Interventions sur "confiance"

37 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...oici donc réunis dans l'un de ces moments singuliers et, à bien des égards, inquiétant, dont l'histoire a parfois la ruse. Singulier d'abord, car, pour la première fois depuis longtemps, le Parlement trouve aujourd'hui une centralité nouvelle. Le suffrage universel – notre juge et notre maître à tous – ne vous a pas accordé de majorité, madame la Première ministre. Les Français ne vous font plus confiance, ils ne font plus confiance au Président de la République

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Dans son discours à la jeunesse, Jaurès disait de la République qu'elle est un grand acte de confiance. Faisons confiance à notre jeunesse. Nul besoin de la placer sous la tutelle du ministère de la défense comme vous le proposez !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Or ce fut une majorité qui allait de la démocratie chrétienne jusqu'aux communistes, en passant par les socialistes, qui présida à cette œuvre ; cette majorité parlementaire donna aussi bien sa confiance à un socialiste comme Félix Gouin qu'à un démocrate-chrétien comme Georges Bidault.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Mon deuxième exemple remonte à la fin du XIXe siècle, à cette IIIe République fatiguée où se succédaient les scandales et les affaires, jusqu'au plus grand péril : l'affaire Dreyfus. La République était en danger. En 1899, après une énième provocation nationaliste, au plus fort de la crise, le gouvernement Waldeck-Rousseau obtint la confiance d'une large partie de l'Assemblée, qui allait du centre droit jusqu'aux troupes de Jaurès. Ce gouvernement-là sera le plus long de la IIIe République ; il mettra fin à l'affaire Dreyfus, il encadrera la durée du travail des femmes et des enfants, fera voter la loi sur les associations de 1901 et celle autorisant la syndicalisation des fonctionnaires… Et c'est toujours avec l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...re, écologie, solidité de notre modèle social, risques liés à la vie hyperconnectée : ces piliers peuvent soutenir une majorité parlementaire d'action, pour faire des cinq années qui viennent un succès pour la France. Cette liste n'est évidemment pas exhaustive ; nous pouvons nous retrouver sur bien d'autres sujets. Sur tous ces enjeux, nous devrons nous appuyer sur les élus locaux et leur faire confiance. Pour ma part, madame la Première ministre, je veux vous répéter que je soutiendrai votre action. À la suite des propos que vous avez tenus tout à l'heure, je veux vous dire qu'en tant qu'élu de la Corse, avec mes trois collègues que je salue, je serai à vos côtés pour que ce territoire vive des lendemains meilleurs. Winston Churchill l'a dit : « Mieux vaut prendre le changement par la main ava...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Lorsqu'on est comptable d'un bilan tel que le vôtre, madame la Première ministre, je comprends qu'on ne se soumette pas à un vote de confiance, car la confiance en un second quinquennat se construit ou se délite sur les preuves laissées par le précédent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Ce vote vous oblige, madame la Première ministre. Il vous oblige, après avoir « expliqué » à l'Assemblée nationale et au peuple, à les écouter. N'ayez pas peur de la démocratie, n'ayez pas peur de cette Assemblée ! Faites confiance aux Français et aux Françaises qui portent déjà les prémices d'une autre attention au vivant, d'une autre attention au monde et aux autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Le chef de l'État ne peut donc affirmer que les Français lui ont renouvelé leur confiance « sur le fondement d'un projet clair et en [lui] donnant une légitimité claire ». Il n'a pas de mandat pour imposer son agenda politique. L'heure n'est plus à l'exercice solitaire du pouvoir !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

... c'est sa force, sa richesse ; la France est belle : ce sont nos territoires, des plus petits aux plus grands ; la France, c'est aussi l'outre-mer trop souvent relégué au second rang, malgré de grandes déclarations d'intention. Transférez donc enfin aux territoires qui le souhaitent toutes ces compétences que l'État n'arrive plus à exercer. Transférez les moyens financiers qui vont avec et faites confiance, enfin, aux élus locaux ! Cela ira mieux et beaucoup plus vite. Je veux à ce stade évoquer la question corse, que vous avez mentionnée. Je le redis, la solution doit être globale : économique, sociale, fiscale, culturelle et, bien sûr, institutionnelle – ce n'est pas un vilain mot ! Le processus initié doit conduire à un statut d'autonomie renforcée : appelons un chat un chat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...Elle doit concilier quatre impératifs : la recherche du progrès, le respect de l'environnement, de nos territoires et de la justice sociale ; sans cela, rien ne bougera. Il faut donc engager un vaste plan de financement de la transition énergétique, regrouper les dispositifs et les décentraliser. Nous avons fabriqué une véritable usine à gaz, tout simplement parce que nous n'avons pas voulu faire confiance aux collectivités : il faut plus de simplicité et d'efficacité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

En conclusion, le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires aborde la législature avec responsabilité et gravité. Notre priorité : être à la fois dans l'opposition et force de proposition, dans le dialogue et le respect de tous, pour donner enfin à notre pays une vraie vision d'avenir. Madame la Première ministre, vous avez conclu votre intervention en disant : « La confiance ne se décrète pas a priori, elle se forgera texte après texte, projet après projet. » Nous jugerons cet engagement sur pièces.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

Nous n'avons, au nom du groupe écologiste, que dix minutes à nous partager avec ma co-présidente. C'est peu, et j'ai bien conscience que notre avis vous indiffère, puisque vous avez fait le choix de ne pas vous soumettre au vote de confiance, pourtant légitime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

J'irai donc à l'essentiel. Madame la première ministre, nous n'aurions pas voté la confiance, car nous n'avons aucune raison de vous faire confiance au vu des cinq années écoulées. Au contraire, nous exprimons de la défiance. Défiance au sujet du climat et de l'effondrement du vivant, puisque vous n'avez rien fait, au point que, par votre faute, la France a été doublement condamnée pour inaction climatique et que notre jeunesse est plongée dans une véritable angoisse existentielle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

en vous écoutant, madame la Première ministre, j'ai compris pourquoi vous n'avez pas osé demander la confiance de l'Assemblée nationale. Chers collègues, à partir du moment où le président Macron et vous-même avez refusé d'entendre l'avertissement populaire des urnes et, dès lors, d'infléchir votre projet afin que les députés issus de bords différents puissent se rassembler autour de quelques mesures fortes – notamment en faveur du pouvoir d'achat des Français –, dans un élan de salut public – nous y étio...

Élisabeth Borne, Première ministre :

...oposez à vos collègues de nous censurer. Je ne sais pas s'il s'agit de faire croire qu'il existerait une majorité alternative cohérente ; si c'était le cas, j'espère que vous auriez le courage de le formuler. Je crois que nous pouvons, projet par projet, construire des majorités d'action. J'y crois profondément car nous savons que notre pays ne peut s'enfermer dans le surplace. Je le répète : la confiance, je suis certaine que nous la construirons.