Les amendements de Yannick Monnet pour ce dossier

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Près de 87 % du territoire, qu'il s'agisse des grandes agglomérations ou des campagnes, est un désert médical. Nul besoin d'égrener de nouveau les chiffres, qu'ils concernent le nombre de patients sans médecin traitant, les délais d'attente pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste, la densité médicale, les services d'urgence fonctionnant...

Pour la deuxième année consécutive, il a privé la représentation nationale d'un débat sur le budget de la sécurité sociale. Aucune loi structurelle de santé publique ne nous a été soumise – et il semble qu'aucune ne le sera.

C'est donc avec à-propos que l'association UFC-Que choisir a saisi le 21 novembre dernier le Conseil d'État pour faire constater et sanctionner la coupable inaction gouvernementale et enjoindre l'État à prendre les mesures à la hauteur des enjeux. Cette proposition de loi de nos collègues des groupes Renaissance et Horizons et apparentés n'inv...

Or c'est précisément d'une politique de santé publique globale que nous avons besoin ; c'est d'une telle politique que les professionnels de santé ont besoin. Il ne sert donc à rien de brandir la territorialisation comme une réponse magique, en exhumant les CTS. Quels moyens seront attribués à l'animation territoriale de ces CTS ? Nous continu...

Il faudra bien revoir l'accès aux études de santé et leur coût, notamment les frais annexes, qui écartent des étudiants. Il faudra bien admettre la nécessité d'une prise en charge totale des études en contrepartie de l'exercice dans un territoire en souffrance. Ces exemples nous invitent à repenser la dichotomie persistante entre un mode libéra...

Après avoir examiné en janvier une proposition de loi issue du groupe Renaissance et visant à lutter contre la désertification médicale « par la confiance aux professionnels de santé », il nous faut renouveler l'exercice en en appelant à « l'engagement territorial des professionnels ». Félicitons-nous tout d'abord que le texte soit brillamment ...

Mais peut-être y a-t-il désormais des sujets dont nous sommes autorisés à débattre, comme l'accès aux soins, et d'autres qui nous sont interdits, comme les retraites, la ligne qui sépare les deux catégories étant tracée par le Gouvernement. Dans l'hémicycle se tiennent désormais des débats à géométrie variable, signe d'une démocratie parlement...