Il n'a plus son Premier ministre…
En plus Gabriel Attal est dix points derrière Jordan Bardella dans les sondages !
Ces gens salissent tout !
Elle, elle a été invitée.
Au hasard, cher collègue !
Et de la faillite !
J'aimerais vous entendre sur les dérives que cela pourrait engendrer, c'est-à-dire la classification des journalistes en fonction de leurs idéaux politiques et même de leur appartenance supposée à un parti. Concrètement, comment ferez-vous ? Si un journaliste expose le matin sa vision de la protection de la nature, vous direz qu'il est écolo, mais s'il considère l'après-midi qu'il faut donner plus d'argent aux forces de l'ordre, que penserez-vous ? Tout cela est très théorique : ce n'est pas du tout praticable, excusez-moi de vous le dire, pour une chaîne de télévision. Le système actuel a au moins le mérite de s'appuyer sur une quantification par partis ...
Je dois le confesser, j'ai aussi travaillé dans l'audiovisuel. J'ai eu la chance de le faire pour beaucoup de groupes, TF1 et Bertelsmann, à RTL, de diriger les programmes d'une chaîne publique, TV5 Monde, et de produire de nombreux programmes de télévision. S'il y a une chose qui ne m'est jamais passée par la tête en tant que dirigeant de chaîne, c'est de demander aux journalistes de la rédaction pour qui ils votaient. S'agissant des programmes d'information que nous diffusions, jamais l'idée ne me serait venue de comptabiliser un journaliste ou un éditorialiste dans le temps de parole d'un parti politique. De quel droit l'aurais-je fait ? Qui étais-je pour ...
Ils en sont à faire de la retape, tellement ils sont mauvais !
Le droit des voyous, jamais celui des victimes !
C'est normal, il est ridicule !
Pour défendre les voyous, vous, vous êtes toujours présents !
Vous êtes des petits télégraphistes !
Oui, il faut obéir bien servilement à la Commission européenne ! Je vous ferai quand même remarquer que vous êtes un élu français !
C'est vrai que ce n'est pas votre genre !
Ah ! Voilà le grand inquisiteur !
Seriez-vous en bisbille ?
C'est-à-dire dans le mur !
Grâce au Rassemblement national aussi ! Il faut le dire !
Vous invitez donc tout le monde, mais, en termes de maîtrise d'antenne, existe-t-il des thèmes que vous vous interdisez car ils seraient trop sensibles, dangereux ou gênants ?
Si j'étais taquin, je vous aurais demandé combien était payé le chroniqueur Louis Boyard lorsqu'il était votre salarié, mais n'étant ni procureur ni grand inquisiteur, contrairement à d'autres, je ne vous poserai pas cette question, même si je dois reconnaître qu'elle me démange. J'ai travaillé pendant vingt ans dans l'audiovisuel, à TF1, FremantleMedia, TV5 Monde et d'autres, mais pas à C8 ou à Canal+. Nous avons beaucoup parlé de la pluralité des invités et de la liberté d'expression. J'aimerais vous faire réagir aux propos qu'Olivier Véran a tenus chez vos concurrents – ou amis – de « Quotidien » : « Je participe à une émission de ...
Un certain nombre de députés, dont certains sont ici présents, ont signé une pétition pour que vos chaînes s'arrêtent. Le vent du boulet venu parfois du Parlement vous amène-t-il à changer certains de vos programmes pour préserver l'avenir ou continuez-vous comme si de rien n'était ?
Je tiens à préciser, par souci d'honnêteté, que j'ai travaillé vingt ans dans l'audiovisuel. J'ai commencé ma carrière à TF1, j'ai eu la chance de diriger les antennes de TV5 Monde ainsi que plusieurs groupes de production télévisuelle, mais je n'ai jamais travaillé ni pour vous, Monsieur Bolloré, ni pour le groupe Canal+. C'est parce que j'aime la télévision que je m'intéresse aux conditions dans lesquelles les licences de la TNT sont renouvelées. Je suis quelque peu surpris par cette audition : j'ai un peu l'impression d'assister au procès d'une personne. On a pu lire un certain nombre de déclarations, comme celles de M. le rapporteur : « Il est temps ...
Est-ce qu'elle va chanter ? Telle est la question !
En plus d'être incompétente, elle est drôle !
Et le plus endetté du monde !
Le Premier ministre est là, lui !
Elle fait son quart d'heure en lisant sa fiche !
Surtout pas vous, pas ça !
En tant que député, je peux poser les questions que je veux.
Laissez-moi terminer. La commission de la défense, dont j'ai l'honneur d'être membre, comme M. le rapporteur, a reçu un ancien ambassadeur. Nous avons évoqué le rôle de France 24 dans la dégradation de l'image du pays. En effet, la chaîne tient sur le rôle de la France en Afrique des propos tels que certaines populations estiment que notre pays devrait faire l'objet de sanctions. Avez-vous conscience de diriger une chaîne française émise à l'étranger, dont la voix des journalistes et des éditorialistes affecte notre politique étrangère ? Je le répète : je suis choqué que des gens ayant flirté avec l'antisémitisme continuent à œuvrer sur une chaîne ...
Si je comprends bien, deux des journalistes que j'ai nommés travaillent encore pour France 24, directement ou par l'intermédiaire de sous-traitants. Dans France 24, il y a « France » : il y va de l'image de notre pays à l'étranger. Que des antisémites puissent être engagés par une chaîne du service public…
L'antisémitisme est un délit.
Je précise que j'ai travaillé avec certaines des personnes auditionnées. En tant que directeur d'une société de production, j'ai également entretenu des liens commerciaux avec certaines des sociétés représentées. Je n'en ai plus aucun. Madame Saragosse, vous avez évoqué le rôle des reporters de terrain et la couverture de l'actualité en plusieurs langues qu'assure France 24. Votre chaîne constitue ainsi une exception, notamment par les moyens consentis. En revanche, l'actualité a récemment mis en lumière certains de ses journalistes, qui avaient tenu des propos clairement antisémites. Joëlle Maroun, correspondante au Liban, a diffusé sur les réseaux ...
Une remarque d'une grande utilité !
Elles viennent de votre côté !
Ce n'est pas parce que c'est systémique chez LFI que c'est systémique en France !
Ce n'est pas si loin de vous ! Vous êtes même champions en la matière !
Ça vous gêne de débattre à l'Assemblée, monsieur le ministre ? Alors il ne faut pas rester…
Vous êtes indigne de la cause que vous voulez défendre, monsieur Guedj. Vous êtes l'héritier de cet homme, l'héritier d'un collaborationniste ; alors vos leçons, vous vous les gardez !
de voir un socialiste mitterrandiste – François Mitterrand avait reçu la francisque des mains du maréchal Pétain, et les socialistes ont voté pour accorder à celui-ci les pleins pouvoirs – donner des leçons.