Les amendements de Sophie Taillé-Polian pour ce dossier

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Certains nous opposeront que la conditionnalité des aides publiques n'a pas sa place dans un projet de loi sur le pouvoir d'achat. Pour notre part, nous défendons cette idée depuis tant de PLF et de PLFR que nous estimons qu'il est tout aussi urgent d'utiliser l'argent public à bon escient. Monsieur le ministre, vous affirmez que si nous n'avi...

Nous voyons donc combien ces politiques manquent d'efficacité d'un point de vue économique même. Cela n'empêche pas bien sûr que l'on continue à produire toujours plus, sans s'interroger sur ce que nous produisons et sur les conditions dans lesquelles nous produisons, tout cela au détriment de notre environnement.

Nous essayons de répondre à une question lancinante qui se pose dans cet hémicycle, face à une équation impossible entre les différents engagements du Gouvernement. On nous promet qu'on va compenser à l'euro près les 3,7 milliards de la suppression de la redevance audiovisuelle pour garantir le financement de l'audiovisuel public ; on nous prom...

Le groupe Écologiste – NUPES soutiendra ces amendements, qui sont tout à fait pertinents. S'agissant de la directive TVA, je rappelle qu'un accord est intervenu au mois de décembre 2021 entre les pays de l'Union européenne et que cette directive devra bientôt être transposée dans le droit national, ce qui nous donne la possibilité de faire évo...

Nous sommes ravis de ce que vous venez de dire sur l'hôpital public et nous retenons votre promesse. Toutefois, l'amendement n° 92 présenté par le groupe Socialistes et apparentés ne portait pas seulement sur l'hôpital mais aussi sur les universités. La question reste posée : l'augmentation du point d'indice sera-t-elle compensée, et comment ?

Les universités reçoivent une dotation globale avec laquelle elles doivent se débrouiller pour payer les salaires. Or les augmentations prévues ne comprennent pas le glissement vieillesse technicité, c'est-à-dire l'augmentation naturelle des salaires avec les carrières. Nous retenons bien que dans les hôpitaux, l'augmentation du point d'indice...

Je tiens à réaffirmer le soutien du groupe Écologiste – NUPES à l'ensemble de ces amendements portant sur le logement. En effet, la situation en la matière est critique, pour plusieurs raisons. La première n'est autre que le bilan du Gouvernement précédent, qui nous avait pourtant promis monts et merveilles il y a cinq ans, et assurait que la l...

Ce que nous nous apprêtons à faire avec la contribution à l'audiovisuel public est grave. À l'heure où l'indépendance des médias est mise en danger par une extrême concentration – dix milliardaires possèdent 80 % des quotidiens nationaux et 47 % des radios généralistes –, au lendemain de lois qui ont fragilisé le travail des journalistes – la l...

Monsieur le ministre délégué, nous vous avons écouté. Vous nous demandez de croire en votre bonne foi, en votre volonté de préserver l'indépendance de l'audiovisuel public ; mais comment vous croire, après les propos du Président de la République qui a qualifié nos services audiovisuels publics de « honte de la République » ? Comment vous croir...

Eh bien, nous ne vous croyons pas ! Nous jugeons sur les actes et nous voyons qu'avec la budgétisation annoncée vous préparez le terrain d'une éventuelle privatisation tout en entérinant, dès à présent, une baisse de l'indépendance.

C'est ce que les professionnels craignent. Vous avez raison de dire que la taxe actuelle est injuste, mais nos amendements proposent une baisse nette pour les ménages modestes, une hausse nette pour les ménages aisés, une contribution fondée sur la justice fiscale. Il paraît qu'un petit cœur de gauche battrait toujours en quelques-uns d'entre v...

Mme Sophie Taillé-Polian. Des rapports qui démontrent que votre politique fiscale ne produit pas les effets escomptés, il y en a beaucoup. Je citerai le rapport conjoint publié par le président de la commission des finances et le rapporteur général du Sénat, il y a deux ou trois ans, qui a d'autant plus de prix qu'il est transpartisan. Qu'il ...

Vous n'avez pas convaincu les Françaises et les Français sur ce point et vous ne voulez pas revenir sur votre position. Vous auriez pourtant l'occasion de tendre la main vers nous.

Vous pourriez trouver un compromis après avoir cherché avec nous comment faire pour taxer davantage les ultra-riches, les 1 % les plus riches qui émettent soixante-dix fois plus de gaz à effet de serre que les 50 % les plus pauvres. Il est temps de se poser les bonnes questions alors que nous sommes au début de cette législature. Nous pouvons r...

D'abord, monsieur Millienne, il existe un consensus international pour faire de la redevance affectée la garantie d'un service public audiovisuel indépendant, qui ne soit pas un média d'État. Ce n'est pas moi qui le dis, mais le président d'Arte, les Allemands, tous les gouvernements étrangers et toutes les organisations internationales.

Quand des crédits sont proposés dans le cadre d'une mission, nous ne pouvons que déshabiller Pierre pour habiller Paul : nous devons prélever des crédits dans un programme pour compenser une dépense engagée dans un autre. La seule autre possibilité qui nous est donnée est de voter pour ou contre les crédits d'une mission. En réalité, on nous pr...

Il est vrai que nous n'avons pour l'heure aucune marge de manœuvre, parce que la totalité du produit de la redevance est affectée sans aucun débat à l'audiovisuel public, ce qui garantit d'ailleurs l'indépendance de ce dernier. Mais si, demain, c'est le Gouvernement qui propose ce montant dans le cadre d'une mission budgétaire, nous ne pourrons...

Il vise à faire évoluer le mode de calcul de la redevance audiovisuelle publique. Ce mode est en effet injuste, mais pas tant qu'on le dit puisque 4,6 millions de foyers modestes en sont aujourd'hui exonérés. En tout cas, il est obsolète parce que basé sur le fait de posséder ou non un téléviseur. Au groupe Écologiste – NUPES, nous considérons ...

Monsieur le ministre délégué, vous nous disiez d'ouvrir nos yeux, parce que vous travaillez à des compromis. C'est effectivement le cas ; mais si vous avez le cœur à gauche – c'est physiologique –, vous tendez toujours la main à droite – pour le coup, c'est pathologique.

Ce compromis ne nous satisfait pas. Pourquoi ? Parce qu'il ne garantit pas la trajectoire : elle pourra être à la baisse. D'ailleurs, à chaque fois qu'on nous a promis d'affecter une part de la TVA et qu'on nous a dit de ne pas nous inquiéter, il y a eu des surprises ! J'en veux pour exemple la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ...