Interventions sur "agricole"

70 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Rancoule :

Je tiens à insister sur l'obligation de résultat qui nous incombe. L'article 1er a pour objectif d'étendre aux non-salariés agricoles le calcul de la retraite de base sur les vingt-cinq meilleures années de revenus. Nous n'avons pas le droit d'échouer : c'est un objectif que nous devons obligatoirement atteindre. Les non-salariés agricoles, ce sont les chefs d'exploitation, les aidants familiaux ou encore les conjoints d'agriculteurs qui participent aux travaux quotidiens : ce sont tout simplement nos agriculteurs, nos viticul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

C'est une victoire idéologique importante et un acte historique que nous nous apprêtons, je l'espère, à accomplir : nos débats montrent en effet que l'idée selon laquelle la retraite doit être un moment de vie digne pour toutes et tous, est en passe de devenir majoritaire dans l'hémicycle. Calculer sur les vingt-cinq meilleures années la retraite des non-salariés agricoles – eux qui ont pu connaître des accidents de parcours, des revenus en dents de scie et de mauvaises récoltes – est une avancée sociale majeure, qui va à rebours de tant de régressions sociales. Ayons conscience que nos paysans et nos agriculteurs nous alimentent, que leur travail est essentiel et que la nation tout entière leur doit reconnaissance. Oui, la nation doit sa reconnaissance aux agric...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

Les agriculteurs incarnent un métier d'avenir. La transition de l'ensemble du secteur agricole vers une agriculture paysanne et bio nécessitera bien plus d'hommes et de femmes qu'aujourd'hui, et permettra de créer de nombreux emplois. Nous devons leur garantir une vie digne et la retraite décente qu'ils méritent amplement, eux qui remplissent un rôle si important pour la nation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Il vise à assurer la faisabilité technique du dispositif prévu par la proposition de loi. Nous proposons ainsi d'inscrire celui-ci après l'article L. 732-24 du code rural et de la pêche maritime, qui définit l'architecture duale du régime de retraite de base des non-salariés des professions agricoles. Ce faisant, nous affirmons que l'objectif de la proposition de loi n'est pas de remettre en cause l'architecture que j'évoquais tout à l'heure – avec l'AVA et l'AVI –, mais de l'assumer et de la faire coïncider avec la prise en compte des vingt-cinq meilleures années. Dans sa version actuelle, l'article 1er prévoit d'étendre aux non-salariés agricoles la règle de prise en compte des vingt-cinq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Leur cas pose davantage de difficultés à la MSA. Lors des auditions, celle-ci nous a clairement indiqué qu'elle pourrait appliquer le nouveau mode de calcul en 2025 pour les monopensionnés et en 2026 pour les polypensionnés. Sauf qu'à y regarder de plus près, les polypensionnés représentent 92 % des non-salariés agricoles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...it être informé des choix du Gouvernement en la matière. C'est pourquoi nous proposons au Gouvernement de remettre au Parlement, dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la loi, un rapport présentant le détail des scénarios envisagés et des paramètres retenus pour son application, l'évaluation quantitative de ses conséquences sur les cotisations et prestations des non-salariés agricoles, ainsi que des propositions de mesures visant à renforcer les dispositifs de redistribution et à améliorer la lisibilité du régime de retraites tout en respectant sa spécificité et en garantissant le niveau des pensions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

En effet, la complexité du système a causé des malentendus : les retraités agricoles n'ont pas compris que le dispositif concernait uniquement les personnes ayant exercé une activité agricole pendant toute leur carrière et ayant liquidé leur pension.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Le taux de cotisation des agriculteurs est légèrement inférieur à celui du régime général. Le sous-amendement n° 52 vise à alerter sur ce sujet. En effet, pour se constituer des droits à la retraite, les agriculteurs ont besoin de verser des cotisations d'assurance vieillesse plus élevées. Ce sera certes un effort collectif pour le milieu agricole, mais il me semble qu'il faut tendre vers un tel système. Enfin, le sous-amendement n° 51 tend à expertiser la faisabilité de la reconstitution des revenus non enregistrés par la MSA. Peut-être me manque-t-il certains éléments, mais je suis très surpris qu'on envisage d'appliquer la réforme uniquement par décret : au vu de sa complexité, il me semble qu'elle exigera certains aménagements légaux,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Je tiens à répondre à M. Turquois. Les retraites agricoles ont toujours été revalorisées par la gauche : par Lionel Jospin en 2001, par François Hollande en 2012 et par les deux lois Chassaigne votées sous le précédent quinquennat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Je prends l'exemple de mon département : le Tarn-et-Garonne compte 11 076 retraités agricoles qui ont été chefs d'exploitation. Seuls 481, soit 4,3 %, ont eu droit à la revalorisation Chassaigne. Pourquoi ? Parce que vous en avez écarté les polypensionnés ou encore les élus, notamment les maires. Je pourrais vous citer toute la liste des trous que vous avez percés dans la loi Chassaigne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...d'information : en écrasant certaines données, elle évite de l'alourdir. Pour autant, la MSA est parfaitement capable de sélectionner les vingt-cinq meilleures années grâce aux points, et cela dès 2026 : elle n'a jamais indiqué le contraire. Le rapport du Gouvernement identifiera les meilleurs scénarios et nous indiquera s'il vaut mieux appliquer le dispositif dès 2026 à l'ensemble des retraités agricoles – bien sûr, cette option a ma préférence –…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

Il permettra de mettre les aspects techniques de la réforme en cohérence avec le message politique qu'elle adresse au monde agricole, rappelé plusieurs fois lors de la discussion générale. Je remercie également M. le ministre d'avoir participé à la construction de ce texte, afin qu'il soit à la fois applicable et porteur de sens. Je rejoins les propos tenus lors de la discussion générale : l'agriculture est au cœur de toutes les crises. Ainsi, lors de la crise sanitaire, elle a démontré à nouveau qu'elle était essentielle à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Bourgeaux :

Ce matin, je suis un peu gêné, car en tant qu'agriculteur, j'ai le sentiment de demander l'aumône. Or pourquoi sommes-nous dans cette situation ? Pourquoi discutons-nous aussi souvent de la question des retraites agricoles ? Parce que ce système de retraite n'était pas bon : M. Turquois l'a dit, chaque agriculteur se voyait attribuer des points dont le nombre était calculé par tranches. Si, par chance, il avait fonctionné comme l'Ircantec, par exemple, le nombre de points aurait correspondu aux revenus, alors que dans ce système par tranches, vous pouviez vous voir attribuer trente points, que vous cotisiez à la M...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Je souhaite revenir rapidement sur quelques points. Premièrement, j'ai la conviction que le rapport du Gouvernement conclura à la nécessité d'une intervention législative. En effet, les retraites agricoles sont ainsi construites qu'un simple décret ne suffira pas pour acter la décision que nous allons prendre aujourd'hui de façon, je l'espère, unanime. Deuxièmement, l'esprit des premières lois consacrées à cette question n'a pas été respecté. De fait, lorsque nous avons adopté les fameuses propositions de loi Chassaigne 1 et 2, nous étions persuadés, en particulier pour la première d'entre elles,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

C'est ce que nous avions tous en tête : aucun d'entre nous, j'en suis persuadé, ne pensait qu'il n'en serait pas ainsi. Or, la retraite agricole est construite de telle façon que le montant de la pension des agriculteurs qui remplissent ces deux critères n'atteint pas 85 % du SMIC, car celle-ci est calculée au prorata d'autres éléments constitutifs de la retraite – il faudra y revenir. Troisièmement, on nous a en effet imposé le fameux écrêtement au moment du vote sur ma première proposition de loi. Or, il a des conséquences terribles. O...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

…nous sommes parvenus à faire adopter la même disposition pour les élus agricoles qui siègent dans les chambres d'agriculture ou les MSA.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Bien entendu, nous soutiendrons l'amendement de réécriture de l'article, car il s'agit de la seule solution raisonnable et responsable. Il est en effet nécessaire d'expertiser le système d'information et d'évaluer le dispositif pour éviter les écueils éventuels. Ce faisant, nous épargnerons des déceptions au monde agricole, qui ne le mérite certainement pas. Par ailleurs, je souscris aux propos de M. Chassaigne. Il faut se méfier des amendements de dernière minute et de la manière dont les décrets d'application sont rédigés ou appliqués, car ils nous jouent parfois de vilains tours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...régime de retraite des salariés est né dans des conditions bien pires : en 1946, il n'était pas possible de reconstituer les carrières et l'informatique n'existait pas. Nous sommes donc convaincus qu'il est possible d'avancer l'entrée en vigueur de la mesure. Nous nous sommes tous accordés, et c'est heureux, sur la reconnaissance d'un principe de dignité pour les travailleurs et les travailleuses agricoles non salariés. Dès lors, il nous semble que l'on ne peut pas se permettre de fixer un échéancier aussi lâche : prévoir une année entière avant l'entrée en vigueur, c'est se donner 364 jours de trop. Pour conclure, j'ai entendu dire qu'il était « difficilement possible » que cette mesure entre en application en 2024. Dans cette formule, il y a deux mots : « difficilement », mais aussi « possible ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...alisée (CSG), qui est prélevée après coup. C'est ce type d'éléments qui peuvent être ajoutés dans les décrets d'application : il faut donc y être très attentif si nous voulons que la mesure telle qu'elle est appliquée corresponde à celle qui a été adoptée par le Parlement. Par ailleurs, je profite de la présence de M. le ministre pour lui soumettre une question qui me tient à cœur. Les retraités agricoles ne reçoivent plus du tout de la MSA un état de leurs éléments de retraite sous forme papier. Or, celle-ci prélève notamment sur la pension le forfait dû sur les boîtes de médicaments, de sorte que cette pension est parfois amputée de 50 euros. Des agriculteurs âgés parfois de 85 ans ou de 90 ans et qui n'ont pas internet chez eux sont ainsi dans l'incapacité de savoir exactement quel est l'état ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

...ue la proposition de loi sera adoptée à l'unanimité. Les agriculteurs nous regardent. En leur accordant cette mesure juste et équitable, nous reconnaîtrons leur travail qui, rappelons-le, permet de nourrir la planète. Cette proposition de loi tient compte d'enjeux financiers importants pour nos agriculteurs tout en contribuant à long terme au nécessaire renforcement de l'attractivité des métiers agricoles. Soyons donc unis pour l'adopter. Les agriculteurs comptent sur nous !