Les amendements de Violette Spillebout pour ce dossier

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Ma question s'adresse à Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche. À Lille, le président de l'université a courageusement annulé une pseudo-conférence de la France insoumise – en réalité un meeting déguisé, destiné à propager la haine et l'antisémitisme.

Accusé de censure, il a été comparé, de façon abjecte, à un collaborateur nazi : nous lui apportons, ici, tout notre soutien.

Merci, madame la ministre, d'avoir porté plainte. À Sciences Po Paris ce sont, depuis plusieurs semaines, des insultes antisémites contre une étudiante, une salle rebaptisée « Gaza »,…

…le blocage des cours, les pressions sur la liberté académique et, enfin, les mains rouges. Notre jeunesse se mobilise, et nous aussi : nous pensons à toutes les victimes palestiniennes, comme aux otages israéliens.

Mais ce n'est pas une raison pour accepter l'importation du conflit dans nos universités. Nous nous élevons contre les blocages menés par quelques extrêmes radicalisés qui empêchent les universités de fonctionner. Ils sont manipulés par certains de nos collègues du groupe LFI, ici présents, qui se croient tout permis, et qui attisent les braises.

La liberté d'expression, le débat pluraliste et la sérénité au sein des universités sont bel et bien menacés. Nous voulons qu'elles restent des lieux de savoir et qu'elles ne deviennent pas le terrain des luttes politiques ou de la terreur intellectuelle.

Confirmez-vous, madame la ministre, que les sanctions pour antisémitisme n'ont pas été annulées par la direction de Sciences Po Paris ? Quelles mesures prenez-vous pour aider les chefs d'établissement à protéger, dans les universités, nos étudiants, nos enseignants et nos chercheurs ?

Yannick Morez, Saint-Brevin-les-Pins. Vincent Jeanbrun, L'Haÿ-les-Roses. Anne-Françoise Piédallu, Plougrescant. Ce sont nos maires, nos élus, les symboles de notre République ,

tous victimes d'attaques indignes en raison de leur dévotion au service de leurs concitoyens et de l'intérêt général. Les maires sont réunis cette semaine à Paris pour le 105e congrès de l'Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité (AMF), dont le thème est « Communes attaquées, République menacée...

Ils dénoncent la haine en ligne et les menaces et nous alertent sur ce qu'ils appellent la fatigue républicaine. Je tiens à leur dire que les parlementaires sont à leurs côtés.

Au Sénat comme à l'Assemblée nationale, nous travaillons tant sur leur protection que sur leur statut et devrions aboutir à des avancées concrètes lors du premier semestre 2024, faisant notamment suite à la mission d'information dont Sébastien Jumel et moi-même sommes corapporteurs. Saluons l'abnégation des maires, qui mérite le respect de tous...

Monsieur le ministre de l'intérieur, comment comptez-vous faire en sorte que, demain, aucun citoyen ne craigne de s'engager dans un mandat d'élu local, aucun maire ne soit menacé ou attaqué et aucune famille ne soit victime de telles violences ? Comment comptez-vous préserver l'engagement républicain des maires et des élus locaux ?

Dans ma circonscription, à Mouvaux, près de Lille, nous étions tous très inquiets pour l'avenir de l'entreprise Carelide, fabricant français de poches de perfusion, ainsi que pour ses 450 salariés. Vous le savez, malgré un soutien fort apporté par l'État depuis des années – plus de 10 millions d'euros d'aides publiques ont été versés depuis 202...

Grâce à vous, nous reprenons espoir. C'est une très belle étape. Je tiens à ce titre, à vous remercier, monsieur le ministre délégué,…

…ainsi que toutes vos équipes, qui sont mobilisées depuis plusieurs mois pour sauvegarder le savoir-faire français et contribuer à notre souveraineté sanitaire. Elles mènent un véritable travail de fond, bien loin des gesticulations et des coups de communication.

Monsieur le ministre délégué, je sais pouvoir compter sur votre engagement et sur celui du ministre de la santé et de la prévention dans ce dossier.

Il était chef du pôle santé mentale et addictologie au centre hospitalier de Calais. Il s'appelait Alexandre Klein. Ses patients disent de lui qu'il était un médecin très humain, bienveillant et à l'écoute. Il a été retrouvé dans la nuit du samedi 12 novembre, à Lille, sous les gravats de deux immeubles de la rue Pierre-Mauroy effondrés le mati...

L'odeur de poussière flotte encore dans l'air, aux numéros 42 et 44 de la rue Pierre-Mauroy, cette rue si symbolique de notre centre-ville et si chère au cœur des Lillois. Ce terrible drame n'est malheureusement pas sans rappeler celui de la rue d'Aubagne à Marseille, celui de la rue de Trévise à Paris, et bien d'autres encore. Sans l'alerte d...

ces trois jeunes étudiants rentrés dans la nuit de vendredi à samedi, que se serait-il passé ? Sans l'intervention immédiate des pompiers, sans la réactivité des polices municipale et nationale, de la préfecture, des agents de la mairie et des autres forces spécialisées, quelle tragédie encore plus meurtrière aurions-nous vécue ? Des vies ont é...