Les amendements de Pierre Dharréville pour ce dossier

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 « Ma chère maman, merci pour l'article que tu m'as envoyé. Il est vrai qu'au moment où je t'écris, la guerre continue de déferler, provoquant la mort de femmes, d'hommes, d'enfants, détruisant les maisons, les routes ou les oliviers, semant la désolation, plongeant l'humanité dans un terrible cauchemar. Je sais bien que cette situation t'inquiè...

…de toute l'Europe, de tout l'univers visible et invisible – cela, c'est moi qui l'ai ajouté. Je dois t'avouer que je ne sais plus vraiment comment leur dire ce que je ressens. Tu n'imagines pas à quel point ils se trouvent formidables. Ils voudraient que nous le reconnaissions et que nous le leur disions : « si votre ramage se rapporte à votr...

Mais, en fait, nous sommes en désaccord – si, cela est possible ! Ne t'inquiète pas, je répondrai dans la foulée au message des cousins. » « Chers cousins, la description de votre quotidien est, en effet, très préoccupante. Je partage votre colère et celle de votre syndicat. L'hôpital s'enfonce dans la crise et on continue. L'objectif nationa...

…et inférieure à l'augmentation naturelle, estimée aux alentours de 4,5 %, alors même que, ces dernières années, le budget ordinaire a déjà été beaucoup réduit. De surcroît, on veut nous faire approuver une compression encore plus forte pour les années qui viennent. C'est insensé, alors que les personnels tirent la sonnette d'alarme. Il faudra...

Le poids de la dette publique liée au covid a été transféré sur la sécurité sociale, ce qui est un bien mauvais calcul social et financier. L'an dernier, j'avais pourtant réussi à faire adopter un amendement record à 18 milliards d'euros qui contestait ce choix. Le Gouvernement dit avoir tout fait pour « trouver des points d'accord ». Bien sûr...

 « Cher ami, vous m'interrogez sur le sens de cette nouvelle motion de censure. Elle est nécessaire pour marquer non seulement notre refus de ce budget de la sécurité sociale – qui sonne creux, n'est absolument pas à la hauteur des besoins et nous est imposé par 49.3 – mais aussi, au début des débats budgétaires, notre opposition résolue à l'ab...

Le 49.3 est un aveu d'échec pour ceux qui le déclenchent. Mme la Première ministre en renvoie la faute aux méchantes oppositions face au gentil Gouvernement responsable. L'argument employé par celui-ci pour clore le débat, la semaine dernière – après avoir procédé de la même façon sur le budget de l'État –, consistait à expliquer qu'il n'y a pa...

À l'Assemblée, je m'efforce de faire entendre des aspirations et des réalités que le Gouvernement laisse dans l'ombre ; je m'efforce de faire résonner une autre voix, une autre vision et de rendre crédibles et possibles d'autres choix, des solutions alternatives. La nouvelle manière d'utiliser le 49.3 vise à l'empêcher en mettant fin au débat a...

Chères et chers collègues, pardon d'avoir partagé avec vous le contenu de mon courrier, mais je crois qu'il permettra d'expliquer, ici et au-delà de ces murs, pourquoi les députés communistes et ultramarins du groupe Gauche démocrate et républicaine voteront en faveur de la censure du Gouvernement : pour son mauvais budget de la sécurité social...

Une colère. Pas un coup de colère, encore moins une vague désapprobation : une profonde colère. Quelque chose de l'ordre de la révolte, même. Le refus sans appel de la régression sociale. Le refus de se voir voler deux de ses meilleures années de retraite. Le sentiment de ne jamais pouvoir être entendu. Le sentiment d'être pris pour des imbécil...

Car c'est ainsi que sont perçus votre politique, votre entêtement, vos discours, vos justifications toujours plus embrouillées ; c'est ainsi qu'a été vécu le 49.3 infligé, au-delà de cette assemblée, au pays tout entier. Je suis monté à la tribune tremblant de cette colère, de cette résistance épidermique au mépris, de cet attachement viscéral...

Je vous le dis comme je le pense, avec respect, car je n'éprouve aucun mépris, mais également avec colère, combativité et franchise :

je me demande comment vous pouvez être encore là, à défendre votre réforme illégitime, scélérate, qui n'a pas de majorité en sa faveur dans cette assemblée, encore moins dans le pays. Si vous croyez que vous pourrez vous en tirer comme ça, que c'est un mauvais moment à passer, que tout cela sera bientôt oublié, vous vous trompez lourdement. Vou...

Je ne vous répéterai même pas à quel point votre projet est scandaleux, injuste, injustifiable, inégalitaire, régressif, attentatoire au monde du travail – et doucereux pour le monde de la finance. Je ne vous répéterai même pas à quel point nous sommes attachés à ce droit à une nouvelle étape de la vie, donc opposés à votre projet de société ce...

Je ne vous répéterai même pas combien vos opérations de publicité mensongère ont été ridicules, ni que votre diagnostic a été percé à jour, que tout le monde a bien compris quelle était votre volonté : affaiblir le droit solidaire à la retraite par répartition. Un tel changement ne peut s'accomplir sans avoir été consenti. La seule chose à dir...

Vous avez perdu à chaque étape, à chaque étape vous êtes passés outre. Ce n'est pas faute de vous avoir alertés, appelés à la raison, à la lucidité, à la responsabilité. Vous auriez pu faire de cette épreuve l'occasion de réparer, de rassembler, d'apaiser, de révéler la grandeur de la démocratie et de la République. Eh bien, non, vous avez choi...

De quel pays prétendez-vous être à la tête ? Comprenez-vous ce qui est en train de se passer ? Cette crise politique gravissime appelle tout autre chose qu'une attitude autoritaire, suffisante, paternaliste. Cessez de nous dire que vous agissez pour notre bien, c'est insupportable ! Ne faites pas le pari du pourrissement et de la répression. P...

Vous avez perdu. Cette motion renverrait ce texte d'où il n'aurait jamais dû sortir, mais désormais la question va au-delà. La gravité de la situation provoquée par vos choix vous place dans l'incapacité de continuer à conduire la politique de la nation.

Par-delà les mesures elles-mêmes, chacune et chacun sait bien ici que ça ne peut pas continuer comme ça. Ne vous racontez pas d'histoires, ne cherchez pas d'excuses ou de justifications. Libérons ce gouvernement de ses responsabilités ; c'est notre responsabilité de parlementaires !

C'est notre responsabilité de lui demander de partir avec sa réforme sous le bras. Ne pas le faire, c'est d'abord accepter que cette mauvaise réforme demeure à l'ordre du jour. Ces deux ans de plus, voulez-vous les imposer ? Ne pas le faire, c'est aussi approfondir la crise démocratique et la crise institutionnelle, la crise de la République. M...