Les amendements de Rachel Keke pour ce dossier

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Nous avons dévoilé vos mensonges aux Français ! Oui, les masques sont tombés ! Tout au long de la soirée, vous nous avez dit : « Vous ne voulez pas aller à l'article 7, vous ne voulez pas débattre, vous confisquez la parole ! » ,

mais tout le monde dans l'hémicycle vous pose la question que nous vous posons depuis deux semaines ! Monsieur le ministre, vous n'y répondez pas, vous n'arrivez pas à y répondre !

Quand on touche là où ça fait mal, c'est comme une décharge électrique : ça tremble ! Avec cet amendement, nous proposons d'instaurer une cotisation exceptionnelle sur les superprofits. Tout augmente : la nourriture, l'électricité, le gaz, l'essence, les transports, les loyers et, avec tout ça, le malheur des malheureux ! Alors acceptez de fai...

Il y a quelques jours, le ministre délégué Franck Riester a déclaré que les femmes allaient être pénalisées par votre réforme. Nous sommes bien d'accord avec lui : oui, votre réforme va aggraver la situation des femmes qui souffrent de discriminations, d'inégalités de salaire, du manque de reconnaissance de leurs qualifications, des temps parti...

Il faut passer à l'action plutôt que de continuer à sacrifier les femmes. À mes collègues de l'opposition, je veux dire qu'ils sont mal placés pour nous donner des leçons.

Monsieur le ministre Dussopt, un article du Parisien paru hier soir, intitulé « Retraites et carrières longues : des gagnants et toujours des perdants », est revenu sur votre manque de vision concernant cette réforme.

Dans cet article figure un joli tableau qui nous permet de comprendre le manque de logique et de vision de votre gouvernement.

J'ai l'impression que vous conduisez une voiture dans le brouillard, que vous cherchez votre chemin et que le GPS ne fonctionne pas. Je vous en ai apporté un.

Je parle de l'amendement. Je veux bien vous l'offrir, monsieur le ministre, afin de vous faire prendre conscience des oubliés de votre réforme. Avec elle, les gens qui ont commencé à travailler à 16 ans ou à 18 ans ont commencé à cotiser…

En 2018, Emmanuel Macron a supprimé l'ISF et, en même temps, 5 euros d'aide personnalisée au logement (APL) pour les étudiants. Oui, vous avez bien entendu : il a privé de 5 euros d'APL les étudiants pauvres ! Depuis, vous êtes contre le rétablissement de l'ISF. Pourquoi ? Vous dites que c'est pour ne pas faire fuir les plus riches. Mais à quoi...

La fraude fiscale nous coûte « un pognon de dingue » chaque année ! Plus de 80 milliards d'euros, mais cela ne vous choque pas. Surtout, vous ne bougez pas le petit doigt pour l'arrêter. Pourquoi préférez-vous faire les poches des pauvres alors que vous pouvez taxer ceux qui ont les poches qui débordent ?

Pourquoi voulez-vous prendre deux ans de vie à Aude, 41 ans, qui a le dos brisé à force d'enchaîner les petits boulots, alors que vous pouvez taxer les Pinault, les Arnault et les Hermès, qui dépensent leur fortune dans des jets privés ultrapolluants ? Il suffit de mettre à contribution les principaux profiteurs de la crise, ceux qui se remplis...

Deux ans ferme : voilà la sentence assénée par votre réforme des retraites. Vous voulez condamner des millions de travailleuses et de travailleurs du pays : ceux qui ne sont rien selon M. Macron ; ceux qui se lèvent tôt et se couchent tard tous les jours, qu'il pleuve ou qu'il neige ;

ceux qui font rouler les bus, les trains et les métros ; ceux qui soignent les malades, enseignent à nos enfants et nettoient les rues, les bureaux et les hôtels – en un mot, celles et ceux qui servent la France et sans qui vous n'êtes rien !

Votre index seniors est une vaste moquerie, vide de tout contenu. Il ne changera rien à la vie de Benoît, 54 ans, menuisier, qui a subi quatre licenciements économiques en trente ans et qui est abîmé par son travail. Il ne changera rien non plus à la vie de Claudine, qui souffre de problèmes de cervicales après vingt-trois ans de travail comme ...

Concernant la pénibilité, je vais parler au nom des femmes de ménage de l'Assemblée nationale, ces femmes qui nettoient nos bureaux, nos chambres et les toilettes. Elles me disent : « J'ai mal au dos. Je me lève à quatre heures du matin. Je suis fatiguée. » Et on refuse de changer leurs conditions de travail ! Je vous le dis ce soir : respectez...

Quand vous vous lavez les mains avant de sortir des toilettes, n'oubliez pas qu'il y a une poubelle pour jeter les mouchoirs en papier ! Mettez-les dans la poubelle, pas par terre !

Elles les ramassent et elles ont mal au dos. Donc de grâce, qu'elles ne trouvent pas un papier par terre quand elles arrivent le matin ! Respectez leur métier !

Cela fait partie de la pénibilité que de venir tôt le matin, dès six heures, de devoir se baisser pour ramasser les papiers jetés en dehors des poubelles et de faire le même geste répétitif qui donne mal au dos !

Par cet amendement, nous vous demandons le maintien des régimes spéciaux. En les supprimant, vous niez la réalité du port des charges lourdes, vous niez la réalité des postures pénibles, vous niez la réalité des douleurs persistantes, vous niez la réalité de la souffrance au travail !