Les amendements de Pierre Cazeneuve pour ce dossier

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À l'occasion de la discussion générale en première lecture, j'avais employé le mot d'humilité ; c'est, je crois, un terme à réemployer ce soir. Humilité d'abord, parce que la question du pouvoir d'achat est complexe et difficile. Nombre de nos compatriotes souffrent et ont du mal à boucler leurs fins de mois, ayant pris plein fer une inflation...

Sous la question du prix bas se pose toujours la question du prix juste. Humilité enfin, parce que nous ne sommes pas dans une économie administrée,…

…mais dans une économie libre. Si nous pouvons encadrer la durée et la date des négociations commerciales, nous ne serons pas pour autant à la table des directeurs d'achat de Leclerc, Système U et autres Carrefour pour mener les négociations avec les différents producteurs. Aujourd'hui, nous ne pouvons qu'écouter les distributeurs et les repré...

Face à la baisse du prix de certaines denrées alimentaires, du prix du carton d'emballage ou des produits énergétiques, nous souhaitons avancer de quelques semaines ces négociations afin que les consommateurs puissent bénéficier le plus rapidement possible de la baisse des prix. Ce projet de loi nous impose un peu d'honnêteté : nous ne sommes ...

Ce n'est pas un aveu, c'est de l'honnêteté. Néanmoins, ce projet de loi a permis de poser les bonnes questions, et de faire apparaître certains points de consensus. Je pense au débat sur les marges : le Président de la République a annoncé une grande conférence…

…à la suite d'Egalim 1, d'Egalim 2 et de la loi Descrozaille, pour aborder cette question cruciale. Je pense également à la question de la différenciation : nous avons eu, avec le député Jérôme Nury, un débat nourri quant à savoir si une date distincte était nécessaire pour les PME d'une part, les très grands groupes d'autre part. L'une des in...

Nous voici réunis une nouvelle fois pour repousser une motion de rejet préalable de La France insoumise, qui s'exerce à nouveau à son jeu préféré : celui de dire non à tout, sans raison, juste pour le plaisir de dire non.

Le groupe Renaissance est, bien évidemment, favorable à ce texte et aux mesures proposées. Nous aborderons le débat avec beaucoup de modestie et d'humilité.

Effectivement, le projet de loi n'est pas une réponse globale à tous les problèmes liés à l'inflation que vivent les Français au quotidien. Mais répondre de manière simpliste à des problèmes compliqués, cela porte un nom : le populisme !

C'est votre posture à longueur de journée et c'est cela qui est très dangereux ! Cette motion de rejet n'est pas à la hauteur des problèmes.

Les Français ne peuvent plus tout mettre dans leur caddie ; vous l'avez rappelé, les statistiques sont claires. Nous partageons certains constats concernant l'urgence et les difficultés de nombreux Français. Mais ces difficultés nous imposent un débat serein et respectueux, afin de trouver les meilleures mesures pour protéger le pouvoir d'achat...

Il vise à avancer de quarante-cinq jours les négociations commerciales, afin de répercuter au plus tôt sur le pouvoir d'achat des Français la baisse des prix constatée sur nombre de matières premières et sur le marché de l'énergie. Rien n'est simpliste lorsqu'il est question du pouvoir d'achat et de ses multiples déterminants. C'est pourquoi le...

…visant à accompagner les nombreuses dispositions instaurées par le Gouvernement et la majorité pour protéger le pouvoir d'achat des Français : le bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie ; le chèque pour les gros rouleurs, qui sera reconduit dans le projet de loi de finances pour 2024 si celui-ci est adopté ; les revalorisations des minima...

Nous croyons à cela et nous pensons pouvoir aller plus loin ; c'est la raison de cette mesure, certes simple et modeste, mais loin d'être simpliste, dans un écosystème compliqué. Humilité enfin parce que nous abordons la question très sensible de la répartition des marges et de la valeur entre ceux qui nous nourrissent, ceux qui distribuent et...

Il est identique à celui que vient de présenter M. Jumel et résulte de nos débats en commission à propos du seuil de 150 millions d'euros. Je pense que le Gouvernement a voulu protéger les TPE et les PME en les excluant du dispositif, considérant qu'en tant que petites structures, elles n'avaient pas nécessairement la capacité d'anticiper la pé...

M. Potier n'est pas présent aujourd'hui, mais nous avons déjà débattu de ce sujet en commission. Si nous partageons votre intention de fonder les négociations sur la question des marges, ces amendements – qui sont plutôt des amendements d'appel – sont totalement inopérants, car ils rendraient impossible toute négociation aujourd'hui.

Le groupe Renaissance votera ce texte. En avançant les négociations de six semaines, nous permettrons que la baisse des prix, à laquelle nous croyons, se répercute le plus tôt possible sur le pouvoir d'achat des Français. Malgré quelques tensions, le débat a pu permettre de prendre des mesures en faveur de nos TPE- PME et de renvoyer nombre de ...