Tous les résultats

Affiner par date : entre juin 2022 et mai 2024

S'abonner aux résultats
de cette recherche

e-mail
par e-mail
Flux rss
par RSS

Rechercher par législature

Affiner la recherche

Filtrer par type de résultat

Filtrer par type de séance

Filtrer par député

Filtrer par mot-clé

Résultats 1 à 50 sur 447 triés par date — trier par pertinence

Intervention en hémicycle le 30/04/2024 : Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

C'est assez pratique : on peut répéter les propos tenus à l'ouverture du débat, puisque rien n'a bougé dans le texte. Vous n'avez entendu aucune objection, accepté aucun amendement. C'est quelque peu désespérant, car aucune réponse de fond n'a été apportée à la très grande majorité des objections que nous opposions à la proposition de loi. Je souhaite notamment revenir sur la question des AAI. Le seul argument qui pourrait nous convaincre est celui selon lequel le texte améliorerait l'attractivité des services juridiques français ; mais il n'est pas démontré et ne s'appuie sur aucune étude d'impact. En réalité, on ne sait pas quels effets le ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 30/04/2024 : Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Ce n'est pas un petit sujet. Aussi aimerions-nous avoir une explication : pourquoi quinze jours et pas deux jours, ou trois semaines, ou deux mois ? Vous ne pouvez pas vous contenter d'émettre un avis défavorable sans plus de précisions. Nous avons besoin de comprendre.

Consulter

Intervention en hémicycle le 30/04/2024 : Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Il est identique, mais il nous faut en comprendre la logique. Nous avons créé des autorités administratives indépendantes : l'AMF, l'ACPR et l'Autorité de la concurrence. Elles garantissent le bon fonctionnement et la compétitivité de l'économie française. Vous ne pouvez donc dire que nous sommes opposés à l'économie et aux entreprises. Ces autorités veillent également à sanctionner des comportements anticoncurrentiels. Il est donc tout à fait normal qu'elles puissent pleinement remplir la mission pour laquelle elles ont été créées. Or ce texte vise à restreindre une partie de leurs attributions, puisqu'elles n'auront plus accès à l'ensemble des ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 30/04/2024 : Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Il s'agit d'un amendement de repli. Nous plaidons pour l'exclusion des procédures administratives du champ de l'application de cette loi. Les pouvoirs d'enquête et de contrôle de l'administration ne sont pas optionnels, ils sont même indispensables à la découverte des pratiques illicites des entreprises. C'est bien souvent grâce aux enquêtes administratives que les poursuites pénales peuvent être déclenchées. Or ce texte prive toute une série d'acteurs des moyens de mener à bien leur mission – les inspecteurs du travail, les agents en charge du respect des normes sanitaires ou ceux qui mettent en œuvre le droit de l'environnement, par exemple. Il est ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 30/04/2024 : Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Beaucoup d'arguments ont déjà été avancés, mais c'est un peu un dialogue de sourds. Comme nous n'obtenons pas de réponses à nos questions, nous ne pouvons pas avancer dans nos réflexions et chacun campe sur ses positions. En ce qui concerne la déontologie, par exemple, nous n'avons obtenu aucune réponse. Vous nous avez dit qu'il ne fallait pas mettre en cause les juristes d'entreprise – mais, de fait, des salariés n'ont pas la même indépendance qu'un avocat qui travaille pour un cabinet indépendant. Alors que la confidentialité des consultations des juristes d'entreprise pourrait mettre en péril les avancées obtenues dans le contrôle des entreprises ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 30/04/2024 : Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Nous sommes invités à nous prononcer sur un texte d'apparence technique, mais qui n'a rien d'anodin. Le débat qu'il engage est ancien. Il y a un an, il a été relancé de manière quelque peu cavalière, lors de l'examen du projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de la justice. Le Conseil constitutionnel n'a pas manqué de censurer la disposition adoptée. Ce débat refait surface aujourd'hui, avec cette proposition de loi qui consacre la confidentialité des consultations que les juristes d'entreprise adressent à leur direction. L'intitulé du texte ne dit évidemment rien de ses enjeux. En matière de secret, il faut toujours se poser la ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 30/04/2024 : Confidentialité des consultations des juristes d'entreprise

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Il faut écouter les autorités administratives indépendantes qui nous alertent à ce sujet. On le sait bien, cette mesure serait appliquée au détriment de la protection des droits de nos concitoyens. Alors qu'il conviendrait plutôt de rehausser notre niveau d'exigence en matière de publicité et de transparence, nous nous apprêtons à débattre d'un texte qui prive l'État de moyens d'enquête sur de potentiels scandales sanitaires, sociaux ou environnementaux. Pour nous, c'est là que réside le problème : il est contradictoire d'instaurer des normes protectrices – oui, une norme peut être positive et protectrice – tout en retirant aux organes de contrôle ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 30/04/2024 : Confidentialité des consultations des juristes d'entreprise

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Nous voterons également pour cette motion de rejet. Le texte qui nous est présenté ne s'appuie sur aucune étude d'impact, ce qui est très problématique. Il ouvre la porte à des dérives qui profiteront surtout, il faut le reconnaître, aux très grandes entreprises. Il prive surtout les autorités publiques des moyens d'enquête qui leur sont confiés.

Consulter

Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Extension et adaptation à la polynésie française à la nouvelle-calédonie et aux îles wallis et futuna de dispositions législatives relatives à la santé

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Le texte que nous examinons ratifie l'ordonnance n° 2023-285 du 19 avril 2023 portant extension et adaptation à la Polynésie française, à la Nouvelle-Calédonie et aux îles Wallis et Futuna de diverses dispositions législatives relatives à la santé. Ce texte comportait un article unique lors de son examen en commission. Il en ressort enrichi de deux articles supplémentaires apportant des corrections de références nécessaires pour étendre et adapter les dispositions ratifiées et prévoyant l'évaluation, par le Gouvernement, du coût de l'allongement de douze à quatorze semaines du délai légal de recours à l'interruption volontaire de grossesse. Sur le ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Propriété des personnes publiques en polynésie française

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Ce texte montre, une fois encore, avec quelle légèreté le Gouvernement traite le Parlement. Je ne conteste évidemment pas le principe des ordonnances prises au titre de l'article 74-1 de la Constitution, mais je regrette qu'il y soit recouru pour certaines questions que le Gouvernement entend se réserver sous prétexte de leur technicité. Nous débattons de la ratification d'une ordonnance qui porte sur des sujets importants pour la Polynésie française, mais qui n'a fait l'objet ni d'un véritable travail législatif sur le fond, ni de délibérations approfondies, éclairées par une analyse préalable. Nous aurions dû avoir de vrais temps d'échange et ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Adaptation du droit de la responsabilité civile

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Nous sommes évidemment pour le chant du coq et pour les agriculteurs, mais nous sommes contre le fait de prendre les Français pour des pigeons. Le groupe Écologiste votera donc contre ce texte.

Consulter

Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Adaptation du droit de la responsabilité civile

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Certaines affaires judiciaires sont clairement instrumentalisées, ce qui est d'autant plus regrettable qu'elles sont la plupart du temps mal comprises. Je pense notamment à la récente affaire de l'agriculteur de l'Oise, condamné à verser des dommages et intérêts à ses voisins – un cas évoqué à plusieurs reprises lors des débats au Sénat, mais de manière tronquée, puisque rien n'a été dit des motifs qui ont conduit le juge à adopter cette solution. En l'occurrence, le tribunal judiciaire ne pouvait que constater le trouble anormal de voisinage, puisque le permis de construire dont l'agriculteur se prévalait était illégal et avait été annulé par ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Adaptation du droit de la responsabilité civile

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Cette rupture d'égalité ne se justifie pas, va très clairement à l'encontre du droit au recours, et apparaît comme anachronique à l'heure où nous devrions nous concentrer sur la concrétisation du droit à un environnement sain. Tout cela est alimenté par une image de carte postale, selon laquelle on pourrait opposer ceux qui travaillent, c'est-à-dire les agriculteurs – comme vous venez d'ailleurs de l'affirmer, monsieur le ministre –, à ceux qui profitent, c'est-à-dire les néoruraux. C'est sous cet angle simplificateur qu'est présenté le problème alors que chacun sait que les actions en justice sont le plus souvent conduites par les ruraux ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Adaptation du droit de la responsabilité civile

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Ce serait aller bien au-delà du privilège d'antériorité, puisqu'on octroierait ainsi un privilège catégoriel, au motif qu'il faudrait, pour citer le Premier ministre, « mettre l'agriculture au-dessus de tout ».

Consulter

Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Adaptation du droit de la responsabilité civile

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Nous ne pouvons donc que nous opposer à l'élargissement du champ d'application de ce que nous considérons comme une anomalie juridique. La seconde raison qui nous empêche de soutenir ce texte est la protection spéciale accordée aux agriculteurs par le Sénat, protection qui leur permettrait d'échapper à la justice même si leur activité évolue, et non pas simplement s'ils souhaitent la maintenir.

Consulter

Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Adaptation du droit de la responsabilité civile

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Au surplus, cette disposition condamne de facto des habitants à vivre dans un environnement dégradé, qui ne respecte ni leur santé ni leur équilibre écologique.

Consulter

Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Adaptation du droit de la responsabilité civile

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

La question des troubles du voisinage est aussi vieille que les sociétés humaines. Les efforts entrepris pour concilier les intérêts contradictoires ont toujours existé. C'est à juste titre que les tribunaux judiciaires ont dégagé, dès le milieu du XIXe siècle, le principe selon lequel l'inconvénient anormal de voisinage devait être réparé, même en l'absence de faute. Cette théorie jurisprudentielle, toujours en vigueur, est d'autant plus légitime qu'elle fait l'objet d'une application pragmatique. Il pourrait donc être très imprudent de notre part de modifier l'équilibre subtil qui se dégage de la jurisprudence sans mener au préalable une ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff Chers collègues, à l'heure où je vous parle, le monde se divise en deux catégories : on a, d'un côté, ceux qui préparent une France autoritaire et illibérale et, de l'autre, ceux qui défendent un renouveau démocratique et l'État de droit.

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff Il n'a pas écouté ce qu'avaient dit les Français. Pour terminer, j'évoquerai le clivage qui s'est fait jour dans les débats en commission. La majorité relative n'a pas réellement ferraillé sur le fond, sentant bien qu'il y avait un décalage entre la promesse des Marcheurs de 2017, qui était de renouveler la vie démocratique française, et la pratique quelque peu solitaire et brutale du Marcheur en chef. Le RN a adopté une posture tout autre, assumant un césarisme décomplexé. Nous l'avons entendu affirmer que la légitimité du Premier ministre procédait du chef de l'État et non de l'Assemblée nationale. C'est là la marque d'un parti qui a pleinement ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff Ce n'est pas le 49.3 qui assure la stabilité des gouvernements ! Au-delà des craintes techniques, que je crois infondées, l'usage du 49.3, qu'il soit social ou budgétaire, a un coût politique pour celles et ceux qui le déclenchent. Nous pourrions nous en accommoder s'il n'avait aussi un coût institutionnel exorbitant. Il abîme profondément l'image des institutions. Il questionne l'utilité du Parlement. En outre, à travers les approximations et les caricatures que l'on entend ici et là, j'ai conscience que ce qui est en jeu, c'est aussi notre culture politique. Sortir des oppositions stériles, envisager l'action en mode coalition : voilà ce qui dérange. En ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff J'entends enfin la petite musique de la stabilité gouvernementale et de la référence ad nauseam à la IVe République. Sous la Ve République, c'est le pouvoir de dissolution conféré au Président de la République par l'article 12 de la Constitution – un pouvoir propre, c'est-à-dire dispensé de contreseing, et inconditionné – qui lui permet de ne pas se laisser déborder par une assemblée trop rétive.

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff D'aucuns prétendent que ce dispositif serait un mal nécessaire pour gouverner sous la Ve République. Pourtant, Lionel Jospin, Premier ministre de 1997 à 2002, n'y a jamais eu recours, sans que personne ne puisse affirmer qu'il a été empêché de gouverner dans le cadre d'une « majorité plurielle ». François Fillon, lui aussi, a gouverné de 2007 à 2012 sans avoir recours au 49.3.

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff Ce n'est certes pas la panacée, mais, à tout prendre, je préfère encore un budget pris par ordonnance après soixante-dix jours de débats qu'un budget adopté sans vote et sans débat.

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff Sur ce sujet sensible, j'entends les complaintes de ceux qui disent que la France doit bien se doter d'un budget, y compris en cas majorité relative. À ceux-là, je conseille de voter pour l'article 1er de la proposition de loi constitutionnelle, relative à l'engagement de la responsabilité du Premier ministre ; je leur rappelle que les articles 47 et 47-1 de la Constitution permettent, tant pour les lois de finances que pour les lois de financement de la sécurité sociale, d'édicter les budgets par ordonnance en cas de dépassement de certains délais.

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff Pourtant, voter le budget est la raison même de l'apparition des Parlements, depuis la Magna Carta de 1215, en Angleterre. En France, l'article 14 de la Déclaration de 1789 rappelle la nécessité du consentement à l'impôt.

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff Nous proposons de supprimer ce dispositif anachronique, rendu insupportable par la pratique abusive et systématique dont il fait l'objet sous la seizième législature.

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff Dispositif visant à lier le sort du gouvernement à celui d'un texte législatif, il permet de faire adopter, sans vote, un texte par l'Assemblée nationale. C'est un artifice jamais vu dans notre histoire républicaine, qui ne connaissait, comme modalité d'adoption de la loi, que le vote des représentants de la nation.

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff Il faut remettre les choses à leur place : le président, irresponsable politiquement, est à la tête de l'État, qu'il représente à l'extérieur de nos frontières ; mais il ne participe pas à l'exercice de la souveraineté. Son irresponsabilité a pour corollaire la responsabilité du gouvernement. C'est pourquoi nous proposons de réaffirmer la nature parlementaire de notre régime, en imposant à tout nouveau gouvernement un vote de confiance, conformément à ce qui avait été voulu en 1958. C'est à la fois l'assurance qu'un gouvernement tienne compte des équilibres politiques et la garantie de disposer d'une majorité, fût-elle de coalition ; la garantie, ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff Il y aurait tant d'autres réformes à mener ! Vous le savez, les écologistes sont disponibles pour y travailler. Néanmoins, dans le cadre de la journée qui nous est réservée, nous nous arrêterons sur un objet précis : l'article 49 de la Constitution, qui touche au cœur de l'équilibre des pouvoirs. La Constitution de la Ve République établit un régime parlementaire. La règle cardinale d'un tel régime est que le gouvernement ne peut gouverner que s'il obtient la confiance préalable du Parlement. Tel est le sens de l'article 49, alinéa 1. Pourtant, alors que la lettre comme l'esprit de la Constitution tendent à faire de l'engagement de la responsabilité ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff Plus généralement, il conviendrait de repenser la place des citoyens dans la fabrication de la loi, celle des partis politiques dans la structuration des idées. Il conviendrait d'élire les députés à la proportionnelle,…

Consulter

Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Pour un article 49 respectueux de la représentation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République

Jérémie Iordanoff La démocratie est fragile ; il ne faut pas croire qu'elle soit définitivement acquise. L'histoire nous l'enseigne. Pour la première fois, la démocratie recule à l'échelle mondiale. Même en France, elle est attaquée. La hausse significative du taux d'abstention est un signal d'alarme. La défiance est là. Le texte que nous vous proposons peut, à sa modeste mesure, apporter une partie de la réponse. Il existe un consensus sur le constat d'un déséquilibre problématique entre un pouvoir législatif notoirement faible et un pouvoir exécutif tout-puissant. Ce constat appelle un rééquilibrage des pouvoirs, une réhabilitation du Parlement.

Consulter

Intervention en hémicycle le 27/03/2024 : Ouverture du dispositif de réduction d'activité aux moniteurs de ski stagiaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

On peut dire « neige de culture » si vous le souhaitez, mais le problème restera strictement identique, et ce choix sémantique n'y change rien. Lisez le rapport thématique de la Cour des comptes du 6 février 2024, vous verrez que la production de cette neige ne constitue pas une solution, d'autant que son impact sur les ressources hydriques apparaît sous-estimé dans de nombreux territoires. Les projets de transition et de diversification mis en ?uvre dans les stations sont insuffisants et se fondent encore sur des projections impliquant de lourds investissements ainsi qu'une forte fréquentation de la montagne dans le futur, laquelle n'est pas du tout garantie ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 27/03/2024 : Ouverture du dispositif de réduction d'activité aux moniteurs de ski stagiaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Il est des métiers qui cumulent les difficultés. Celui de moniteur de ski en constitue un exemple saisissant. Précaire par la saisonnalité qui lui est imposée et menacé par le dérèglement climatique, cette profession de sportifs passionnés doit susciter toute notre attention. En 2014, afin de favoriser l'activité des nouveaux moniteurs, notre collègue socialiste Marie-Noëlle Battistel, que je salue, a défendu devant l'Assemblée un texte « visant à mettre en place un dispositif de réduction d'activité des moniteurs de ski ayant atteint l'âge d'ouverture du droit à une pension de retraite, afin de favoriser l'activité des nouveaux moniteurs ». En ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 27/03/2024 : Prévention des ingérences étrangères en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Les débats ont montré combien le sujet était inflammable – il est vrai qu'il est de première importance pour notre démocratie. Si, comme cela a été souligné, ce texte ne permettra pas de le régler dans son entièreté, notre groupe considère que le registre de transparence constitue une avancée importante en matière de lutte contre les influences étrangères, à défaut de régler la question de l'ingérence. Nous nourrissions nous aussi des réserves assez fortes concernant l'article 3. Comme notre collègue Untermaier, nous sommes cependant rassurés par la rédaction consolidée finalement adoptée ainsi que par les débats qui ont eu lieu hier soir et ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 26/03/2024 : Prévention des ingérences étrangères en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Je suis convaincu par vos propos et votre logique : s'il s'agit bien de préciser qu'on vise uniquement la recherche de formes d'ingérence ou tentatives d'ingérence étrangère dans le cadre des finalités 1o, 2o et 4o, cela me convient tout à fait. Mais pour cela, il faudrait inverser la rédaction de l'article – c'est-à-dire prévoir d'abord la recherche d'ingérence étrangère avant de préciser les finalités dans lesquelles on la recherche –, car en l'état, le juge en fera probablement une autre lecture.

Consulter

Intervention en hémicycle le 26/03/2024 : Prévention des ingérences étrangères en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Il vise également à restreindre les finalités permettant d'utiliser l'algorithme, en excluant la deuxième de celles qui sont prévues à l'article L. 811-3 du code de la sécurité intérieure. Je m'excuse d'insister, monsieur le rapporteur, mais j'aimerais que vous répondiez à ma question s'agissant des engagements européens et internationaux de la France : c'est un sujet important sur lequel nous avons besoin de davantage de précisions.

Consulter

Intervention en hémicycle le 26/03/2024 : Prévention des ingérences étrangères en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jérémie Iordanoff

Je remercie M. le rapporteur de son explication. Toutefois, je ne vois pas, dans la rédaction de l'article, en quoi la finalité de lutte contre les ingérences étrangères serait exclusive de toute autre. J'ai soulevé la question de l'exécution des engagements européens et internationaux de la France. Comment est garantie dans le texte l'exclusion de ces finalités du champ des algorithmes ?

Consulter