Les amendements de Pierre Dharréville pour ce dossier

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À travers vos décisions, vous n'avez jusqu'à présent pas répondu à la question posée. Les choix que vous avez faits concourent à affaiblir le salaire. Nous, nous voulons le réhabiliter.

Environ 2 millions de Français étaient rémunérés au SMIC en 2021, soit 12 % des salariés du secteur privé, parmi lesquels les femmes sont plus nombreuses que les hommes. Le problème du pouvoir d'achat, du pouvoir de vivre, est non seulement conjoncturel – l'inflation liée aux événements – mais également structurel, car l'inflation était déjà pr...

C'est une mesure de justice car c'est le travail qui crée la richesse. Ce sont les profits, la spéculation, l'explosion des inégalités et des dividendes qui créent l'inflation. Nous voulons, en ce qui nous concerne, des salaires dignes. Il s'agit d'une mesure de santé sociale.

Il vise effectivement à supprimer l'article 3, dont l'objectif affiché est de simplifier la distribution de primes d'intéressement. Outre le fait que son dispositif tend à rendre structurelles les rémunérations hors salaires dans la rémunération globale des salariés, nous pensons qu'il va profondément déréglementer la négociation salariale. On ...

Une fois encore, vous déplafonnez, vous dérégulez. Je rappelle que des lois récentes portaient déjà sur l'intéressement, comme la loi relative à la croissance et à la transformation des entreprises (PACTE) qui allait dans le même sens que le présent texte. Vous allez donc toujours plus loin. Franchement, le dogmatisme, on le trouve dans votre p...

Je crois que les députés de droite sont déjà bien servis en matière de compromis, si j'en crois ce qui se prépare sur les heures supplémentaires. Avant de dire quelques mots sur cet article, je voudrais simplement vous dire, madame la présidente, que mon interprétation du règlement est quelque peu différente de celle que vous nous avez donnée,...

Tout à fait, madame la présidente. Cependant je préfère que les choses soient claires dès le début. Pour revenir à l'amendement, en réalité, le problème est que vous voulez faire sauter les rares conditions qui existent pour instaurer cette prime.

La prime est déjà assortie d'un puissant gyrophare, et vous l'augmentez encore, alors que les accords d'intéressement et de participation – dont vous savez que nous ne sommes pas des fans absolus puisque nous voudrions que l'on parle d'abord des salaires, vous l'aurez compris –…

…font l'objet d'une négociation, ce qui n'est pas le cas de la prime dont il est question ici. L'élargissement que vous proposez est sans doute dans l'esprit de ce que propose le Gouvernement, mais je ne suis pas certain qu'il corresponde à ce qui est nécessaire.

Il a amplement été question de la « prime Macron », mais cette appellation est impropre, puisque M. Macron ne verse rien de sa poche – nous savons, hélas, où il prend l'argent : pour partie dans la poche des contribuables. Au reste, cette prime touchera assez peu de monde.

Contrairement à ce que vous affirmez, vous n'augmentez pas la prime – aucune décision ne va en ce sens. Vous vous contentez d'en élever le plafond. En réalité, c'est une prime en carton, et vous faites une fausse promesse aux Français. Une fois de plus, votre proposition fait semblant de répondre au problème du pouvoir d'achat ; c'est bien ce q...

Cet article soulève des objections et des questions tant il concourt à rapprocher le statut de salarié et celui d'indépendant, supprimant la distinction qui existe entre les deux. Par le passé, vous aviez déjà essayé de le faire, ce qui est très problématique pour les uns comme pour les autres. Le second problème est l'exonération de cotisatio...

Après avoir entendu certains donner dans la caricature, je voudrais dire qu'il est toujours préférable d'essayer d'avoir un débat de fond, instruit et éclairé.

Il existe déjà différentes possibilités de verser des rémunérations exceptionnelles, des primes, que cet amendement n'entend pas supprimer. Vous voulez démultiplier plutôt cette possibilité ; nous pensons, nous, qu'il est temps de poser la question salariale.

Nous craignons que les mesures inscrites dans ce projet de loi n'incitent les entreprises à ne pas augmenter les salaires alors que c'est une nécessité, notamment pour une raison évoquée par Sandrine Rousseau : l'inflation est installée dans la durée. On ne peut y faire face que par des salaires fixés au bon niveau et non par des mesures dites ...

Quelques mots pour souligner à mon tour combien les inégalités salariales sont fortes en France : bien souvent, quand le salaire moyen progresse, c'est parce que les très hauts salaires augmentent beaucoup, pas parce que les bas salaires sont en hausse. Un nombre considérable de salariés, dans notre pays, touchent entre 1 et 1,3 SMIC, quand ce ...

Des propos tenus il y a un instant ont créé, comme vous l'avez entendu, une certaine émotion au sein du groupe GDR – NUPES. Je demande une suspension de séance.

Avant même que ne flambe l'inflation, la question du pouvoir d'achat était prégnante. Vous proposez une augmentation autofinancée, puisque financée par l'impôt. Or la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat ne fonctionne pas : son montant atteint en moyenne 500 euros, et seuls 6 millions de salariés la perçoivent, sur plus de 25 millions, c'est...

Dans tout le pays, des mouvements se développent pour réclamer des augmentations de salaire : les salariés ne veulent pas d'un pourboire sponsorisé par l'État et versé sans aucune condition. Ils veulent un salaire qui soit une garantie sociale, individuelle et collective. Or vous refusez obstinément de leur donner droit à un salaire durable, qu...

Il faut rémunérer le travail, permettre aux salariés de vivre bien. Vous ne le faites pas. Puis vous nous expliquez qu'il est difficile d'augmenter les montants des pensions de retraite, que vous ne financez pas, puisque vous choisissez de contourner les salaires ! D'ailleurs, vous revalorisez les retraites en dessous du taux de l'inflation. N...