce que les énergies renouvelables peuvent nous offrir !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

...x constructions, installations et aménagements liés aux travaux ou à la préparation des travaux liés à la création de réacteurs électronucléaires. Le recours à une telle procédure, au regard de la durée des procédures administratives et d'urbanisme, même réduite du fait des dispositions de ce texte d'accélération, ne nous paraît pas justifié. En outre, le champ d'application de cet article est beaucoup trop large, s'étendant tant au réacteur lui-même qu'aux aménagements directement liés à la préparation des travaux, ce qui, par exemple, pourrait couvrir une base vie de chantier ou une voie d'accès temporaire. Si ces installations sont nécessaires, le choix de lieu d'implantation ne justifie pas en lui-même l'application d'une telle procédure d'exception. Enfin, l'article 7 prévoit cette ap...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Amard :

...de la déclaration d'utilité publique, de tous les immeubles bâtis ou non bâtis dont l'acquisition est nécessaire à la réalisation des réacteurs électronucléaires et des installations directement liées à la préparation des travaux. Une fois encore, le but est de faire vite, au plus vite. Êtes-vous si pressés que cela d'artificialiser des sols, de détruire la biodiversité et de polluer les cours d'eau en plein dérèglement climatique et en pleine extinction de la biodiversité ? Répétons-le, de telles dérogations minent le débat public sur l'approvisionnement énergétique. Vous balayez d'un coup toutes les règles et des lois qui encadrent légitimement les constructions de réacteurs nucléaires qui, j'y insiste, sont loin d'être sans conséquences pour les écosystèmes, la biodiversité et les popula...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

... Tous ceux qui ont été maire savent comment se passe un projet d'intérêt public, d'intérêt général : on se dote des outils urbanistiques qui permettent d'atteindre l'objectif. Quand on définit une zone d'aménagement concerté (ZAC), on circonscrit un périmètre qui permet le droit à l'expropriation lequel préserve – et la Constitution est d'ailleurs là pour cela – les droits de propriété et les niveaux d'indemnisation. On ne peut pas se perdre en conjectures au cours de débats sans fin avec des gens qui font monter les prix de manière prohibitive, y compris parfois contre la logique d'intérêt général. Ma remarque ne solde pas le débat sur la nécessité de relancer la filière nucléaire. À cet égard, j'ai renoncé à convaincre mes amis…en tout cas, à ce stade.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

Si vous le permettez, madame la présidente, je vais défendre l'amendement n° 547 par la même occasion car ces deux amendements fonctionnent ensemble. Nous voudrions retirer le caractère immédiat de l'expropriation des gens qui gêneraient la construction de nouveaux réacteurs. L'amendement n° 347 vise ainsi à porter à trois ans le délai entre la décision et l'expropriation, car nous parlons tout de même de gens qui vont être chassés de chez eux et qui vont voir leur maison rasée. Au passage, je reconnais bien l'obsession de l'expulsion dont témoigne la proposition de loi visant à protéger les logements contre l'occupation illicite, présentée par le présiden...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

Pour conclure je signale que, s'il y avait un accident dans une centrale nucléaire, l'expropriation serait immédiate, définitive et elle concernerait un nombre de personnes bien supérieur à celui des personnes qui vont voir leur maison rasée pour construire de nouveaux réacteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

…compte tenu de leur raréfaction en raison du changement climatique. En effet, disposer d'eau en abondance est l'une des conditions du bon fonctionnement des centrales nucléaires. Vous le savez, le rapport sénatorial sur l'avenir de l'eau a souligné l'existence de deux moyens de refroidissement des réacteurs, l'un étant plus vertueux que l'autre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Lorsque le réacteur est refroidi en circuit fermé, le prélèvement en eau est beaucoup plus modeste – de l'ordre de trente fois moins que le réacteur en circuit ouvert, ce qui représente, sur un an, 50 millions de mètres cubes. Il en résulte un usage très nettement plus vertueux de notre ressource en eau par une méthode de refroidissement en circuit fermé. Il faut donc la favoriser par principe et par défaut. Pour cette raison, nous devons introduire une préférence po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Je suis un peu gênée. Lorsque nous avons étudié cet amendement en commission, j'avais formulé une remarque. Je vais donc la répéter. Vous avez confondu les circuits fermés et les circuits ouverts. Vous me demandez de privilégier les circuits fermés. Or ils restituent 60 % de l'eau qu'ils prélèvent là où les circuits ouverts en restituent 100 %. Par votre amendement, vous me proposez donc de valider exactement l'inverse de ce que – j'imagine – vous souhaitez, à savoir privilégier les réacteurs en circuit ouvert.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

Le choix de la localisation d'une centrale nucléaire répond à plusieurs contraintes techniques et économiques. Les besoins en refroidissement des réacteurs nécessitent un accès sécurisé à une source d'eau au débit suffisant et constant. En outre, l'emprise spatiale des centrales requiert de grands terrains, entre 150 et 200 hectares pour quatre réacteurs, disposant de sols suffisamment stables pour résister au poids des installations. Par cet amendement, nous proposons que le Gouvernement établisse une cartographie des sites potentiels d'installation de nouvelles centrales nucléaires et présente ...