Les amendements de William Martinet pour ce dossier

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Le groupe La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale ne votera pas ce projet de loi qui est pour le Gouvernement, dans le meilleur des cas, un moyen de brasser de l'air et de dissimuler son inaction ; il ne changera rien au quotidien des Françaises et des Français.

Dans le pire des cas, et le pire est toujours possible, avancer la date des renégociations commerciales pourrait entraîner une augmentation des prix plus forte et plus rapide que ce que laisse présager la situation actuelle. Autrement dit, voter ce projet de loi revient à accepter de jouer à la roulette russe : on croise les doigts pour qu'il n...

Rappelons qu'un Français sur six ne mange pas à sa faim, chiffre qui a explosé en raison du choc inflationniste. En effet, en deux ans, le caddie de supermarché est passé de 100 euros à 120 euros. Or, comme nous n'avons eu de cesse de le répéter, la hausse générale des prix ne tombe pas du ciel ; il ne s'agit pas d'un châtiment divin. Pour rest...

Les chiffres sont éloquents : le secteur de l'agroalimentaire a vu ses marges croître de 71 % et ses profits de 132 %. Il faut que les Français le sachent : alors que tout augmente pour eux, les grandes entreprises réalisent encore plus de profits, que les consommateurs paient de leurs poches.

Ces éléments sont argumentés et chiffrés tant par les économistes sérieux que par le FMI ou l'Insee. Face à ce constat indiscutable, il y aurait une solution simple : contrôler l'augmentation des marges des entreprises.

C'est la seule réponse efficace ; malheureusement, vous refusez de l'instaurer. Vous refusez par idéologie, en raison de votre adoration pour le sacro-saint marché qui empêche toute mesure forte de la part de l'État. Par ailleurs, les débats nous ont apporté une confirmation supplémentaire : alors que les macronistes refusent d'agir pour contr...

Nous traversons un moment de crise, terrible pour les Françaises et les Français. Nous le répétons avec force : l'État devrait intervenir avec force pour protéger nos concitoyens, en bloquant les prix et en contrôlant les marges.

Permettez-moi de conclure en rappelant un slogan : « blocage des prix, blocage des marges ». Ces revendications populaires finiront bien par s'imposer, même si cela doit se faire malgré et contre vous !