Les amendements de Sandra Regol pour ce dossier

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Il a été déposé par notre collègue Marie Pochon. La rédaction actuelle de l'article 30 bis vise à instituer une journée nationale de la résilience, en vue d'assurer la préparation de la population face aux risques naturels ou technologiques. C'est une très bonne idée, mais aussi une obligation prévue par le code de l'environnement, que de sensi...

Peut-être n'ai-je pas été assez claire. J'insiste lourdement sur la responsabilité politique qui est la nôtre : nous devons l'assumer et c'est bien pour cela que cet amendement est essentiel. Le changement climatique n'est pas un processus qui se déroule de lui-même, en dehors de nos décisions : ce sont nos décisions qui conditionnent ce qui ar...

On l'a déjà rappelé plusieurs fois : en France, neuf feux sur dix sont d'origine humaine. En cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort – on en a beaucoup parlé tout à l'heure –, un mégot mal éteint, jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou dans un jardin, ou encore produite par les freins d'un ...

Je continue donc à faire de la pédagogie : ce qui manque, c'est une culture commune du risque, qu'il soit climatique ou lié aux incendies. Vos propres rangs, madame la ministre déléguée, ont tout à l'heure défendu des amendements – je pense notamment à ceux de Mme Brulebois – visant à préciser le contenu des apprentissages relatifs à la lutte c...

Je vous rappelle que le réchauffement climatique ne cesse de s'emballer, que les chiffres français sont dramatiques, que la situation de l'ensemble du bassin méditerranéen est effrayante ; dans les Vosges, au nord du Bas-Rhin, des forêts entières de pins se trouvent en situation de risque maximal. Cela ne va pas s'arranger l'été prochain : l'ét...

Ce risque, nous ne l'affronterons pas en nous contentant d'une heure au milieu de toute une scolarité : nous le ferons en créant une culture commune susceptible d'améliorer notre capacité à prévenir les risques et à y répondre.

Vous parliez d'ambition plus large, mais votre réponse, moins ambitieuse que la nôtre, est en deçà de l'urgence à laquelle nous sommes confrontés.

Vous le savez, je suis une partisane de la coconstruction. Vous nous disiez tout à l'heure que nous aborderions plus tard ces questions ; le moment est venu. Quand on construit une proposition de réponse à un problème, on essaie de l'étayer de plusieurs manières : nous continuons donc à travailler sur la sensibilisation à la sécurité civile afi...

L'amendement n° 140 de Marie Pochon, que j'ai défendu il y a un instant, proposait précisément cette intégration au programme global. Il est dommage que vous ayez raté ce moment de mon exposé. Comme je parle beaucoup,…

…vous auriez pu le noter au passage. J'en viens à notre préconisation d'instaurer une journée de sensibilisation au moins une fois tous les trois ans. Si nous avons retenu cette périodicité, c'est d'abord parce qu'elle permet d'avoir au moins une à deux formations au cours d'un cycle, ce qui est suffisamment fréquent pour que ce soit faisable ...

Ces amendements complémentaires tendent à préciser, dans le code de la sécurité intérieure, que la participation d'un sapeur-pompier volontaire à la journée nationale de sensibilisation à la sécurité civile ouvre logiquement le droit à une autorisation d'absence pendant son temps de travail, au même titre que la participation à une mission opér...

Vos arguments, que j'entends, ne résistent malheureusement pas à l'épreuve de la réalité : dans le département de la Gironde, ravagé par les incendies, sont actuellement plantés des pins en monoculture, alors même que ces arbres flambent mieux que n'importe quel autre. Dans de nombreuses forêts, la monoculture est un fléau. Si j'entends vos arg...

Actuellement, le bénéfice des aides publiques destinées à la mise en valeur et à la protection des bois et forêts n'est pas subordonné à des conditions suffisantes. Il est ainsi tout à fait possible de bénéficier de ces aides tout en optant pour des pratiques sylvicoles contraires aux objectifs internationaux que la France s'est fixés en matièr...

Nous avons déjà échangé en commission à propos de l'abaissement de ce seuil, monsieur le rapporteur. Je connais donc votre sensibilité à cette question, mais aussi, malheureusement, la réponse que vous allez sans doute me faire. Je suis néanmoins curieuse d'entendre celle de M. le ministre. Le PSG est obligatoire à partir d'une surface de 25 h...

J'en veux pour preuve que les feux d'Argelès-sur-Mer se sont déclarés très peu de temps après ceux de Banyuls-sur- Mer. Nous le savons – toutes les analyses scientifiques l'indiquent –, le réchauffement climatique va aggraver la situation. Dès lors, pourquoi ne pas être plus ambitieux ? Dans très peu de temps, dans six mois ou un an peut-être,...

Vous avez tout à fait raison, monsieur le ministre : il est important de se soucier des petites parcelles. Cela tombe bien, nous vous avons préparé un amendement qui permettra de les mettre en commun. C'est l'amendement n° 308 de Mme Belluco, auquel vous allez pouvoir donner un avis favorable.

J'ai du mal à vous suivre, monsieur le ministre. Vous nous avez dit qu'homogénéiser les réponses n'était pas la bonne solution, or c'est précisément ce que propose l'amendement. C'est la base de votre défense. J'entends que l'abaissement du seuil implique une réorganisation, des difficultés éventuelles et des coûts supplémentaires. Cela étant, ...

…d'autant qu'elle porte sur un sujet qui nous rassemble, le pastoralisme – même si nous ne sommes pas toujours d'accord sur la méthode à appliquer pour le développer. En tout cas, nous devons mieux documenter et de manière plus structurée ses effets positifs,…

…– si Mme Hai me permet de finir ma phrase. Cet amendement, élaboré par nos collègues du groupe Écologiste-Solidarité et territoires du Sénat s'appuie sur le fait que le pastoralisme est reconnu dans les études botaniques de nombreux comités et par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), entre autres, comme l'une des so...