Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

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Nourrir le pays, est-ce essentiel à notre souveraineté ? À cette question, nos agriculteurs, qui veulent « nourrir et pas mourir », ont répondu sans ambiguïté, avec une colère épaisse, simple à comprendre. Si on laisse des produits agricoles entrer chez nous sans contrainte, alors qu'ils ne respectent aucune de nos règles environnementales, soc...

Par ce vote issu d'un large rassemblement républicain, les sénateurs ont considéré que ce traité entre l'Union européenne et le Canada était le symbole de l'abandon de l'agriculture française et européenne.

Désormais, il revient à l'Assemblée nationale de se prononcer. La majorité s'y refuse, à en croire les propos de votre tête de liste aux élections européennes, qui rêverait, comme pour le traité de Lisbonne, de s'asseoir sur le vote des Français.

Nous découvrons que le Gouvernement n'a toujours pas déposé le projet de loi à l'Assemblée, comme c'est l'usage.

Les choses sont claires : une fois de plus, vous voulez passer outre l'avis des Français et faire l'impasse sur le Parlement.

Or votre mondialisation est morte – morte dans les cœurs, morte dans les têtes. Vous représentez l'ancien monde, le système de libre-échange dans lequel les gros mangent les petits, le Canada dans le Ceta, l'Amérique latine dans le Mercosur. Les Français, aux côtés des agriculteurs, n'en veulent pas. Sachez que si vous persistez, notre groupe ...

Je le dis avec gravité au moment où un dramatique accident de la route a endeuillé une famille d'agriculteurs en Ariège : ils veulent nourrir, pas mourir. Le groupe Gauche démocrate et républicaine – NUPES s'associe à l'hommage rendu à cette famille qui manifestait simplement pour sa dignité. Ils veulent nourrir, pas mourir asphyxiés par des ch...

Au sortir du confinement, le Président de la République promettait de revenir aux fondamentaux, à la souveraineté alimentaire du pays, mais le fossé n'a jamais été aussi grand entre les promesses de l'exécutif et la réalité quotidienne des artisans de notre souveraineté alimentaire,…

…pêcheurs et agriculteurs lestés de boulets. Notre agriculture comme notre pêche vivent des crises majeures. Tout le démontre : barrages sur les routes, fermetures d'ateliers laitiers chez moi en Normandie, indignité des négociations commerciales qui réservent aux producteurs le sort de citrons pressés, accords de libre-échange qui fondent sur...

Pendant ce temps, vous supprimez la détaxe sur le gazole agricole, vous laissez filer les quotas de notre pêche artisanale, vous augmentez les prix de l'électricité de 10 % pour tout le monde ! Monsieur Marc Fesneau, pas de pipeau, pas de blabla, pas de postures.

Quarante démissions par mois. Malgré cela, les maires de France, qui tiennent congrès en ce moment, ont le sentiment que l'État les ignore, voire qu'il les méprise parfois. Ce mépris se traduit par l'absence notable du président Macron à cette rencontre de tous ceux qui constituent le cœur battant de la République.

Tous les jours, les élus s'engagent sur le terrain pour répondre aux exigences de l'État qui s'accumulent. Trop souvent, ils se trouvent empêchés, humiliés ou enquiquinés plutôt qu'accompagnés par la puissance publique. Pourtant, les maires tiennent la baraque France. Qu'il s'agisse des gilets jaunes, du covid-19, de l'inflation ou des émeutes,...

Ils sont restés à portée d'engueulade, sans avoir les moyens de répondre aux maux de nos concitoyens ni les outils pour réparer une République fracturée. Dernier rempart républicain, urgentistes d'une France qui va mal, les maires ont le moral en berne. L'absence d'un véritable statut des élus locaux pèse évidemment dans la balance, aussi ma c...

…d'aider la famille d'un enfant handicapé ou encore de faire face à la bombe sociale que représentent les difficultés à se loger. Le temps n'est pas aux beaux discours ou à la câlinothérapie ; au-delà des violences faites aux élus, comment le Gouvernement envisage-t-il de faire respecter les communes ?

Le prix du carburant dans le secteur de la pêche tutoie le seuil de 1 euro le litre, alors qu'il était de 60 centimes il y a un an. Dans moins de quinze jours, le 15 octobre, l'État mettra fin à la ristourne de 20 centimes par litre instaurée pour accompagner le secteur, après la flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine. La gu...

Avec l'inflation, les Français sont assommés : assommés par l'uppercut des prix alimentaires ; assommés par l'explosion des coûts de l'électricité ; assommés par votre refus idéologique de compenser l'inflation par la rémunération du travail, le salaire. Le 1er juillet, votre gouvernement va en rajouter une louche en franchissant un nouveau cap...

Or, je le redis, l'énergie n'est pas une marchandise, elle est un bien de première nécessité. Renoncez à votre rêve de transformer les Français en traders de l'énergie ! C'est pourquoi, avec l'ensemble des organisations syndicales et des associations de consommateurs, nous demandons solennellement au Gouvernement le retour aux tarifs réglement...

Vous nous répondez en parlant du prix du gaz d'aujourd'hui alors que vous savez que les marchands de savonnettes vont spéculer sur la vie des gens, au cœur de l'hiver, et que les factures salées de gaz et d'électricité vont empêcher les ménages de faire chauffer la marmite pendant les mois les plus froids. Décidément, vous n'êtes pas à l'écoute...

Pas de combines, pas de blabla : on n'en veut plus ! On n'en peut plus de vous ! Depuis janvier, vous mobilisez toute la gamme des artifices de procédure, en grattant les fonds de tiroir pour trouver de quoi corseter le débat et faire taire la voix des opposants à votre projet d'impôt sur la vie – pour empêcher qu'un vote balaie ce texte injus...

Vous avez gagné du temps. Vous avez tenté de discréditer l'opposition, parce que vous n'aimez pas la contradiction. Vous n'aimez ni le débat, ni la démocratie ! Vous rêvez même de supprimer les contre-pouvoirs.