Interventions sur "étranger"

40 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...omplémentaire ouvrant droit au séjour. Nous plaidons aussi pour un nouveau cadre normatif pour la protection des déplacés environnementaux, alors que la crise annonciatrice de mouvements de population nouveaux est devant nous. Pour agir efficacement à l'échelle européenne, il faut réformer le système de Dublin et que la France n'affaiblisse pas sa crédibilité en accueillant seulement 38 des 3 000 étrangers qu'elle était censée accueillir sur son sol dans le cadre de la répartition européenne. C'est par une politique d'asile et d'immigration respectueuse des droits des étrangers, par des règles claires et des procédures efficaces, par la dignité de l'accueil, par le respect de l'ordre public et social et par une politique volontariste d'intégration que viendront la régulation et la maîtrise des fl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...ntraints de refuser de nombreuses personnes faute de places. Dans le domaine de l'éducation, la France demeure au bas des classements du programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa), et il n'est même pas la peine d'évoquer la situation de nos hôpitaux alors que dure la crise sanitaire. À cela s'ajoute notre incapacité à exécuter les OQTF dont font l'objet un certain nombre d'étrangers. Sur le plan économique, force est toutefois de reconnaître que la France peine à se passer de l'immigration, qui a toujours rempli un rôle de compensation là où les besoins n'étaient pas satisfaits par la population locale. Je parle surtout des métiers peu qualifiés et pénibles, pour lesquels, il faut le dire, les employeurs peinent à trouver une main-d'œuvre locale. Enfin, nous pouvons nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...s pays sûrs auprès des représentations des États membres de l'Union européenne situées dans leur pays de résidence. Tout ressortissant d'un pays sûr qui n'aurait pas satisfait cette obligation et qui souhaiterait déposer sa demande d'asile une fois entré dans l'espace Schengen serait immédiatement refoulé. À cela doit s'ajouter une politique interne très ferme sur la délivrance des visas. Trop d'étrangers se maintiennent sur notre territoire malgré l'expiration de la validité de leur visa. Pour limiter leur nombre, il est nécessaire de durcir les conditions d'octroi, en particulier celles de certains titres, tels celui d'étranger malade.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...peu performant, avec un peu de politique nationale et un peu de politique européenne. Les députés du groupe Horizons et apparentés, parce qu'ils croient profondément à la force de l'Union européenne, font le choix d'une politique de l'asile communautaire, s'appuyant sur une agence européenne de l'asile, une cour européenne du droit d'asile et le monopole de l'agence Frontex dans l'éloignement des étrangers déboutés vers leur pays d'origine. Il est absolument indispensable de muscler notre stratégie d'éloignement. Pour une fois, ce n'est pas notre arsenal juridique qui manque d'efficience, mais notre capacité à éloigner les intéressés. Nous n'avons qu'une solution crédible : nous devons agir sur les pays sources en subordonnant l'aide au développement à la coopération en matière de réadmission et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

...e notre générosité et qui choisissent le séparatisme à coups de millions. C'est en somme la lutte des classes version garde-frontières que vous nous proposez. Avec les plus riches et la finance, vous êtes « no border ». Vous affirmez sans cesse votre amour des entrepreneurs et de la valeur travail. La vérité, c'est que les nouveaux arrivants créent plus d'emplois qu'ils n'en occupent. Les étrangers participent à 15 % des créations d'entreprises en France ! La vérité, c'est que notre système de l'asile est toujours complexe et défaillant. Il se dégrade constamment. La loi ne voit pas le demandeur d'asile comme un persécuté, mais comme un potentiel tricheur. La vérité, c'est que l'intégration ne peut être une simple injonction : elle est un processus de socialisation, qui implique une progre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

Oui, nous croyons qu'une France généreuse, accueillante et fraternelle est une France plus forte face aux urgences du présent et aux grands défis de l'avenir. Chers collègues, la France est le plus ancien pays d'immigration en Europe ; c'est notre tradition depuis le XVIIIe siècle. Aujourd'hui, elle n'est plus que le cinquième pays européen par le nombre de ses étrangers. Où est donc votre submersion migratoire ? Avoir confiance, c'est régulariser ceux qui travaillent, cotisent, paient des impôts. Avoir confiance, c'est attirer ici des milliers d'étudiants qui construisent un lien intellectuel, scientifique et technique durable avec notre pays. Avoir confiance, c'est chérir la générosité et la fraternité, en mettant fin au harcèlement des associations humanitai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavy Rimane :

Beaucoup de choses ont été dites ce soir au sujet de l'immigration. J'ai entendu de nombreuses personnes évoquer l'étranger ; mais pour moi, l'étranger, c'est seulement quelqu'un qui a une autre nationalité que celle de la France. Et pourtant, depuis tout à l'heure, je n'entends parler que du continent africain. Il est à croire que pour certains d'entre vous, le sujet majeur, ce sont les immigrés – les exilés – venus d'Afrique. Mais je tiens tout de même à rappeler l'histoire intrinsèque qui lie la France – et l'Euro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Dans ce domaine, je rejoins les recommandations du Conseil d'État : il faut simplifier le contentieux pour limiter la multiplication des voies de recours abusives. Lorsque les recours sont rejetés mais que les étrangers concernés restent sur le territoire, le sentiment d'inutilité relatif à l'action des magistrats se trouve renforcé. En matière d'efficacité, je crois également que la gestion de l'Ocean Viking démontre certaines failles auxquelles il faut parer ; il faut trouver des solutions équilibrées. Par exemple, sur les quarante-quatre mineurs rescapés de l'Ocean Viking, vingt-six ont fugué ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

...territoires : si nous voulons que cette réforme fonctionne en cohérence avec nos réalités territoriales, il faut départementaliser. En outre, nous devons balayer devant notre porte, car il nous arrive de compliquer les démarches des demandeurs qui ont fait preuve de courage et d'un investissement important pour nos territoires. J'ai notamment en tête l'exemple de tous ces professionnels de santé étrangers qui sont venus nous aider dans le cadre de la pandémie du covid. Ils nous étaient indispensables et ils le sont toujours compte tenu des tensions que connaît le secteur ; et pourtant, certains d'entre eux – je pense notamment à deux d'entre eux, parmi les effectifs du centre hospitalier de Remiremont – peinent à obtenir les autorisations nécessaires pour rester afin de continuer à exercer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

...ordé le sujet de manière globale, pour préparer le long terme. Cela a nourri les haines, alimentées par des débats fondés sur l'émotion et accentuées par des faits divers, sans jamais apporter de réponse concrète et adaptée. Nous ne pouvons nous permettre de laisser le débat migratoire aux extrêmes : d'un côté, les nationalistes, dont le silencieux contre-projet vise à permettre l'expulsion d'un étranger, quel que soit le degré de gravité de la menace qu'il représente – sachant que pour eux, tout étranger est, par nature et par principe, une menace en devenir ; de l'autre, les populistes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

...t violer notre pacte républicain sans trouver une réponse adaptée. Pour nous, il est important de dire les choses avec raison, plutôt que d'user d'un dogmatisme sans issue, comme certains le font dans cet hémicycle. Même s'il peut y avoir des concomitances statistiques entre une partie de l'immigration et une partie de la délinquance, jamais on ne pourra accepter d'entendre poser l'équivalence : étranger égale délinquant. Ça, ce n'est pas la République ! Nous devons néanmoins reconnaître la défaillance de notre système d'accueil. Peut-on encore continuer à centraliser la gestion administrative dans certaines préfectures, au risque de créer des files d'attentes qui interrogent nos concitoyens ? La question de la répartition territoriale se pose et se posera encore. Le cadre républicain nous dema...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEdwige Diaz :

...de deux fois la population de la ville de Bordeaux qui arrive légalement en France, sans compter les 700 000 migrants illégaux – estimation donnée par M. Darmanin lui-même. Cette immigration anarchique livre les Français à toutes les insécurités. Voyons d'abord l'insécurité physique, en reprenant les chiffres officiels : 81 % des vols violents dans les transports en Île-de-France sont le fait d'étrangers ; 25 % des détenus dans nos prisons sont des étrangers ; 75 % des mineurs déférés devant le juge sont des mineurs étrangers isolés – en réalité, ils ne sont pour la plupart ni mineurs ni isolés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEdwige Diaz :

Celui-ci risque d'être un véritable massacre pour les pensions de nos aînés, alors que des étrangers, qui n'ont jamais cotisé en France, perçoivent une retraite parfois bien plus élevée que celle de certains de nos agriculteurs ou artisans qui ont travaillé et cotisé toute leur vie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEdwige Diaz :

Comment accepter, madame la Première ministre, qu'au moment où à coups de 49.3, vous imposez un système de santé dans lequel un Français sur trois renonce aux soins, vous tolériez que des étrangers clandestins, qui ont violé nos lois pour arriver ici, bénéficient gratuitement des largesses de l'aide médicale de l'État, qui coûte plus de 1 milliard d'euros au contribuable français ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEdwige Diaz :

Les détenus étrangers ? Plusieurs centaines de millions d'euros par an. Les mineurs étrangers ? Environ 1 milliard d'euros. Le coût total du financement de l'asile ? Plusieurs milliards d'euros. En même temps, vous dites aux Français qu'ils doivent, eux, se serrer la ceinture. Vous avez fait un choix, celui de la préférence étrangère. Pour notre part, nous en faisons un autre, celui de la priorité nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...dit mon collègue Pierre-Henri Dumont. Soit on encourage l'immigration clandestine, soit on s'y oppose. L'encourager tout en disant s'y opposer, c'est l'encourager. Posez un texte clair et précis sur la table, au lieu de répéter les mêmes débats sans effets. Cessez de repousser ce moment de vérité. Pendant que vous nous faites débattre, une fois de plus, car ce n'est pas le premier débat, 400 000 étrangers sont autorisés à s'installer en France chaque année, soit l'équivalent de la population de Montpellier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

Soyons-en fiers. Le continent européen entier est confronté à un défi migratoire nourri par l'instabilité politique, le dérèglement climatique et la transition démographique dans notre voisinage. Ces défis exigent des réponses communes à l'échelle européenne. Mais en parallèle de ce devoir d'accueil, nous devons faire respecter l'autorité de l'État. Les étrangers sont aujourd'hui surreprésentés parmi les auteurs d'actes de délinquance : 19 % des personnes mises en cause pour des faits de délinquance générale sont étrangères, alors que les étrangers ne représentent que 7,7 % de la population. De trop nombreuses obligations de quitter le territoire ne sont pas exécutées. Nos concitoyens nous interpellent tous les jours sur cette question et nous leur devon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

... : il faut mieux contrôler pour mieux accueillir. L'inverse, c'est le populisme de la fermeture proposé par nos adversaires, irréaliste et contraire à nos valeurs et à nos traditions. Le travail est au cœur de notre projet. Nous faciliterons l'obtention et le renouvellement des autorisations de travail. En définissant nos besoins, c'est-à-dire les métiers en tension dont l'exercice permettra aux étrangers déjà présents sur notre territoire d'accéder à un titre de séjour, nous contribuerons à sortir de la trappe à illégalité. Nous sanctionnerons aussi plus durement les entreprises ayant recours au travail illégal. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas aller plus loin en nous inspirant des pratiques adoptées par les autres pays dans le cadre de la compétition internationale pour les talents ? Les Canadiens ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

Le complément de l'intégration doit être la fermeté : les étrangers en situation régulière ayant commis des infractions graves doivent pouvoir être expulsés après avoir purgé leur peine de détention. Nous devrons réformer le contentieux des étrangers, actuellement trop long et trop complexe, et augmenter le nombre de places en CRA pour mieux exécuter les OQTF. À l'inverse, il faut faciliter les démarches de ceux qui ont vocation à rester. C'est une question de b...