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Gisèle Lelouis
Question N° 10320 au Ministère du ministère de l’intérieur et des outre-mer


Question soumise le 25 juillet 2023

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Mme Gisèle Lelouis appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer sur le trafic de stupéfiants qui touche particulièrement sa ville de Marseille, notamment dans sa circonscription, mais aussi et de plus en plus tout le pays. Aujourd'hui en France, le trafic de stupéfiants est le moteur essentiel de l'activité criminelle, il crée des enclaves de non-droit, formalisées par des mini-frontières, des barrages, des guerres, des règlements de compte et toujours plus d'insécurité et de dégradations pour les gens qui le subissent. L'économie parallèle qui s'y développe, à coups de blanchiments et de trafics en tous genres, crée de facto une loi parallèle qui s'oppose à celle de la République française. Et quand elle dit qu'il s'y développe, Mme la députée veut dire que le trafic de stupéfiants gangrène la France. M. le ministre a beau donner du Doliprane pour freiner cette gangrène, rien n'y fait. Il y a trois ans, en 2020, alors qu'il devenait ministre de l'intérieur, M. le ministre avait affirmé que les trafiquants de drogue allaient arrêter de dormir ; en effet M. le ministre avait raison ils dorment peu, en réalité ils ont trop de travail. M. le ministre dit « pilonner » les supermarchés de la drogue. Si ce « pilonnage » était efficace, le prix des stupéfiants devrait monter. S'ils sont plus rares, ils sont plus chers, c'est la loi de l'offre et de la demande. Or le prix du cannabis baisse et même celui de la cocaïne baisse fort. Par exemple, le prix du gramme de cocaïne était à 80 euros avant le covid, il est aujourd'hui, à moins de 65 euros (chiffres de l'OFAST (Office anti-stupéfiants)) le gramme en moyenne. Pour les courageuses forces de l'ordre, c'est comme vider une piscine avec une passoire. Elle lui demande comment il explique cette baisse des prix alors que la lutte contre le trafic de drogue est censée s'intensifier.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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