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Plein emploi


Les interventions de Sophie Taillé-Polian


Les amendements de Sophie Taillé-Polian pour ce dossier

14 interventions trouvées.

Cet amendement a, lui aussi, été travaillé avec la Fédération des acteurs de la solidarité. On en revient toujours au même débat : pourquoi insistons-nous tant sur le fait de donner davantage de garanties aux demandeurs d'emploi, aux privés d'emploi et aux personnes au RSA dans le cadre de l'application de ce futur contrat ? Vous nous dites, l...

Vous avez créé des postes pour renforcer le lien avec les entreprises et pour renforcer les sanctions. Vous avez aussi remplacé des postes permanents par des services civiques qui font l'accueil et aident les personnes à s'inscrire, sans quoi elles n'auraient pas les moyens d'accéder aux services dématérialisés.

Votre bilan, et celui de vos prédécesseurs, c'est une baisse constante des moyens humains du ministère du travail, lequel a toujours été le parent pauvre de vos politiques pour boucler les budgets austéritaires. Par ailleurs, vous parlez de contrat réciproque, mais comment peut-on parler de réciprocité entre des personnes isolées, précaires, e...

Bien sûr qu'il faudrait davantage d'accompagnement. Mais, chaque fois que vous nous vendez un « en même temps », on n'en voit que le côté droit ; on le voit dans votre accord avec LR sur ce texte, comme sur tant d'autres.

Arrêtez ces simagrées et assumez votre projet, au lieu d'essayer de nous faire croire que vous êtes un peu de gauche quand ça vous arrange. Rien du tout ! Les gens le savent, et c'est pour cela qu'ils rejettent votre politique.

Vous affirmez, la main sur le cœur, vouloir aider les gens. Mais comment vous croire après tout ce qui a été fait ces dernières années, qu'il s'agisse de la logique politique des projets de loi adoptés ou de certaines déclarations – les chômeurs n'auraient qu'à traverser la rue pour trouver du travail, les bénéficiaires du RSA resteraient chez ...

Pardonnez-nous, mais nous sommes instruits par l'expérience d'une politique qui utilise la sanction pour essayer de contraindre les gens à faire ce que vous souhaitez. Si vous aviez vraiment voulu qu'on vous croit, qu'en est-il de cette grande loi sur le travail et sur les conditions de travail ? On n'en parle même plus dans les agendas parlem...

…qui stigmatise les chômeurs, les précaires, aujourd'hui très nombreux dans notre pays et qui, en plus, souffrent de l'inflation plus que quiconque. Je suis désolée, mais il est impossible de vous croire au vu des faits, qui s'enchaînent implacablement depuis maintenant six ans qu'Emmanuel Macron est Président de la République.

Pour compléter les propos de mes collègues – car nous défendons des amendements identiques visant à préserver et à renforcer le service public plutôt que de déléguer ses missions au secteur privé –, j'ajoute, chers collègues, que chacun a pu constater, non seulement ces derniers mois mais aussi plus loin dans le passé, ce qu'il advient quand l'...

Nous avons vu combien les conditions de travail des personnes employées par ces organismes sont mauvaises et comment des objectifs chiffrés leur étaient fixés dans l'unique but d'assurer non pas un excellent service public, mais une excellente rentabilité. C'est cette logique de profitabilité qu'il nous faut exclure pour en préserver les demand...

Le groupe Écologiste – NUPES votera, bien sûr, cette motion de rejet. Avec ce projet de loi, c'est la traque aux précaires qui continue. Vous nous proposez un nouveau texte fondé sur la sanction, comme si les chômeurs l'étaient de leur plein gré. Bah oui, nous dites-vous, c'est logique, puisque c'est le plein emploi et qu'il y a des métiers en ...

Vous nous vendez un projet d'organisation renouvelée du service public de l'emploi, pour accompagner au plus près les personnes éloignées de l'emploi. Or, il n'en est rien : en réalité, vous assumez de présenter ici un projet de rationalisation des moyens. En voici la preuve : votre première version du budget pour 2024, publiée sur le site de B...

C'est extrêmement malin et plein de cynisme ! Est-ce la loi « plein emploi » ? Non, c'est la loi « bas salaires ».

En effet, vous refusez aux salariés la capacité de négocier, puisque vous allez imposer des sanctions aux demandeurs et demandeuses d'emploi.