Interventions sur "LPM"

185 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

Le groupe Rassemblement national propose une trajectoire budgétaire différente des ressources de la mission "Défense " entre 2024 et 2030, hors charges de pensions et à périmètre constant. Nous pensons que les efforts d'augmentation de crédits de paiement doivent se faire dès la première année de la LPM pour répondre aux besoins urgents des armées, afin qu'elles montent en puissance plus rapidement. Il est également indispensable de contrebalancer les effets de l'inflation, qui restera forte en 2024 selon les projections macroéconomiques. En l'état, les crédits pour 2024 ne diffèrent pas de ceux prévus par la loi de programmation 2019-2025 en cours d'exécution, ce qui est difficilement justifia...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

... à côté de la plaque et je n'ai rien compris. Nous verrons si, en plus d'être sincère, le ministre est lucide et si les faits lui donnent raison. C'est pourquoi les amendements que nous avons déposés sont basés sur la somme globale de 400 milliards. L'amendement n° 1235 de notre collègue Tabarot a pour objectif de prévoir des marches budgétaires plus importantes durant les premières années de la LPM, avec 3,5 milliards dès 2024, afin d'envoyer un signal à nos armées et à nos compétiteurs stratégiques. Les amendements n° 1708, 1778, 1709 et 1707 correspondent à la déclinaison d'une hypothèse : l'amendement n° 1707 est le plus cohérent avec le taux d'entraînement opérationnel, qui représente des marches d'un montant de 100 millions – ce qui concorde avec les chiffres disponibles. Comme je ne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Ces différents amendements portent sur la trajectoire physico-financière du projet de LPM, qui évalue les besoins à 413 milliards d'euros, dont 400 milliards qui seront revus dans les budgets annuels si besoin, et les fameux 13 milliards, au sujet desquels vous vous posez des questions. Je laisserai monsieur le ministre vous répondre précisément sur ce dernier point, mais je peux déjà rappeler que ces 13 milliards correspondent à des ressources extrabudgétaires qui existaient auparava...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Royer-Perreaut :

…il proposait – c'est à la page 20 du programme de Marine Le Pen – que, de 2023 à 2027, la LPM se fixe comme objectif un budget de défense de 55 milliards d'euros en moyenne annuelle. Or, si l'on répartit les 413 milliards de notre LPM sur les six années de la programmation, on arrive grosso modo à une moyenne annuelle de 68 milliards. Il est donc pour le moins étonnant, chers collègues, que vous soyez les premiers à demander plus !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Royer-Perreaut :

Cela montre vos incohérences, votre inconséquence. En voulant faire de la politique sur ces enjeux-là, vous vous retrouvez face à vos propres turpitudes, condamnés à critiquer un effort considérable et inédit sous la Ve République, un effort qui permet d'exécuter intégralement la précédente LPM et, en même temps, de proposer dans la nouvelle, une trajectoire qui correspond aux besoins des armées. C'est la seule chose qui importe !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

Les débats nous éclaireront. Vous êtes d'une relative mauvaise foi, avouez-le. En effet, que cherchez-vous avec ce séquençage, sinon à tirer gloire de la LPM en en reportant les charges sur celui – ou celle – qui succédera à l'actuel Président de la République en 2027 ? Je crois que la démonstration est suffisamment claire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

La voilà, la différence entre une opposition raisonnable et une opposition dogmatique ! Nous, nous vous disons que pour chaque projet, il faut des jalons décisionnels qui doivent permettre d'objectiver la décision – nous l'avions écrit, d'ailleurs, dans notre rapport sur la LPM précédente. En effet, il y aura toujours un fanatique venu d'ici ou d'ailleurs qui nous dira qu'il faut absolument – ou au contraire qu'il ne faut absolument pas – travailler avec tel ou tel pays, quoi qu'il en coûte. Pourquoi enlever l'Allemagne de la liste de nos partenaires privilégiés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

...parfois conjointement avec d'autres marines européennes. La France fait aussi partie des principaux fournisseurs d'armement de Chypre. En conséquence, Chypre, de par sa situation géographique et compte tenu des accords militaires déjà entérinés, doit être considérée comme un partenaire privilégié de la France en Europe et intégrer la liste préconstruite par le Gouvernement à l'alinéa 63 de cette LPM.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Car, chaque fois que le ministre se déplace, on apprend sur son compte combien de centaines de milliers d'euros, voire de millions seront affectés à telle ou telle base. Vous me répondrez que le rapport annexé n'est pas l'endroit ou faire figurer ces informations, mais il n'empêche, monsieur le ministre, si vous savez déjà ce qui, dans la LPM, sera affecté à chaque base, vous devriez être capable de répondre à cette question simple : les armées ont 413 milliards de besoins. Ces 413 milliards, vous les avez planifiés, organisés, programmés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

La Facilité européenne pour la paix, financée à hauteur de 18 % par la France, figure-t-elle dans le budget de cette LPM ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

M. le ministre répond hors micro mais, en fait, le budget de la FEP ne figure pas dans la LPM, car il relève du ministère de l'Europe et des affaires étrangères et non pas de celui des armées. Monsieur le ministre, vous nous avez refusé des amendements en rapport avec des questions diplomatiques, visant notamment à avancer sur des traités de désarmement. En intégrant ce qui est proposé ici dans le rapport, nous fragilisons le budget de la défense alors qu'il y a unanimité sur ces bancs p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Deuxième définition : caractère d'un État qui n'est soumis à aucun autre État. L'Union européenne n'est pas un État. Si vous parlez de souveraineté européenne, cela veut dire que vous allez vers le fédéralisme européen. Et croyez-moi, pour nous, c'est une ligne qu'il ne faut absolument pas franchir dans cette LPM.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

La contribution de la France à la FEP relève du programme 105 Action de la France en Europe et dans le monde, donc du budget du ministère de l'Europe et des affaires étrangères. Cependant, nous en recevons en quelque sorte les dividendes sous forme de ressources extrabudgétaires de cette LPM. En effet, chaque fois que nous apportons une aide à l'Ukraine, la FEP nous rend une contribution qui intègre les ressources extrabudgétaires de la LPM. C'est pour cette raison que la FEP a toute sa place dans cette LPM. Elle contribue d'ailleurs aux éléments de transparence sur la manière dont nous soutenons l'Ukraine et sur ce que cela nous coûte très précisément.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Colombier :

Ce mode de financement est un retour au monde antérieur à l'actuelle LPM, laquelle avait fait reposer les Opex uniquement sur le budget du ministère des armées. Ce changement de fonctionnement nous paraît donc essentiel, afin de ne pas grever le budget du ministère des armées durant les opérations extérieures et alors que la défense engage la nation dans son ensemble. Lors des discussions en commission, cet article a fait l'objet d'un consensus général et notre group...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Nous voici à un point critique de l'examen de ce projet de LPM, qu'on peut voir comme un point de bascule. Soit nous parlons de la défense de la nation française, soit nous parlons d'une nation rêvée, l'Union européenne, dotée de son autonomie stratégique, voire de sa souveraineté. Qui croire, dans ce débat ? Les députés du groupe Renaissance, qui à la moindre occasion ressortent l'idée d'une défense européenne liée à une souveraineté européenne ? Un minist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMounir Belhamiti :

Revenons-en aux faits, rien qu'aux faits. Existe-t-il une Facilité européenne pour la paix ? La réponse est oui. Est-ce que le projet de LPM vient la conforter ? La réponse est oui. Est-ce que vous vous servez cet hémicycle pour préparer les élections européennes ? La réponse est oui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Le rapport d'information sur le bilan de la LPM 2019-2025, dont je suis l'un des auteurs, a mis en évidence le fait que la préparation opérationnelle réelle, c'est-à-dire non simulée, présentait une indéniable faiblesse. Dans la mesure où nous avons approuvé l'ajout de truismes et d'évidences dans le rapport annexé, il nous semble important d'y faire figurer des points d'attention tels que celui-ci. Nous proposons en effet de compléter l'aliné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Tous nos échanges sur cette LPM ont été l'occasion de parler de cohérence. La cohérence exige d'abord de chacun de ne pas s'en tenir à ses marottes et d'éviter de formuler des demandes de chars, d'avions ou de bateaux en fonction de la présence de tel régiment ou de tel industriel sur son territoire. Ce qui importe, c'est de construire une armée cohérente, efficace et prête à l'emploi pour accomplir ses missions. Ce qui permet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

... pour l'armée de terre, car c'est là où l'urgence se fait le plus sentir, en tout cas d'après mon expérience auprès de ses membres. Je compte sur votre parole, que vous avez toujours tenue, pour que nous soyons tenus informés lors de l'examen du texte au Sénat, sachant qu'il reviendra à nos collègues sénateurs d'améliorer la copie sur ce point, en respectant l'esprit de cohérence de ce projet de LPM.