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Industrie verte


Les interventions de Sébastien Jumel


Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

61 interventions trouvées.

Les trente ans de désindustrialisation, qui ont laissé des cicatrices dans les territoires et le souvenir de nombreux drames humains, ne sont pas une opération du Saint-Esprit, mais le fruit de choix politiques que les libéraux que vous êtes continuez d'incarner.

Vous êtes coresponsables de ces dizaines d'années de casse industrielle, notamment pour avoir alimenté financièrement des patrons qui arboraient fièrement un pin's annonçant la création de « 1 million d'emplois » dont nous n'avons en réalité jamais vu la couleur. Nous avons bien compris que le nouveau mandat coïncidait avec la naissance d'un a...

Un kilo de textile produit en France a une empreinte carbone deux fois plus faible que s'il était produit en Chine.

Relocaliser 25 % de la production du textile acheté en France diminuerait l'empreinte carbone de 3,5 millions de tonnes de CO2 par an. Selon RTE – Réseau de transport d'électricité –, si tous les biens manufacturés importés étaient produits en France, l'empreinte carbone diminuerait de 75 millions de tonnes de CO2

Ce qui pose problème, c'est moins ce qu'il y a dans le texte que ce qu'il n'y a pas. Il manque de souffle et c'est la raison pour laquelle le groupe GDR s'abstiendra.

Il est d'accord pour proposer une vue d'ensemble, mais souhaite que nos concitoyens puissent être associés au débat public – et refuse qu'ils soient considérés comme des chasseurs alpins. La pertinence de ces propos aurait dû emporter la conviction de l'Assemblée nationale.

M. le ministre délégué a résumé les choses et j'estime que ce n'est pas en supprimant des consultations ou des enquêtes que nous gagnerons du temps. Croyez-en mon expérience, avant la reconstruction d'un hôpital ou l'implantation d'une entreprise dans un cœur de ville ou dans une zone portuaire, il faut demander au préfet, en lien avec le dépu...

Vous avez dessiné le rêve d'un pays sans usine pendant quarante ans. Le chemin pour rapprocher le pays de ses usines sera donc long.

Par « vous », je désigne les libéraux dans la filiation desquels vous vous inscrivez. Il y a beaucoup à faire pour les habitants des territoires qui ont perdu l'habitude du voisinage avec l'industrie – ce n'est pas notre cas puisque nous vivons dedans et aimons l'industrie !

Dans certains territoires, on a perdu cette habitude, et l'acceptabilité qui va avec. Or, dans une démocratie, ester en justice est un droit fondamental.

Il appartient au juge de condamner aux dépens, mais il ne faut pas inscrire le recours abusif dans la loi car cela devient alors un non-recours intuitif – les gens renoncent faute de moyens – sauf pour ceux qui ont du pognon !

Vous avez identifié cinquante sites de friches, soit une surface de 2 000 hectares. Nous estimons que la relance industrielle requiert environ 10 000 hectares.

Or il y a en France 175 000 hectares de friches, que les maires ont sur les bras. Ce sont des verrues, des cicatrices laissées par la casse industrielle, qui a laissé des territoires à l'abandon. Je le répète : les maires sont confrontés à la nécessité de dépolluer, de mener des études de restructuration et de réaffectation, quelquefois avec de...

Il s'agit parfois de petites communes, qui ne disposent pas de l'ingénierie nécessaire pour mener à bien ces travaux, pour préempter, pour faire appel à l'établissement public foncier local (EPFL), ni pour bâtir des conventions. Si vous voulez réindustrialiser la France, en aménageant harmonieusement le territoire, en offrant des compensations...

Lors de la discussion générale, j'ai souligné que, pour les communistes, le renouveau industriel impliquait de doter l'État stratège d'outils de planification, de pilotage et de coordination : ces outils doivent lui permettre de sortir du laisser-faire et du laisser-passer, qui ont abouti à tant d'années de délocalisations et de casse de l'empl...

ou de la fiscalité, inhérente à la protection de nos frontières. Je veux néanmoins souligner ma satisfaction que la question essentielle de la formation soit prise en compte, de même que la spécificité des outre-mer – laquelle est d'ailleurs prévue notre Constitution. Je ne revendique néanmoins pas la paternité de cette idée, que nous avons ét...

Les établissements publics fonciers ont une tendance naturelle à faire coïncider leur périmètre avec celui des régions, ce qui leur permet d'épouser les dynamiques territoriales qui y sont à l'œuvre. Dans les années 2000 et 2010, nous avons assisté à une vague importante de créations d'EPF. Il reste toutefois des parties du territoire national ...

Je comprends votre argument sur l'exclusion des EPF locaux, mais vous auriez eu tout loisir de rédiger un sous-amendement pour qu'ils soient pris en compte. Reste que certains territoires, non couverts par un EPF, sont à la ramasse pour travailler à la réindustrialisation et à la réutilisation des friches industrielles.

Je me suis un peu emmêlé les pinceaux car les arguments que j'ai utilisés pour défendre l'amendement n° 772 concernaient cet amendement. Je dirai donc juste qu'il est vachement bien et qu'il faudrait l'adopter.

C'est un bon exemple que celui de l'édition et de l'impression papetière. En l'évoquant, notre collègue Peytavie a mis le doigt sur vos réflexes libéraux, monsieur le ministre délégué. Le projet de loi vise à nous permettre de recouvrer la souveraineté industrielle, actant que celle-ci est bonne pour le climat – parce qu'on importe moins – et v...