Vous avez deux cents ans de retard !
Combien de forêts incendiées, de récoltes sacrifiées, de paysages défigurés, d'espèces décimées, de régions inondées, de communes privées d'eau, de familles prises au piège de leurs passoires thermiques vous faudra-t-il pour prendre enfin la mesure des actes que l'urgence exige de vous ?
…qui méconnaît que la société, elle, est prête à la bifurcation écologique ? Vous, le plus jeune Premier ministre de l'histoire de la Ve République, allez-vous en finir avec les mythes productivistes du vieux monde, avec ces traités de libre échange d'un autre âge, avec cette passion malsaine pour les fossiles, qu'il s'agisse des énergies ou des références idéologiques qui sont les vôtres, bien fossilisées !
Cesserez-vous un jour de vous payer de mots ? Sur une question aussi essentielle pour notre génération et celles qui la suivront, vos éléments de langage, vos slogans, vos formules ne suffiront pas. Vous, le plus jeune Premier ministre de l'histoire, comme vous aimez à le rappeler, allez-vous en finir avec cette vision ringarde du pays,…
Quel dommage, monsieur le Premier ministre, que nous ne puissions vivre sur cette planète imaginaire que vous inventez !
Vous avez un peu dérivé !
…la première dans l'histoire pleinement consciente du péril climatique, la première qui sait qu'elle a pour tâche collective de relever le défi de la transformation écologique. Alors, vous qui avez plus de pouvoir qu'aucun autre individu de notre génération dans le pays, allez-vous agir enfin pour le climat ?
Nous sommes de cette génération,…
Vous avez été récemment destinataire d'une lettre du Haut Conseil pour le climat qui vous alerte au sujet du niveau d'urgence en matière tant d'adaptation que d'atténuation du réchauffement et s'alarme de vos retards pour appliquer ce qui pourtant a été voté. Cette procrastination manifeste clairement votre abandon de toute ambition climatique. Dans la course contre la montre lancée par l'humanité pour préserver la planète, ne pas avancer assez vite et assez loin, c'est reculer. Monsieur le Premier ministre, nous avons, à peu près, le même âge.
Vous devriez être heureux de voir votre grand principe inspirer le RN !
C'est notre ennemi !
Très technique…
Exactement !
Il a raison !
Exactement !
Exactement !
Exactement !
Un perroquet !
Un sacré écrivain !
Il a raison !
Laissez Victor Hugo tranquille, vous !
Si nous voulons la débarrasser des dérives sectaires, nous avons besoin d'une République qui soit forte et se mette au service de nos concitoyennes et de nos concitoyens, en accomplissant sa mission d'égalité et d'accompagnement.
Bien sûr, nous voterons ce texte, mais il appelle de nombreux autres débats. C'est pourquoi nous vous invitons à engager, dans les semaines et les mois à venir, une réflexion approfondie sur la casse de la santé publique, la casse républicaine que vous provoquez en attaquant, de manière inédite, les services publics. D'ailleurs, le ministre de la transformation et de la fonction publiques l'a encore fait cet après-midi, en menaçant le statut des fonctionnaires.
Vous avez supprimé des milliers de lits d'hôpitaux : en laissant la santé publique à l'abandon, vous avez permis à des charlatans qui vendent leurs théories complotistes de prospérer, et vous avez favorisé les abandons de soins. Allez dire, enfin, qu'il faut lutter contre les déserts médicaux, car c'est de ce vide, de cette absence de réponse médicale et de prévention que se nourrissent les marchands de malheur, les gourous et les charlatans divers et variés.
Nous n'avons pas besoin de caméras de vidéosurveillance ni de vigiles, mais d'êtres humains, de fonctionnaires, pour encadrer et accompagner les élèves dans les établissements scolaires. Il faut aussi un hôpital public en meilleure santé.
– mon collègue Arthur Delaporte l'a brillamment rappelé. Qu'elles soient le fait de complotistes 2.0, de charlatans du web ou de gourous de la toile, ces dérives ont pris des formes multiples et des approches variées qui nous obligent à faire preuve de vigilance et à adapter nos réponses juridiques et pénales. Toutefois, nous regrettons que le prisme répressif ait constitué votre seule boussole, à l'heure où nous manquons cruellement de prévention et de moyens ; il aurait fallu se préoccuper davantage d'accompagner les victimes de dérives sectaires. Enfin, la hausse considérable du nombre des dérives sectaires ces dernières années, reconnue par ...
Nous voici parvenus au terme d'un chemin parlementaire long – il aurait d'ailleurs pu l'être davantage –, mais nécessaire. À cet égard, je me joins aux demandes de mes collègues enjoignant le Gouvernement à engager moins souvent la procédure accélérée, afin de laisser au Parlement le temps de jouer pleinement son rôle. Le groupe Écologiste votera le projet de loi, comme il l'a fait en nouvelle lecture, afin de combattre les dérives sectaires qui sont un enjeu majeur de santé publique et pour notre démocratie
Les Bolcheviks vous regardent.
Mais vous n'aimez pas le dialogue social !
Vous êtes anachronique, vous qui n'avez jamais été parlementaire et qui méprisez le Parlement !
C'est vous qui êtes dans une capsule temporelle ! En 1958, avec ceux d'en face !
L'avenir de la démocratie, contre le coup de force autoritaire et la révision historique de la réalité !
Et ces murs ont un avenir, contrairement à ce que vous pensez !
Du préambule !
Cela devrait vous faire réagir aussi, collègues du groupe MODEM !
C'est la justification de l'autoritarisme !
Franchement ! Invoquer la situation internationale pour justifier le recours au 49.3 ! Les grandes démocraties se passent du 49.3, et cela ne les empêche pas d'être très fortes sur la scène internationale !
C'est bien dommage ! C'était injurieux pour les électeurs des Yvelines !
J'ai été mis en cause ! Vous pourriez le rappeler à l'ordre !
Les électeurs de ma circonscription m'ont fait confiance ! Vous avez fait un score de 8 % dans le Pas-de-Calais ! Personne ne veut de vous nulle part !
Vous êtes de gauche ou de droite ? Moi, je sais où j'habite politiquement !
Je vous invite à la maison quand vous voulez, monsieur le ministre ! On parlera du 49.3…
Il ne s'agissait que de voler deux ans de vie aux Français !
Mais des textes de quelle importance ?