Interventions sur "crèche"

54 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

À vous entendre, les crèches privées, tout comme les écoles privées sont le diable, n'auraient rien de bon, mais nous avons aussi besoin de l'offre privée pour accueillir les jeunes enfants. Les crèches doivent être contrôlées avec la même rigueur, qu'elles soient privées ou publiques. Quant à l'accueil en urgence, il permet de répondre aux aléas de la vie, tout simplement. Il arrive que des parents demandent aux crèches d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Dans ce cas, réservons des places de sorte que le taux de 100 % ne soit pas dépassé même en cas d'accueil en urgence ! Je ne voudrais pas passer mon temps à comparer le fonctionnement des crèches avec celui des Ehpad mais quand les lits sont tous occupés, il n'y a plus de place pour l'accueil en urgence ! Quant à l'arrêté ministériel, il prévoit cinq mètres carrés dans les zones tendues. N'attendons pas un nouvel arrêté et votons immédiatement cet amendement. Qu'est-ce qui nous empêche de le faire ? Pourquoi attendre le bon vouloir d'un ministre ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Le Nabour, rapporteure de la commission des affaires sociales :

…mais dégraderait la qualité de la loi. Ces questions doivent faire l'objet d'une réflexion approfondie, notamment avec les partenaires sociaux. De surcroît, le Gouvernement a annoncé l'ouverture de places en crèche d'ici à 2027 et à 2030. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

Le 22 juin 2022, un petit enfant est mort dans une crèche à Lyon après avoir ingéré de la soude caustique. Cette perte, qui a touché le cœur de tous les Français et de chacun d'entre nous ici, n'est pas un fait divers, mais la conséquence d'une maltraitance institutionnelle dans nos crèches, avec des résultats gravissimes pour chacune de ces petites victimes innocentes, comme pour la société dans son ensemble. Le rapport de l'Inspection générale des af...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

... collègue, mais soyons précis : nous allons opposer, d'une part, les secteurs public et associatif à but non lucratif au secteur privé à but lucratif, d'autre part. Je me fais fort de trouver les arguments pour vous convaincre, madame Genevard, d'autant que je suis l'auteur d'une proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête sur le modèle économique des entreprises de crèches et la qualité de l'accueil des jeunes enfants au sein de leurs établissements et que je compte sur votre voix le jour où elle sera examinée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

Ainsi avez-vous fait, madame Genevard, la comparaison avec l'éducation nationale. Nul doute que nous ne sommes pas d'accord, vous et moi, sur ce qu'il faudrait faire au sujet du secteur privé dans l'éducation nationale, mais la grande différence est que les établissements sont, pour leur écrasante majorité, gérés par des associations à but non lucratif. Ce n'est pas le cas des crèches privées, qui appartiennent à des gens qui se font de l'argent. Quand vous affirmez vouloir défendre les crèches privées, ce n'est donc pas l'association catholique du coin que vous soutenez, mais des fonds d'investissement,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

…capitalisés à hauteur de plusieurs milliards d'euros, qui exigent des taux de rentabilité très élevés, et qui investissent aussi bien dans des pipelines en mer du Nord, que dans la fibre optique aux Pays-Bas, ou dans des gares ferroviaires en Italie. Ces fonds investissent dans les crèches en France, parce qu'il s'agit d'un secteur considéré comme en développement et susceptible de rapporter de l'argent. Ne confondez donc pas les crèches et les écoles, madame Genevard, car si nous pouvons débattre du secteur privé dans l'éducation nationale, les crèches privées sont très différentes. Quatre grands groupes prédominent dans ce secteur : ce sont des prédateurs qui se font de l'argen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Madame la ministre des solidarités, des familles et, apparemment, des fonds d'investissement qui s'engagent dans des crèches privées, puisque vous venez de les défendre ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

je tiens d'abord à vous féliciter pour votre bilan. À peine étiez-vous arrivée que l'article 10 a été supprimé, et heureusement qu'il vous a été soufflé à l'oreille que la surface des crèches peut être de 5 mètres carrés par enfant dans les zones denses. Par ailleurs, vous nous avez invités à ne pas parler comme nous le faisons des établissements d'accueil du jeune enfant par respect pour les personnels qui y travaillent dans des conditions difficiles. Sur ce point, nous sommes d'accord avec vous, mais ce ne sont pas eux que nous visons quand nous dressons un tel constat :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

…c'est vous, c'est-à-dire les personnes qui prennent les décisions, notamment budgétaires. C'est pourquoi nous avons une première proposition à vous faire. Dans un rapport publié en mars 2023, l'Inspection générale des affaires sociales a alerté sur l'existence d'une maltraitance institutionnelle, avec une situation exacerbée dans les crèches privées à but lucratif. Une telle maltraitance appelle des mesures d'urgence, dont l'amélioration du nombre maximal d'enfants par professionnel, en le fixant à cinq. Le cadre légal actuel prévoit, pour chaque encadrant, un maximum de cinq enfants qui ne marchent pas ou de huit enfants qui marchent, ou de six enfants si les deux profils sont pris en charge. Par cet amendement, le groupe La France...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Le Nabour, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Monsieur Boyard, vos propos liminaires relèvent de la méchanceté gratuite et je le déplore. Sur la forme, le dispositif ici proposé s'insérerait mal dans le texte en raison de sa rédaction. En effet, il ne me paraît pas justifié de parler de professionnelles, au féminin. Même si l'immense majorité des personnels des crèches sont des femmes, vous auriez pu, dans un souci d'égalité, inclure les hommes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

...nsons-nous que le secteur public est plus efficace que le privé pour ce type d'activité ? Parce que la logique du secteur privé est la rentabilité. En effet, le propre d'une entreprise est de faire de l'argent : son but n'est pas nécessairement de faire le bonheur ou d'assurer le bien-être des personnes résidant en Ehpad dont parlait tout à l'heure Caroline Fiat, ou des petits enfants inscrits en crèche. J'insiste, le but du privé est d'abord de faire du profit : de l'or gris s'agissant des Ehpad et de l'or tout court en ce qui concerne nos petits. À cet égard, notre but devrait être de rendre ce secteur public. Voici ce que dit le préambule de la Constitution de 1946, qui fait partie de notre bloc de constitutionnalité : « Tout bien, toute entreprise dont l'exploitation a ou acquiert les carac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

Parvenir à un ratio d'un professionnel pour cinq enfants en 2027 serait très bien ; je le souhaite. Le problème, c'est que vous venez de supprimer l'article 10 du projet de loi, qui permettait de cadrer les choses, de réfléchir aux formations, de définir le nombre de places de crèche dont nous avons besoin, donc de voir comment atteindre ce taux d'encadrement d'un professionnel pour cinq enfants.