Les amendements de Stéphane Peu pour ce dossier

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J'ai eu l'occasion de le dire à plusieurs reprises lors de ce débat, nous pensons qu'un autre chemin était possible pour parvenir à un deuxième texte consensuel sur les Jeux olympiques, afin que notre pays soit uni pour les accueillir dans les meilleures conditions possibles. Je ne doute pas que ce soit le souci de tous les députés dans l'hémic...

En effet, nous devons à tout prix nous donner les moyens de bien accueillir et de bien organiser les Jeux, même si nous regrettons que le chemin du consensus n'ait pas été parcouru jusqu'au bout par le Gouvernement et la majorité, qui auraient pu éviter d'insérer certaines dispositions dans le texte.

La loi olympique achève son parcours législatif. Celui-ci aurait pu se dérouler sans accroc si le texte s'était limité aux mesures permettant d'organiser un événement aussi important pour notre pays que les Jeux olympiques et paralympiques. Cette loi aurait dû être à l'image de ce que nous attendons de ces Jeux : un moment de concorde, d'union ...

Surtout, il faut consacrer l'EPS comme une véritable matière scolaire. Nos préconisations en la matière sont sur la table depuis que nous avons déposé, sous le précédent quinquennat, une proposition de loi sur la démocratisation du sport. Nous souhaitons que collégiens et collégiennes suivent quatre heures hebdomadaires d'EPS, que le diplôme n...

Enfin, les transports seront l'un des grands enjeux de l'organisation des Jeux olympiques. Les difficultés sont importantes à cet égard, et tout le monde s'accorde à reconnaître que, dans ce contexte, l'ouverture à la concurrence du réseau de bus de la région parisienne au 31 décembre 2024 n'est absolument pas raisonnable. Il faut y surseoir, c...

Les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 sont à la fois une immense chance et une immense responsabilité pour notre pays. Pendant un mois, de Paris à Marseille et de Saint-Denis à Tahiti, des milliers d'athlètes nous procureront toutes sortes d'émotions. Le sport de haut niveau est une source de communion, une fabrique de souvenirs collecti...

Je connais les attentes et les espoirs des habitants de mon département de la Seine-Saint-Denis, qui accueillera 80 % des infrastructures construites à l'occasion de ces Jeux comme autant d'atouts pour son avenir. Toutefois, la période que nous traversons soulève de nombreuses inquiétudes. Comment construire des jeux de concorde dans un pays au...

Le climat d'extrême tension que le Gouvernement a suscité dans le pays avec la réforme des retraites est l'exact opposé de ce que les Jeux doivent produire : un pays uni par une idée, rassemblé autour d'un projet, pour une réussite commune. Comment réussir les Jeux sans en faire un grand moment populaire, sans la ferveur de cette foule que le P...

D'importants motifs d'opposition demeurent cependant, que j'avais déjà qualifiés de véritables « chevaux de Troie » législatifs : l'expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique est pour nous une ligne rouge,…

…et elle n'est pas essentielle, de surcroît, à l'organisation des Jeux. L'article 7 détourne ainsi inutilement son objet, en précipitant le recours à cette technologie qui sera, à n'en pas douter, pérennisée à la suite des Jeux par une énième loi relative à la sécurité. Il en est de même de l'article qui rend l'ouverture des commerces le diman...

Cela ne vous aura pas échappé, mon point de vue sur ce projet de loi diffère de celui des autres groupes de la NUPES. Mais si l'on peut saluer les efforts du Comité d'organisation des Jeux et de la Solideo pour être au rendez-vous des exigences environnementales, il est vrai que la bretelle d'autoroute construite à proximité de l'école Pleyel-A...

…que je remercie d'avoir abordé ce sujet important. Il y a effectivement un problème, même s'il ne concerne pas du tout Solideo, ni la ministre des sports – personnellement, j'avais d'ailleurs écrit à la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche –, et qu'il est donc un peu éloigné du texte. L'école Louis-Lumière est une école d'ex...

Même si le lien avec le projet de loi est indirect, nous profitons du débat pour appeler l'attention sur cette situation qui n'est pas acceptable – c'est le mérite de cet amendement d'appel. Les engagements pris vis-à-vis de l'école Louis-Lumière doivent être tenus : après les Jeux, elle doit pouvoir réintégrer ses locaux.

Comme je l'ai déjà souligné, le groupe GDR – NUPES est plutôt favorable à ce projet de loi, même si certains articles, comme l'article 7 ou l'article 17, dont nous commençons l'examen, nous posent problème. Par principe, les députés communistes sont contre le travail le dimanche, non seulement parce que c'est le jour de la messe ,

mais aussi parce que nous considérons que chacun à droit à un jour de repos hebdomadaire. Or il existe déjà de nombreuses dérogations à ce principe. En outre, le site de Saint-Denis et le Stade de France étant considérés comme une zone touristique, ils sont d'ores et déjà inclus dans un périmètre dérogatoire. L'article 17 pose deux problèmes. ...

Voilà pour le premier problème que nous pose l'article 17 ; j'exposerai le second à l'occasion de la défense de mon amendement de suppression de l'article.

Si nous aimons tant le dimanche, c'est entre autres parce que nous apprécions beaucoup le sport, dont la pratique est souvent dominicale.

Par ailleurs, je souhaiterais prolonger mon propos de tout à l'heure. Une autre question me choque dans cette affaire, que celles qui sont liées au périmètre ou aux dates. Ce qui me choque le plus, c'est la méthode utilisée pour rédiger cet article. Elle ne ressemble en rien à celle utilisée par Mme la ministre pour le reste du projet de loi. ...

…mais qu'en deçà, ces accords ne sont pas obligatoires ; or il y a tout de même des salariés ! Le travail du dimanche se fera sur la base du volontariat, nous dit-on, mais vous savez très bien que dans des petites entreprises de trois ou quatre personnes, cette notion est pour le moins discutable. Il faut parler avec les commerçants, certes, ma...

Avec votre autorisation, monsieur le président, je défendrai l'amendement n° 665 en même temps avec, à la clé, une proposition de compromis. Nous comprenons tous le terme « limitrophe », qui désigne les communes partageant une « limite » géographique ; aucun problème ici. Je conteste en revanche l'avis du Conseil d'État qui vient d'être mentio...