Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

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Pourquoi y a-t-il un débat entre la gauche de l'hémicycle et ceux qui nous font face ? Vous considérez que pour les chefs d'entreprise tout est précaire, que rien n'est prévisible et qu'il faut donc leur permettre de se servir des rémunérations comme d'une variable d'ajustement.

En poussant à l'extrême, vous nous direz bientôt que le salaire doit suivre la même variation que tout le reste puisque rien n'est prévisible pour les chefs d'entreprise. Le problème est que la prime est aléatoire et dépend du bon vouloir des chefs d'entreprise. Seulement, les dépenses auxquelles sont confrontés les Français – qu'il s'agisse d...

Nous voterons donc en faveur de cet amendement car nous considérons que la prime Macron, qui ne touche qu'un petit nombre et non pas ceux dont les salaires sont les plus modestes, ne répond pas au problème de pouvoir d'achat qui touche la plupart des Français. Voilà ce qui oppose l'extrême droite et l'extrême argent représentés de l'autre côté ...

à la gauche, qui considère que la seule réponse au besoin de pouvoir d'achat, c'est la hausse des salaires.

Il s'agit non pas d'un débat enflammé, madame la rapporteure, mais d'un débat de fond. Tout à l'heure, lors de son apparition furtive en début de séance, M. Le Maire a indiqué au groupe GDR – NUPES – dont la composante ultramarine ne vous a pas échappé – qu'il était prêt à discuter avec le Parlement de mesures spécifiques pour les outre-mer en ...

Depuis tout à l'heure, je me demande comment participer à ce débat à la con. On a d'abord une majorité qui refuse idéologiquement de traiter de la question des salaires et qui nous invente une prime à la noix de coco. Et on, à droite, à l'extrême droite, l'extrême argent, qui s'engouffre dans la brèche

pour, d'une certaine manière, poursuivre l'entreprise de dérégulation du code du travail que les marcheurs ont soigneusement commencée au cours de la législature précédente. Vous avez cassé le droit du travail, ce faisant vous avez inversé la hiérarchie des normes.

Pour vous, la loi qui protège, cela n'existe pas : la loi du plus fort est celle que vous privilégiez. Vous instaurez donc tout un tas de mécanismes visant à diviser les salariés. Certes, quand les frigos sont vides, quand les salaires sont insuffisants, tout ce qui est bon à prendre est pris par les salariés, même les primes à la noix de coco,...

Mais cela ne doit pas vous exonérer de répondre à la question centrale de ce débat sur le pouvoir d'achat, à savoir qu'il n'y a rien sur les salaires, rien sur les retraites et rien sur le partage des richesses. Vous misez tout sur la dérégulation et tout sur la loi du plus fort, qui est toujours la meilleure pour vous.